Bonjour
100% d'accord avec Agra07 : du pragmatisme avant tout.
N'oublions pas que soit le client (comme moi) est débouté et alors il y a, tant que la justice n'en a pas décidé autrement, une couverture d'assurance, soit effectivement Humania a disparu avant le terme de la mission et alors il convient de saisir la RCP de Humania.
S'agissant de Garantie Assistance je me range à ce que m'a dit mon avocat : à défaut de jugement au fond l'assurance doit indemniser les clients. S'agissant de Mutuaide, de ce que j'ai compris, la subrogation est possible. D'où l'action collective déjà lancée.
S'agissant de la RCP de Humania il suffit de s'adresser au mandataire judiciaire en charge de la liquidation de la société.
Après, et encore une fois, je trouve que ce sujet prend parfois un ton très personnel, avec des avis très tranchés, de la part de personnes dont on ne sait pas si ce sont des anciens clients, des anciens apporteurs, des concurrents ou bien plus simplement des personnes qui veulent jouer les conseilleurs. Sauf qu'il y a un proverbe qui dit que les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Serait-ce trop rappelé que nous avons assez déjà assez payé des conseils hasardeux ?
Pour ma part je n'irai pas sur la voie du pénal : trop aléatoire et coûteux. En plus le civil se suffit à lui même.
Je vous rappelle qu'il y a un procès entre GA et Humania. D'ici peu de temps nous saurons mieux, avec quand même déjà des magistrats qui auront émis un premier jugement, vers qui se retourner pour maximiser nos chances d'être remboursés.
Pour le moment le fait est que les 4 décisions produites caractérisent toutes une faute chez Garantie Assistance.
Donc deux de choses l'une :
1) le gérant de Humania est très fort, puisqu'il a donc retourné pendant des années Garantie Assistance , Mutuaide, Groupama, des milliers de clients, des centaines d'apporteurs, le fisc, son expert-comptable, les avocats qui bossaient avec lui, le mandataire judiciaire, l'administrateur judiciaire, le procureur de la république, sans oublier le SRPJ qui l'a auditionné dans le cadre de la plainte qui a aboutit à l'ouverture d'une information judiciaire contre Garantie Assistance, plus par deux fois les juge des référés du TC de Montpellier, plus le JEX du TGI de Nanterre, et dans ce cas vous rêvez à penser que vous le coincerez aisément (pour ma part il y a bien longtemps que j'ai abandonné l'idée de l'escroquerie puisque dans ce cas elle ne pouvait être qu'en bande organisée, incluant des avocats, des apporteurs, des assureurs, le tout se partageant des millions de CA, et là bonne chance pour qui voudra s'attaquer à tout cela tout seul)
- soit il s'agit d'une banale histoire de liquidation judiciaire où une construction s'écroule du fait de la défaillance d'un tiers. Et pour ma part c'est aujourd'hui ce que je pense.
Alors oui j'en veux plus à mon Conseiller dont les propos lénifiants ont bien conforté mon désir de faire un joli coup qu'à cet entrepreneur qui a pensé un jour qu'il pouvait bousculer l'ordre établi.
Ca fait des mois que je me penche sur ce dossier : il faudra quand même qu'un jour on se penche sur la position des TGI des deux plus grandes villes françaises, qui méprisent tout la jurisprudence de la Cour de Cassation.
Et ça il n'y a pas besoin de Humania pour le dire : tout le monde le sait aujourd'hui. Sauf que quand j'avais décidé de signer mon contrat, à l'époque personne ne m'en avait parlé. Or là c'est la responsabilité de mon "conseiller" qui doit jouer. Il est certes apporteur de Humania mais il ne faudrait pas oublier qu'en tant que CGP il avait aussi un devoir de conseil à mon égard. (Pour mémoire, dans une affaire de photovoltaïque récente le CGP a été condamné pour défaut de conseil, alors que ce n'était pas lui qui avait monté la centrale, il ne faisait que la partie commerciale).
Alors oui, clairement je souhaite que Garantie Assistance se fasse cartonner au Tribunal : au moins je saurai retrouver mon argent. Car derrière Humania il n'y a pas grand chose (même si le gérant a des ronds il n'en aura jamais assez) alors que derrière GA il y a CNP et Swisslife. Et si GA ne veut pas se mettre en défaut avec son autorité de tutelle ils devront bien assumer.
Car, quand même, si cet assureur a réellement reçu les mêmes communications que celle que Humania adressait à nos chers "Conseillers" (et c'est ce que soutient l'avocat de Humania) jamais ce contrat n'aurait dû prospérer.
Et si effectivement il n'a été posé aucune question, aucun questionnaire, alors là oui c'est Garantie Assistance qui doit assumer sa faute. Car l'appât du gain il est là.
Car le monde de l'assurance est quand même pas croyable : cet automne 6 décisions de Cour d'Appel ont sanctionné des assurances qui revendiquaient la nullité alors qu'elle n'avait pas posé de questions. Et donc dans chacun de ces cas l'assureur a dû assumer.
Alors oui j'ai hâte de connaitre la décision que prendrons les magistrats sur le dossier GA-Humania, mais, de grâce, n'oublions pas : on a tous déjà assez claqué d'argent. Il est désormais temps d'attendre la décision du TGI de Montpellier, car, messieurs les conseillers du forum, vous direz quoi à ceux qui vous auront écouté si le TGI donne raison à Humania contre GA ?
C'est quand même assez étonnant que personne ne relève, parmi vous, les fautes du bilan 2016 de Garantie Assistance.
A croire qu'il peut être utile pour certains d'orienter les actions en les éloignant de Garantie Assistance.
A quelques jours d'une audience au TGI cela me laisse "dubitatif".
Mais c'est surement moi qui devient paranoïaque.