Une analyse intéressante sur la réforme de l’assurance chômage qui prévoit la dégressivité des allocations des salariés dont le revenu mensuel était supérieur à 4 500 euros brut : ils verront leur indemnité réduite de 30 % à l’issue du sixième mois, avec un plancher à 2 261 euros net....:
En annonçant que les cotisations des cadres n'ouvriront plus droit, à partir d'un certain niveau de rémunération, à une contrepartie, le gouvernement remet en cause le principe dit de contributivité. Dans l'assurance, on paie une prime et on obtient une contrepartie. Dans la future assurance chômage, on paiera une prime sans contrepartie, car les allocations journalières seront plafonnées. L'Etat décide donc de transformer la cotisation chômage en impôt déguisé servant à de la redistribution des richesses.
Peu à peu tous ceux qui gagnent plus de 4.000 euros sont privés de toute incitation à gagner plus. Au-delà de ce plafond, l'indemnisation chômage ne fonctionnera plus. Les cotisations retraites seront confiscatoires pour un remplacement très faible. Le taux d'imposition restera écrasant. Progressivement, cela revient à désinciter les actifs à bien gagner leur vie. Officiellement, cette politique est menée pour rémunérer le travail mieux que le chômage. Dans la pratique, elle revient surtout à pénaliser ceux qui réussissent en leur demandant de payer toujours plus.
En annonçant que les cotisations des cadres n'ouvriront plus droit, à partir d'un certain niveau de rémunération, à une contrepartie, le gouvernement remet en cause le principe dit de contributivité. Dans l'assurance, on paie une prime et on obtient une contrepartie. Dans la future assurance chômage, on paiera une prime sans contrepartie, car les allocations journalières seront plafonnées. L'Etat décide donc de transformer la cotisation chômage en impôt déguisé servant à de la redistribution des richesses.
Peu à peu tous ceux qui gagnent plus de 4.000 euros sont privés de toute incitation à gagner plus. Au-delà de ce plafond, l'indemnisation chômage ne fonctionnera plus. Les cotisations retraites seront confiscatoires pour un remplacement très faible. Le taux d'imposition restera écrasant. Progressivement, cela revient à désinciter les actifs à bien gagner leur vie. Officiellement, cette politique est menée pour rémunérer le travail mieux que le chômage. Dans la pratique, elle revient surtout à pénaliser ceux qui réussissent en leur demandant de payer toujours plus.