moietmoi
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Certes en temps "normal" c 'est pourquoi je disais plus hautMais pour se financer les États émettent des bons du trésor et des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) dont les taux varient avec les durées et la qualité de leurs signatures; plus que la BCE ce sont donc les marchés qui commandent en la matière.
mais ,en temps de QE, l'action de la BCE devient prépondérante, en effet qui pourrait penser que l'achat de plus de 1300 milliards d'euros de dette n'influe pas d'une part sur les taux des OAT et d'autre part sur le taux de renégociation du stock de dette;conditions fixées par la BCE et les prêteurs
Donc tout en restant sur le marché secondaire( sans être en prise direct avec le trésor) l'action de la BCE est décisive sur les conditions générales du marché
je suis bien d'accord, le budget est conçu en tenant compte de ce paramètre( qui peut devenir une variable) mais il faut bien élaborer à partir de quelques chose;Par ailleurs croire que la politique monétaire serait définitivement connue a priori est quand même un pari risqué puisque la BCE, en tant qu'autorité indépendante, peut à tout moment en modifier les caractéristiques (Taux/volume).
C'est justement ce risque de modification de la BCE, en réponse à une politique de la FED continuant le QE et les taux bas ,conjointement à une politique américaine "usa first" qui me fait penser que la BCE pourrait rompre avec sa politique actuelle et toucher entre autres les valeurs bancaires car effectivement pour l'instant si ce n'est l'économie qui en profite, ce sont bien les banques, artificiellement profitables grâce au QE
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