Il manque une information pour répondre : quelles sont les conditions précises qui entraineraient la révision du taux ? (quel indice, quelle valeur de référence, possibilité de réviser le taux à la baisse aussi, variation minimale de l'indice entrainant une révision, révision du montant des échéances ou allongement du crédit, etc.).
Car pour évaluer l'intérêt du cette proposition, il faut analyser les conséquences potentiellement favorable et défavorable, et se faire une idée de leur probabilité de se produire. (Ainsi, celui qui a pris du taux variable indexé sur les taux courts au coeur de la crise fin 2008 -taux courts de référence à 5 ou 6%- pouvait très bien anticiper que les taux avaient de fortes chances de baisser sous 1 ou 2 ans).
Par ailleurs, teniur juste compte du montant total des intérêts payés n'est pas un moyen exact de comparer (1€ payé en 2011 ne vaut pas la même chose que 1€ payé en 2030), même si ça permet de se faire une idée.
Bonjour,
le meilleur moyen de prendre une décision, en pareil cas, consiste à évaluer le coût maximal de l'emprunt avec révision et passage au cap de taux dès le 25ième mois. Aristide, lorsqu'il livre le résultat du scenario "catastrophe", permet pleinement au candidat à l'emprunt de prendre connaissance de l'éventuel risque encouru.
A ce détail près : cet éventuel surcoût crédit sera compensé, quasi pour totalité, par la capitalisation de la différence des mensualités à verser au banquier pour les 24 premiers mois :
705-663 = 42 € mensuels
42 € mensuels placés sur produit capitalisation au taux périodique mensuel de 0,00246627 % (soit 3% annuels) pendant 24 mois = 1037 €
1037 € placés sur le même produit de capitalisation (taux annuel 3%) pendant 18 ans = 1765 €
D'autre part, l'actualisation est, ici, à apprécier en tant que l'éventuelle hausse des mensualités, calculée par Aristide (+15 €), dans le cas le plus défavorable, se diluera sur la durée jusqu'à devenir indolore pour l'emprunteur...
Je connais cette offre en tant qu'elle impacte le montant des mensualités et non la durée de l'emprunt. C'est dans une certaine mesure dommageable pour l'emprunteur : capitalisation et actualisation en seraient sortis grandis !!!
Envisager, ici, une hausse du taux de l'emprunt , c'est envisager une hausse du loyer de l'argent à court terme, avec effet retardataire sur le long terme. C'est donc forcément le moyen de doper la capitalisation ayant servi à couvrir le risque de dérapage du taux nominal de l'emprunt...
Bref : je ne vois ici qu'un petit risque : 400 €, in fine et sans valorisation de la capitalisation !!!
Mais j'entrevois, surtout, le moyen d'étoffer son patrimoine, en se couvrant, a minima, au moyen d'un produit de capitalisation.
Je passe outre ici les couvertures d'assurances de prêt, lesquelles sont fonction de l'amortissement...