Manquement du Crédit Agricole : Assurance Vie

- votre compagnon, malgré sa "naïveté" a bien du lui préciser qu'il ne voulait placer cet argent que pour en avoir une valorisation positive dans un délai de 2 ans maximum.

Evidemment deux ans est une échéance courte, mais reste à savoir comment la chose a réellement été présentée, et les faits montrent que "maximum 2 ans" vont se transformer en 3 ou peut-être 4 ans.

On a la preuve écrite que sa conseillère savait tout de son projet à court terme, puisqu’elle lui envoyait depuis le début par mail des propositions de projets immobiliers du Crédit Agricole.

Pourtant il ne cherchait pas dans le neuf parce que trop long pour notre calendrier à très court terme, mais bon…
Sa conseillère est très "branchée" immobilier...

Et au risque de me répéter encore et encore, notre calendrier n'était pas de "3 ou peut-être 4 ans" mais de moins de 2 ans.
D'ailleurs nous signons le compromis de vente de notre acquisition immo la semaine prochaine.

Son assurance vie a été contractée fin février 2015.
 
On a la preuve écrite que sa conseillère savait tout de son projet à court terme, puisqu’elle lui envoyait depuis le début par mail des propositions de projets immobiliers du Crédit Agricole..

quoiqu'il en soit tu ne vas pas te lancer dans une procédure judiciaire je suppose ....

donc il faut faire comme je l'ai écrit avant . prendre RDV avec le supérieur hiérarchique de ton conseiller et lui expliquer la situation et tenter de trouver un arrangement à l'amiable ( sur les frais d'entrée par exemple ) .
 
Oui, c'est effectivement ce que je vais faire. Dans un 1er temps en tout cas...
Et un signalement à l'ACPR, ça sert à quelque chose ? Pas forcément pour résoudre son cas mais pour dénoncer la pratique.

Je souhaite rectifier ceci :
Les frais de gestion sont de 2 % et non de 4 % comme je le pensais (je n'avais pas tout compris dans le contrat, je rappelle que je découvre tout au fur et à mesure vu que je n'y connais absolument rien en placement et assurance vie).

Avec mon compagnon j’ai consulté son compte en ligne :
Les frais d'entrée sont bien de 0,8 %.
Frais de gestion de 2 %.
+ Une garantie complémentaire en cas de décès de 36 €/an. Non demandée et pas nécessaire dans ce cas présent. Elle a chargé la mule.
Mais on n’est plus à quelques dizaines d’euros près, n’est-ce pas ? ;)
 
La solution à l'amiable de Buffeto me paraît la meilleure, mais il faut que le supérieur soit drôlement sympa.
Par contre, techniquement, je ne vois pas bien comment il est possible d'obtenir un dédommagement...:confused:

Est-ce que vous allez prendre un prêt chez eux pour votre achat immobilier? Ce serait peut-être une piste à explorer pour avoir un taux compétitif, ou des frais de dossier très bas... Faire un deal quoi...;)
 
Ce sont des commerçants… Tout est possible.
Ils peuvent très bien recalculer les frais afin de permettre à Astruc de récupérer au minimum la mise de base, donc les 90 000€.
Astruc doit préparer un dossier et peut s'inspirer de ce qui a été dit ici… Notamment le fait qu'en alimentant les seuls livrets défiscalisés proposés par le CA, ils auraient plus de 900€ d'intérêts, et non pas une perte de plus de 700€.
Il y a quand même une faute manifeste de conseil de la part de la banque.

Par contre, Astruc, soyez claire dans vos arguments vis-à-vis de la banque quand vous irez discuter avec le responsable de l'agence..
Avec mon compagnon j’ai consulté son compte en ligne :
Les frais d'entrée sont bien de 0,8 %.
Frais de gestion de 2 %.

Vous êtes sûre que ce ne serait pas plutôt l'inverse : 2% de frais sur les versements et 0,8% de gestion?
Le contrat, de base, est à 0,8% de frais de gestion sur le fonds euros et 0,96% sur les UC, et 4% sur les versements.
Parce que, à 2% de frais de gestion, c'est purement prohibitif puisqu'ils sont prélevés tous les ans.
A ce rythme, avec des supports qui rapportent rien ou moins que 2%... Les frais de gestion finiront un jour par avoir entièrement ponctionné les 90 000€!!
 
Est-ce que vous allez prendre un prêt chez eux pour votre achat immobilier? Ce serait peut-être une piste à explorer pour avoir un taux compétitif, ou des frais de dossier très bas... Faire un deal quoi...;)

Un prêt immobilier complémentaire pour lui oui. Moi je ne suis pas dans cette banque et nous vivons en union libre.

À noter qu'à 50 ans, c'était la 1ère fois de sa vie qu'il se trouvait dans la situation de devoir placer de l'argent.
Cet argent n'étant en aucun cas destiné à rester placé.
L'intégralité va servir à financer un achat immobilier dans quelques semaines.
Il n'avait pas de placement auparavant, cette somme étant sa part de leur maison que son ex-femme lui a rachetée il y a 2 ans.
Ses 90 000 € initiaux doivent être complétés par un petit prêt immobilier (il ne possède rien d’autre).
Sauf qu'il n'a plus que 89 280 € à cause de ce placement inapproprié !
Donc pour couronner le tout, son prêt va devoir être plus important que prévu pour combler le trou causé par l'assurance vie.
Résultat : non seulement il a perdu 720 € et son placement ne lui a rien rapporté du tout, mais en plus il va payer des intérêts sur la partie manquante de 720 € dans le cadre de son prêt immo.
La banque gagne sur tous les tableaux, et lui perd à tous les niveaux.
 
La banque gagne sur tous les tableaux, et lui perd à tous les niveaux.
Les intérêts sur 720€ de plus dans une opération immobilière, ça ne doit pas aller bien loin.

Dans la discussion que vous aurez, vous avez une certaine marge de manoeuvre, notamment en négociant les paramètres du prêt si vous décidez de le faire chez eux. C'est d'autant plus vrai si l'assureur PREDICA refuse de vous reverser au moins les frais d'entrée.

Il faudra lister tous les arguments en votre défaveur et leur suggérer de faire un effort conséquent sur le prêt. Au besoin, allez dans d'autres banques leur demander des simulations de prêt pour faire jouer la concurrence. S'ils sont honnêtes, ils feront mieux que s'aligner sur leurs concurrents; il faudrait qu'ils vous proposent encore moins de frais de dossier et un taux d'emprunt moins élevé.

Sachez tout de même qu'aucune banque n'est tenue de vous accorder un prêt. C'est pour cela qu'il faut rester courtois, objectif, leur exposer clairement et fermement le manque à gagner que vous avez subi et ne pas être trop gourmands sur la négociation.
 
quoiqu'il en soit tu ne vas pas te lancer dans une procédure judiciaire je suppose ....

donc il faut faire comme je l'ai écrit avant . prendre RDV avec le supérieur hiérarchique de ton conseiller et lui expliquer la situation et tenter de trouver un arrangement à l'amiable ( sur les frais d'entrée par exemple ) .

Bonjour,
Ce conseil me parait tout à fait pertinent.
A l'attention d'ASTRUC:
J'ajouterais qu'il est important de réunir le maximum possible de preuves tangibles de ce que vous exposez ici.
A mon avis le placement proposé est tout à fait inadapté à la situation de votre compagnon.
Si vous n'obtenez pas un geste significatif de la part du responsable de l'agence, je vous conseille de saisir le Médiateur (il faut bien entendu des preuves). La démarche est gratuite.
 
Dernière modification:
Bonjour à toute et à tous,

Astruc,


Copie collé

La réglementation destinée à protéger les épargnants oblige également votre conseiller à se montrer curieux. Depuis 2007, la directive des marchés d’instruments financiers (MIF) exige que les banques recueillent des informations auprès de leurs clients pour pouvoir leur préconiser des conseils adaptés et leur proposer des produits en adéquation avec leurs besoins. Les assureurs ont les mêmes obligations depuis juillet 2010 (ordonnance n° 2009-106 du 30.1.09 transposant la directive intermédiation assurance). Votre banquier peut ainsi vous demander des données personnelles (sexe, âge, profession, niveau d’étude et situation familiale), chercher à évaluer votre niveau de connaissance sur les produits financiers et votre expérience en tant qu’investisseur, vous questionner sur votre situation financière (patrimoine, source et régularité des revenus, endettement, besoins financiers) et vos objectifs d’investissement (durée minimale, but et montant du placement, sensibilité aux risques et aux pertes). Ces éléments sont, en général, recueillis au moyen d’un questionnaire, à remplir par écrit lors de la souscription d’un produit financier. L’établissement devra produire cet écrit pour prouver qu’il a bien respecté son devoir de conseil. Certains les utilisent aussi pour prévenir la vente de produits inappropriés par leurs conseillers. Leur système informatique pourra ainsi bloquer la souscription d’un placement exposant à un risque de perte en capital, si vous avez déclaré refuser tout risque dans le questionnaire. Attention, si votre conseiller vous souffle les réponses au questionnaire ou, pire, vous soumet un document précoché, mieux vaut changer de banque.
Si vous refusez de remplir son questionnaire, votre banque doit, en principe, s’abstenir de vous préconiser des investissements ou refuser tout mandat pour gérer vos fonds. Vous pourrez passer outre et souscrire quand même un produit, à condition d’indiquer que vous agissez de votre propre initiative et sous votre responsabilité. La seule obligation à laquelle votre banque sera alors tenue est de s’assurer que vous possédez le niveau d’expérience ou de connaissances nécessaire et de vous mettre en garde, si ce n’est pas le cas, si cet investissement présente un risque important (notamment s’il s’agit de produits spéculatifs avec lesquels vous pouvez perdre plus que le capital investi). Elle s’exonère ainsi de sa responsabilité et vous ne pourrez pas lui reprocher un manquement à son devoir de conseil.

Cdt
 
Retour
Haut