j'ai toujours pensé qu'on devrait attaquer en justice pour haute trahison , les chefs d'états français qui ne respectent pas leurs engagements (exemple la signature le lendemain même de son élection , avant même les législatives, du traité avec les usa concernant la défense, la non renégociation du traité européen de sarko,) sans qu'il n'y ait eu de changement mondial significatif pouvant justifier un tel revirement entre la campagne et l'élection
Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
Un point intéressant est l'enjeu de la dette, qu'est-ce-qui politiquement se cache derrière une dette qu'on laisse filer. A une amie intermittente du spectacle, bien entendu très à gauche et très anti-finance, je lui ai expliqué cela :
Admettons, tu es la France et tu gagnes 1 000€ par mois. Par contre, tu as à beau faire attention à tes dépenses, tu dépenses 1 004€ par mois. Pas grave, je te prête les 4€. En plus, je ne te demande même pas de rembourser, simplement de payer les intérêts. Du coup, le mois prochain, tu devras dépenser 1 005€ (les 1 004€ plus le 1€ des intérêts). Pas grave, je te préte les 5€ ... et ainsi de suite.
Sauf que, les 4€ qu'elle doit dépenser, c'est son "salaire" d'intermittent du spectacle, le salaire des fonctionnaires ou le remboursement secu dont tu as profité ce matin.
Si je t'avais dis non - et à un moment donné je te dirai non ou alors je t'alignerai façon peloton d’exécution pour les intérêts -, tu n'aurais pas pu dépenser les 4€.
Toute la question est donc l'enjeu de la dette à savoir :
-> les citoyens ont-ils conscience que les dizaines de milliards empruntés si lointains, si virtuels, si éloignés de nos références à l'argent mais si essentiels à nos habitudes de vie sont un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre ?
-> les citoyens ont-ils encore assez de conscience de l'intérêt général pour qu'afin de préserver le bien commun, il est nécessaire de réduire les avantages perçus ?
Derrière le banquier ou la méchante finance, "cet ennemi sans visage" comme disait l'autre Normal 1er, il n'y a pas les banquiers ... mais les électeurs ... et plus précisément un seul et unique groupe d'individus agissant pour l'intérêt particulier de préservation des privilèges.
(Et-moi-j'dis-ça-j'dis-rien !)