Immobilier - la nouvelle donne

Pour rebondir sur la proposition de dépasser le taux d'endettement maxi, je suis déjà limite à titre perso et j'ai pourtant la possibilité de réinvestir dans un nouvel appartement. Je suis obligé d'intégrer ma compagne dans le projet et de rembourser un crédit alors que l'opération resterait positive côté cash flow sans cela. Mon reste à vivre resterai largement suffisant.
Je suis obligé de monter une opération moins favorable à cause de cette limite en soldant un crédit à 0.7%...
Après le projet de loi n'a aucun interet vu que les banques ont DEJA la possibilité de déroger a la regle des 35% dans 20% des dossiers, et il n'y recourent pas au maximum de leur possibilité
Donc même si on faisait sauter la regle des 35%, ca ne changerait rien au blocage des banques.

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Après le projet de loi n'a aucun interet vu que les banques ont DEJA la possibilité de déroger a la regle des 35% dans 20% des dossiers, et il n'y recourent que très rarement.
Donc même si on faisait sauter la regle des 35%, ca ne changerait rien au blocage des banques.
Les banques y dérogent dans 14% de leurs dossier, on est quand même pas sur du "très rarement" même si un effort supplémentaire pourrait être fait
 
Les banques y dérogent dans 14% de leurs dossier, on est quand même pas sur du "très rarement" même si un effort supplémentaire pourrait être fait

Mea culpa.
Dont acte, ils ont encore des marges de manœuvre ...
S'ils étaient a 19%, on pourrait parler de blocage, a l'heure actuelle ils ont encore de la marge. S'ils refusent un dossier ce n'est pas a cause de ce seul facteur, et quand bien même il n'y aurait pas ce critère, ils pourraient refuser un dossier.
 
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Je poste cette vidéo qui n'a pas valeur d'analyse solide du marché mais qui semble indiquer au moins dans certains coins:
1- Que le marché ne redécolle pas
2- Qu'un certains nombre d'acteurs qui vivent de l'immobilier (agent, marchands, notaires, etc) semblent vraiment très inquiets de la situation (à mon avis l'exaspération encore palpable du gars vient de là)
3- Il y a autant de touristes cotés acheteurs que vendeurs

 
Immobilier, quelques indicateurs - extrait du magazine Mieux Vivre Votre Argent - Mai 2024

- Nombre de transaction / an

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- Prix en 2023 versus 2022




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- Logements classés par DPE (Résidence Principale)

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- Une analyse de Loic Cantin, president de la FNAIM


Sur le marché de l’ancien, on a vu l’an dernier une forte baisse des volumes de vente, qu’en est-il actuellement? La tendance est-elle en train de se calmer ?

Loïc Cantin, président de la Fnaim : l’année 2023 s’est caractérisée par une chute drastique des volumes : – 22 % par rapport à 2022, qui était une excellente année, à 1,1 million de ventes.
On a « atterri » à 865 000 transactions, un chiffre à mettre en perspective avec le record de 2021 : 1,2 million de transactions. L’an dernier a donc été l’année de la baisse des volumes, or celle-ci précède toujours la baisse des prix. Pour le moment , en 2024 , quelque 858 000 transactions ont été enregistrées. La poursuite de la décélération en volumes est notable, mais le mouvement ralentit.

Cela annonce que le marché va reprendre le dessus. On prévoit un point d’atterrissage légèrement au-dessus des 800 000 transactions. Donc la baisse devrait se poursuivre, mais moins violemment que ce que l’on a connu en 2023.

Nous ne pensons pas cependant voir un redressement tel que celui d’après la crise des subprimes en 2009, date à laquelle le marché était tombé à 567 000 transactions.
Sur les prix, on le voit aujourd’hui : l’acquéreur a repris la main avec un vrai pouvoir de négociation. La légère détente sur les taux d’intérêts donne un souffle nouveau sur le marché, mais les acquéreurs n’ont pas récupéré leur pouvoir d’achat. La décélération des prix cette année devrait être de 5 à 7 % en moyenne. Cela permettrait de rééquilibrer le marché et de lui redonner la dynamique nécessaire à une reprise.

Ce repli des prix devrait permettre de rattraper la baisse de pouvoir d’achat de 25 % pour les ménages français.
 
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