On ne parle pas de petite bête
Si, si
évoquer le (faux) problème des années bissextiles lorsqu'on est à bout d'argument, pour moi c'est bien aller chercher la petite bête et je ne pense pas que vous arriverez à convaincre un juge sur la base de ce seul argument donc c'est contre productif.
mais de savoir faire des calculs justes et honnêtes. Les banques ont développé le trading à haute fréquence dans leur intérêt mais sont toujours à utiliser le boulier pour gratter un peu de fric à leurs clients... L'utilisation de la règle de 3 est une simple concession supplémentaire pour retomber sur leurs pattes... On avance bientôt le programme de 6ième!
Faire des calculs en ne tenant pas compte des années bissextiles n'est pas à mon avis faire preuve d'injustice et de malhonnêteté: encore un argument contre productif.
Merci et j'espère que les juges vous entendront!
Je vous le souhaite si vous êtes dans ce cas mais il y a entendre et entendre.
Non mais ce n'est pas le sujet.
Ben si, c'est précisément le sujet où alors quelque chose m'aurait échappé ?
Les sujets est de démontrer comment des banques peuvent justifier de l'utilisation d'année de 365 jours sur les mois classiques et d'année de 360 jours sur les échéances brisées
Il me semble avoir lu à plusieurs reprises que les banques reconnaissaient leur erreur sur la première échéance brisée mais pas sur les autres échéances probablement parce que 1/12ième d'année peut s'écrire aussi 30/360ième d'année ou encore 30.4167/365ième d'année.
Donc si on montre qu'une échéance utilise 360 jours, on ne peut que supposer que cela est vrai pour tout le prêt (sauf à démontrer le contraire mais pour reprendre votre argument c'est équivalent sur les échéances pleines)...
Si c'est équivalent vaut il mieux pour les banques soutenir que tout le calcul a été conduit sur la base de 360 ou bien seulement celui des échéance rompues ?
c'est illégal donc condamnation.
Je suis d'accord mais quelle condamnation ? Je me méfie de la "justice automatique".
Ils ne jouent pas, ils demandent juste application de la loi en réponse à des banquiers eux joueurs.
La transparence et la confiance sont rompues. Point.
Que préférez vous joueurs ou appâtés par le gain potentiel ?
Je vous laisse seul avec votre démonstration que je n'ai pas lue
Voilà qui est bien commode pour écarter un argument. Elle est dans cette discussion et je crois l'avoir répétée: personne ne l'a relevée
Christophe Leguevaques illustre bien la notion de faute lucrative:
https://www.leguevaques.com/attachment/911671/
"Dans le cadre d’un calcul économique accessible à un élève de CM2, le choix est donc le suivant : prendre le risque de quelques dossiers contentieux épars qui me coûteront 1 € tout en continuant à engranger chaque année 10 000 € ou renoncer à encaisser 9 999 € car le coût de la sanction de mon comportement dolosif est décidément abordable. Quand on connaît le principe de l’aléa moral, on voit bien de quel côté la décision sera prise.
En droit, un tel comportement porte un nom, c’est la faute lucrative."
Eh bien je relève que Mr Leguevaques procède par affirmation sans démonstration. D'où sort le 1€ de "
quelques dossiers contentieux épars"? Comment est calculé le chiffre de 10 000€ "
engrangés chaque année " ? Nul ne le sait, en tout cas pas moi.
Ce n'est pas une démonstration mais plutôt une argutie et je déplore que certains se laissent ainsi abuser.