et encore un . il ne va plus lui en rester beaucoup .

non c'est la base même de la fondation des états;

Faux.
C'est une conception très récente. Avant le privilège de battre monnaie était très répandu, et ça occupait pas mal de personne de faire le change, et la composante "confiance dans l'émetteur" était très importante, quand bien même la valeur était assise sur la valeur intrinsèque de la monnaie, c'est à dire le métal. Le monopole étatique de création de la monnaie est très récent (19ème pour certains pays).

une telle règle nous remettrait à l'age des cavernes , et encore, dès le feu découvert, donc la conservation de la nourriture possible, donc la sédentarisation possible car on peut ne plus être juste chasseur au jour le jour, mais commencer à stocker, donc à s'organiser en "Etat"

Ben voyons. Il s'est passé des millénaires de vie en communauté sans Etat, au sens moderne du terme. L'Etat moderne c'est le 16ème, 17ème siècle. Sédentarisation ne signifie pas Etat.
Vous confondez plein de théorie et faites un amalgame fumeux.
Oui, la sédentarisation est source de développement.
Oui, le bandit sédentaire (donc la composante "force" de "l'Etat") est le premier stade du développement.
Oui le crédit est nécessaire au développement.
Mais ce n'est pas l'Etat qui fait crédit pour dépenser qui permet le développement.
Le crédit, c'est permis par le capitalisme, le droit de propriété. Et l'Etat protège ce droit de propriété pour garantir le développement. Ce n'est pas à lui de faire crédit, encore moins pour dépenser.
Les banques commerciales font crédit. Et pour financer des initiatives visant à produire de la richesse future.

Où est-ce que vous avez vu un pays s'enrichir parce qu'il s'endettait pour financer le salaire de ses fonctionnaires (ou ses guerres)
Au Moyen Age, on coupait la tête du banquier pour résoudre le problème. C'est pas franchement facteur de développement.

,les hommes ont commencé à comprendre que pour développer leur cohésion, il fallait pouvoir faire appel à ce que nous appelons aujourd'hui le le crédit, ce que des esprits chagrins et maléfiques appellent "vivre au dessus de ses moyens"; ce qui est le moteur de notre développement; donc il faut mettre à bas toute sorte de règle d'or de ce type, et par ailleurs controler l'inflation par la masse monétaire en circulation, outil dont se sont dotés les états pour répondre à l'équilibre que tu recherches en utilsant la règle d'or;

Relisez des bouquins d'histoire économique, d'histoire tout court, d'histoires des idées politiques et sur la monnaie, le crédit, le monopole de la monnaie...

Votre vision étatiste vous fait raconter vraiment n'importe quoi (si l'Etat ne fait pas crédit on retourne à l'âge des cavernes, non mais franchement)
 
Sur l'orthodoxie économique, la gestion d'un état en bon père de famille, le retour à l'équilibre, je vous invite à écouter ceci : http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1014813 (7/9 de ce matin), juste histoire d'avoir un autre point de vue que celui de TF1, BFM, le FMI et Angela.

France Inter, la voix de l'Etat.
Effectivement, pour les questions économiques il vaut mieux regarder du côté de BFM business si on veut avoir des gens qui savent de quoi ils parlent, et ne se contentent pas de toucher les subventions.
 
je ne refuse pas le débat, mais je ne pense pas que ce soit sur ce forum , le lieu adéquat;

Vous confondez plein de théorie et faites un amalgame fumeux.
je vais reprendre:
je fonds plein de théories et fais un amalgame
oui , n'ai je pas le droit de participer au progrès? je suis un immense paresseux et je pense que ceci est aussi un des vecteurs du progrès que de vouloir se hisser sur les éléments validés du passé pour tisser l'avenir;

Mais ce n'est pas l'Etat qui fait crédit pour dépenser qui permet le développement

je n ai pas formulé comme cela, mais pour prendre un exemple datant d'avant ce que vous situez comme le début des états, César malgré la force et pour maintenir sa force avait recours à l'emprunt ( sous des formes différentes de celles d'aujourd hui); et sous les guerres de religion, la question de l'emprunt (forcé ou pas) pour développer les armées est devenu essentiel;
enfin comme vous semblez penser que l'état qui vit à crédit est une novation capitaliste , on pourrait regarder avec Paul Jorion ce qu'en dit Aristote et comment il ya ici déjà l'analyse du crédit au service de l'état;
http://www.pauljorion.com/blog/2010/09/05/aristote-explique-le-credit-par-le-capital-par-pierre-sarton-du-jonchay/

(si l'Etat ne fait pas crédit on retourne à l'âge des cavernes, non mais franchement)

encore une fois je me suis sans doute mal exprimé: l'état ne fait pas crédit; il vit à crédit;

et j ai même fait remarquer que ce serait revenir avant l'age des cavernes : on ne peut vivre à crédit que si on est capable d'avoir un jour une reconstitution du stock , chose qui a été permise par le feu; et c'est dans ce processus que pour le bien commun, il n'a plus été demandé à l'état de rembourser, mais seulement d'inspirer par la confiance, ou par la peur le fait qu 'il pourrait rembourser;
Cela se traduit aujourd'hui par le fait que quasi tous les économistes sont d'accord pour dire que la dette ( de la France par exemple) ne sera jamais remboursée; il est donc parfaitement inutile d'en faire un problème; ainsi va le monde...

comme je sors complètement du sujet, je m'abstiendrai de recontribuer à ce post; même si cela m'en coûte ( je n ai plus de crédit...?o_O)
 
vous ne trouvez pas original le fait que parmi ceux qui gèrent l'état il n'y a pratiquement personne qui ai réussi en tant qu'entrepreneur ?
personne qui sache comment on produit de la richesse en travaillant avec ses propres mains ou ses propres qualités de manière indépendante .
personne qui ne soit parti de zéro et ai réussi en créant sa propre activité grâce à ses initiatives ou ses compétences ?.

non, ils sortent tous du meme moule qui formate les hauts fonctionnaires qui sont déconnectés de la vraie réalité économique .

pas étonnant dans ces conditions qu'ils aient des réflexes formatés par des décennies de déficit budgétaire et que ca ne les choque pas ...
 
Clairement ce n'est pas en dépensant à crédit que cela va aider ...
Vivre au dessus de ses moyens c'est bel et bien fini a un moment un jour il faut passer à la caisse...
Certains pays l'ont bien vu (Grêce notamment)

Tu peux parfaitement avoir de la croissance en étant cohérent avec le fait de ne pas dépenser plus que tu recois.
Tu peux consommer, emprunter, créer des emploi et être rentable.
C'est le principe même de nombreuses entreprises.
Ton compose un "bas de laine" qui te permet d'absorber des crises ou autres impacts.
Effectivement Avant il y avait en sus l'arme de la monnaie... mais depuis l'Euro les états n'ont plus vraiment la main sur ce bel outil de création monétaire permettant l'effacement des dettes et d'un coté ce n'est parfois pas plus mal...

J'ai monté plusieurs boites en parallèle de mon activité et toutes sont aujourd'hui largement bénéficiaire a force de travail de rigueur de gestion d'un zest de chance aussi. Mais pour cela la base d'un bon business plan et d'une rigueur budgétaire font partie des piliers de leur fondement.
Il a fallu composer avec les modifications fiscales en tout genre, réorienté des investissements, vendre pour racheter dans d'autres pays ... bref il a fallu s'adapter au monde moderne dans lequel on vit.

Se baser sur les acquis et reliquat du passé d'un autre age c'est fini.
Deja on pourrait virer la moitié des politiques qui ne servent à rien, réformer le système salarial de ces fameux hauts politiques sur un système plus simple moins rémunérateur et basé sur "le résultat" ...

Ca parait dingue peut etre mais dernièrement aux USA les profs sont maintenant notés aux mérites
Pourquoi ne noterait on pas les hauts fonctionnaires aux mérites avec des objectifs SMART...

On nomme un ministre du travail et de l'économie. Disons allez 5k€ de salaire de base.
On leur demande d'inverser la courbe du chomage,
Si ils réussissent on leur file 200k€ euro de prime si inversion totale, 50k€ si inversion pour retour à 0, sinon 0 ...

Ministre du logement idem il faut créer 200 000 logements par an de plus à la moyenne.
Prime de 200k€ si 200 000 logements, 50k€ si 100 000 logements, et zero si moins de 10 000 logements de plus.

Et ainsi de suite.

Après si pour réduire les dépenses il faut réduire le nombre de fonctionnaires allons y ... pas de raison à l'emploi à vie ... d'autant plus si certains ne font pas correctement leur boulot.

Il y a clairement des moyens de redresser la barre ca ne plaira pas a tout le monde mais on est pour l'heure au bord du gouffre et on continue a vouloir avancer... parfois à grand pas. Et on s'étonne que ca ne marche pas...
 
France Inter, la voix de l'Etat.
Effectivement, pour les questions économiques il vaut mieux regarder du côté de BFM business si on veut avoir des gens qui savent de quoi ils parlent, et ne se contentent pas de toucher les subventions.
BFM Buisness, La voix du MEDEF.

François Lenglet ? Sérieusement ?
Chacun fait comme il l'entend mais j'ai personnellement tendance à préférer les journalistes aux éditorialistes quand j'essaye d'apprendre ou de comprendre quelque chose.
 
BFM Buisness, La voix du MEDEF.

Ben justement non. Le MEDEF c'est le capitalisme de connivence.

Comme BFM Business fait de l'économie et pas de la politique, leurs discours est plutôt de dire que les patrons devraient arrêter les promesses intenables en échange de subventions, et dénoncer à la fois le montant exorbitant des subventions, le faible niveau des marges, et le trop haut niveau de la fiscalité.

Lenglet n'est plus à BFM depuis 2 ans. Il est d'ailleurs d'un niveau assez médiocre dans ses interventions.

Les journalistes font tous de la politique, BFM Business s'en tient à l'économie.
Un bel exemple de "journalisme", AS Lapix sur France 2 lundi. Affligeant. 0 valeur ajoutée, tjs à interrompre chaque fois que les invités parlaient idées ou programmes, pour revenir sur les petites guéguerres politiciennes.
 
..,le faible niveau des marges,

.

pas si sûr, le niveau de marge des entreprise francaises est en croissance depuis 25 ans si on prend la marge avant distribution de dividendes.....
on ne peut avoir le beurre( les dividendes) et l'argent du beurre, la marge....

comme quoi l'intérêt immédiat à court terme de l'actionnaire que beaucoup d'entre nous sont ici, peut à un certain stade contredire l'intérêt général de l'entreprise;

Ceci est d ailleurs le moteur même de la finance mondiale qui "fait des raids" sur les entreprises, en se fichant pas mal du sort de l' entreprise;
idem pour les fonds qui misent sur une entreprise pour quelques années et en sortent au moment ou la rentabilité du capital est maximum, négligeant l'investissement à long terme nécessaire à l'entreprise;

ce qui rend la gestion bon père de famille d'un portefeuille boursier amateur bien moins opérante que par le passé

Face à cette situation incontrolable, il faut soit instaurer une dictature, avec des lois contraignants les capitaux, impossibe à réaliser( (et peu souhaitable) soit établir une puissance publique , état stratège, capable de mobiliser des fonds publics actionnaires à long terme permettant les investissements, tout en laissant les financiers faire joujou avec des entrée-sorties
 
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