et encore un . il ne va plus lui en rester beaucoup .

Pourriez vous poster le lien vers la source sur ces marges en croissance ?

Je ne suis pas d'accord sur la gestion de long terme vs court terme.
Car si le dividende n'est pas pérenne, il va se passer en gros deux ou trois ans avant coupure du dividende, et si le résultat distribuable ne remonte pas, la valeur sera de toute façon sanctionnée en bourse. Comme la bourse c'est surtout de l'anticipation, un dividende jugé non pérenne ou susceptible d'être coupé, sera intégré dans le cours.

D'où souvent des valeurs qui affichent en rendement spot très haut (7%, 8% ou 9%), mais ce rendement est à la fois obtenu par une chute récente des cours et une baisse à venir du dividende. Ex récents : Orange ou Gdf suez.
Et n'oubliez pas que pour un investisseur de court terme, le dividende n'est qu'un détachement : cours avant distribution = cours après distribution + dividende (pour faire très court).

Il n'y a pas d'enrichissement si vous ne restez pas sur la valeur un certain temps. Donc le côté actionnaire gros cigare qui assèche l'entreprise en prenant des dividendes énormes, c'est le meilleur moyen de mal allouer son capital.

C'est plus le court horizon des dirigeants et des projets qui me gène. Faire des plans à 3 ans et bricoler avec de la compta analytique pour afficher une rentabilité sans lien avec la réalité à long terme, oui ça c'est gênant. Mais ce n'est pas dû (que) à l'actionnariat.
Il faut aussi regarder les board (tous liés les uns aux autres), les politiques de rémunération etc...

Ce que vous dites s'applique plutôt aux abus qu'on a pu voir sur les financiers qui reprennent des entreprises en difficulté en LBO, vendent tout en petit bout et arrive à dégager une marge entre dividendes exceptionnels et intérêts d'emprunt.
 
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