BforBank Zen

Frais commission d'intervention

Le fait d'inclure la commission d'intervention dans le TEG revient quasiment à annuler la commission de forçage du fait que le TEG est lui-même limité par le taux de l'usure.

La matière est un peu ardue, mais saisissons nous de la calculette et rappelons nous que Intérêt = Capital * Taux * Nbre Jours découvert / 365.

Ainsi, pour un découvert de 100 € pendant 10 jours à 12% = 100 € * 12 * 10/365 = 0,32 €
Supposons que la banque facture en plus 10 € de commission d'intervention. Dans ce cas Intérêt + Commission donnent 10,32 €.

Bonsoir

La calculette, je l'ai conçu il y a plus de deux ans !!!!! (disponible au format excel en cherchant bien sur mon blog) 60 millions de consommateurs a proposé le même genre de procédé sur son site.

Quand à votre analyse, je la partage sur les forçage cartes (affaire Cirier et facturation injustifiée et abusive) mais je ne suis pas sûr que pour le forçage chèques cela fonctionne. Pour moi seul la substitution du taux conventionnel par le taux légal fonctionnerait.

Je pense que le flou va subsister tant que la haute cour ne sera pas saisie de l'affaire.

Peut être que nos juristes pourraient donner leur avis.

Néanmoins, les banques se sont empressées de modifier leur définition des commissions et certaines dès juin 2008.

Il reste encore deux autres angles d'attaque :

- certaines banques trop gourmandes vous facturent un taux différent pour les dépassements de découvert, il y a donc une double sanction

- aussi la facturation de commission de suivi pour compte débiteur de plus de 45 (ou autres) jours de débit. Donc si elle vous facture cette commission pour suivre le compte de près, comment peuvent elles vous facturer des commissions pour décider de payer ou ne pas payer. Il y a aussi double sanction.

Bien à vous
 
Pour le moment oui. Bien trop de personne ont peur des banques, mais ça commence a bouger. Tous les députés vont recevoir un courrier détaillant ces pratiques illégales, et je crois même que la question a été posée la semaine dernière à l'Assemblée suite au rapport de l'UFC.

Une lettre a également été envoyée à tous les dirigeants des banques, en voici le texte : "Messieurs,

Une polémique se développe sur internet et dans les médias sur la légalité de certaines pratiques bancaires.

Jusqu’à présent, les associations de consommateurs dénonçaient les abus des tarifs. Aujourd’hui, ce n’est pas le principe de cette facturation qui est remis en cause mais la légalité des prélèvements sur les comptes.

Les fonds déposés sur un compte courant appartiennent à son titulaire. Références juridiques : article 544 du code civil et l’article 17 des droits de l’Homme affirmant et définissant le droit à la propriété.

La banque fait signer des conventions de compte pour en définir les modalités de fonctionnement et annexe à ce document une grille tarifaire régulièrement mise à jour. Cette phase contractuelle et informative sert de base à la fixation des prix.

Comme toutes les entreprises, elle peut donc émettre des factures, les présenter au client et attendre son règlement par tous moyens à sa convenance.

C’est à partir de ce moment que les banques sortent de la légalité en s’abstenant de présenter la facture détaillée et surtout en se servant directement sur le compte du client sans son accord. Il s’agit bien d’une violation de l’article 544.

Depuis février, nous interrogeons les agences qui nous répètent inlassablement la même chose : le client a signé une convention de compte et connait les tarifs. Aucun de vos employés ou cadres n’a pu expliquer sur quelles bases juridiques s’effectuaient les prélèvements. De plus, ils reconnaissent la justesse et l’évidence de notre raisonnement. Leurs syndicats sont d’ailleurs en plein accord avec nous

Pourtant, si l’on s’en tient à l’explication hasardeuse du banquier, cela signifie qu’en signant une convention de compte, le client abandonne la propriété de son argent. Ce serait alors une clause éminemment abusive. Il est strictement interdit à une banque dépositaire de fonds appartenant à un tiers, de s’en approprier la jouissance.

Les médias se sont emparés de cette polémique qui a atteint aujourd’hui le parlement : oui les banques sont hors la loi, aucune personne de bonne foi ne peut le nier et, en privé, les banquiers le reconnaissent.

Il est évident que, concernant une infraction aussi nette à un article de loi basique et repris dans la déclaration des Droits de l’Homme, aucune négociation n’est possible.

Nous vous invitons à réfléchir sur l’impact commercial extrêmement positif d’un changement de votre banque dans la méthode de facturation impliquant l’accord du client. Cela ne changera en rien votre rentabilité puis cette démarche ne remet en cause, ni le bien fondé, ni le principe de la tarification."
 
ça reste des cas isolés , non?

Ben Buféto, tu sais bien qu'il y a des irréductibles gaulois :ange:

Il faut aller jusqu'au bout de ses convictions. Tu sais, mon combat contre la Casden m'a pris beaucoup de temps et bien sur aussi de l'argent. Pour moi, aujourd'hui, c'est une question de principe, la justice est saisie à son plus haut niveau. Même si à la fin, il me manquera quelques plumes, j'aurais été au bout. Mais n'es tu pas un peu comme ça aussi ? :oops:

Douce nuit à tous.
 
Bonjour,

Oui, une question (de plus) est posée par un parlementaire.

Certes, on peut s'attendre à une réponse, mais, comme d'habitude, à une réponse "pirouette" et, en plus, sous réserve de l'appréciation souveraine des tribunaux.

Affaire à suivre.

Cordialement,
 
oserais je dire : comme toutes les questions posées au gouvernement ?:devilish:

Oui, tu peux le dire car - hélas - il en est bien ainsi.

Je te raconte une anectode.

Il y a plusieurs années de celà un (feu) client parlementaire - à l'époque président de la commission des lois (oui, oui) - m'appelle pour une question de fiscalité immobilière.

La réponse que je lui fait sur la base d'une documentation réputée sérieuse ne l'arrange pas et donc, ne lui convient pas.

Avec déférence je lui suggère donc de soumettre sa question au gouvernement.

Et que me répond -il ? A peu près ceci :

"Vous savez comme moi ce que valent les réponses apportées aux questions des parlementaires".

No comment.

Cordialement,
 
Oui, tu peux le dire car - hélas - il en est bien ainsi.

Je te raconte une anectode.,

si j'ai osé le dire c'est que , je pourrais aussi narrer un certain nombre d'annecdotes identiques.....:mad:.

du style :
le député : monsieur le ministre il existe une pratique X , celle ci est en contradiction avec la loi Y que comptez vous faire ?
le ministre : je vous rappelle que nous avons voté la loi y , celle ci doit donc s'appliquer .
le député : oui dans les faits elle est inapplicable
le ministre : bien sur mais elle doit etre appliquée ....:biggrin:
 
:oops::(:)
Peut-être faudrait-il ouvrir un post spécifique car si beaucoup d'anectotes doivent être ainsi rapportées, nous allons être hors sujet par rapport à l'information initiale ?

Cdt
 
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