Hermès en vedette aujourd'hui après un bon (dans le contexte actuel) T1 2020.
Une news éco titre même : "Hermès International : ou le "best in class" à la française"
Hermès : Pourquoi c'est ma préférée?
En 2017, lettre aux actionnaire de septembre, le patron d'Hermès écrivait :
"Nous entendons cultiver nos valeurs. La fidélité à notre esprit du travail bien fait, la préservation de nos savoir-faire, l’importance que nous accordons à leur transmission sont autant de facteurs qui assurent à notre maison une assise solide. Nous cultivons surtout ce qui, jusqu’ici, a garanti notre bonne santé, c’est-à-dire la créativité des artistes et l’inventivité des artisans."
Sans doute certains pensent que ces propos sont "has been" dans un monde qui devient virtuel, robotisé, dématérialisé.
Et pourtant, la crise actuelle du coronavirus donne beaucoup de sens à ces propos.
"Hermès résiste mieux à la crise du coronavirus que ses concurrents", ai-je pu lire ce matin dans la presse économique.
-> Hermès développe des relations de long terme avec ses fournisseur qui lui permettent de sécuriser ses approvisionnements. Là où beaucoup d'entreprises ont délocalisé leur production et dépendent presque exclusivement de la Chine.
-> Le groupe Hermès fabrique la majorité de ses produits en interne, principalement en France.
Hermès s’appuie sur son pôle artisanal, un pilier de sa stratégie, avec près de 5200 artisans en France qui se répartissent sur une vingtaine de manufactures et ateliers situés à Paris, et dans diverses régions de France.
80% de la production d'Hermès est française.
-> Sur le plan commercial, l’équilibre du portefeuille géographique permet de limiter les risques liés aux zones géographiques :
Europe 30%
Asie Pacifique 51%
Amériques 18%
Cet écosystème sur lequel repose l'entreprise Hermès lui offre une bonne protection contre l'épidémie du coronavirus.
Le CA d'Hermès a reculé de 7,7% au T1 2020.
La Chine était à l'arrêt, mais la production, principalement française, a continué à fonctionner.
Maintenant, nous sommes en avril, l'Europe est à l'arrêt, mais la Chine redémarre, et même très fortement :
"La tendance en Chine est très élevée depuis que nous avons rouvert, probablement plus élevée étant donné que les voyages sont interdits", a expliqué, ce matin, Axel Dumas, le gérant d'Hermès.
Et comme la production n'a pas été interrompue, Hermès peut satisfaire la demande.
Une bonne performance, compte-tenu de la situation économique du moment, qui tranche avec ses concurrents.
Kering, qui est pourtant un peu moins exposé à l'Asie que Hermès, a enregistré une baisse d'activité de 15% au T1 2020. C'est 2 fois plus que celle enregistrée par Hermès.
Kering, dont les performances dépendent à 70% de la seule marque Gucci, est pratiquement à l'opposé du modèle économique développé par Hermès.
Une méthode héritée de 200 ans de traditions dont ne tiennent pas compte les analystes quand ils jugent Hermès et la déclarent toujours trop chère.
Kering a un PER de 25, contre plus de 50 pour Hermès.
Les faits montrent que, derrière cet écart, se cache un modèle d'entreprise hérité du savoir faire d'artisans qui ont toujours recherché l'excellence dans leur travail.
Pour rien au monde je n'échangerais l'une pour l'autre!
Ce soir, à presque 700€, le titre est à moins de 4% de son plus haut historique atteint en tout début d'année.
Hermès, c'est que du bonheur.
Graphique en UT Hebdo :
Une news éco titre même : "Hermès International : ou le "best in class" à la française"
Hermès : Pourquoi c'est ma préférée?
En 2017, lettre aux actionnaire de septembre, le patron d'Hermès écrivait :
"Nous entendons cultiver nos valeurs. La fidélité à notre esprit du travail bien fait, la préservation de nos savoir-faire, l’importance que nous accordons à leur transmission sont autant de facteurs qui assurent à notre maison une assise solide. Nous cultivons surtout ce qui, jusqu’ici, a garanti notre bonne santé, c’est-à-dire la créativité des artistes et l’inventivité des artisans."
Sans doute certains pensent que ces propos sont "has been" dans un monde qui devient virtuel, robotisé, dématérialisé.
Et pourtant, la crise actuelle du coronavirus donne beaucoup de sens à ces propos.
"Hermès résiste mieux à la crise du coronavirus que ses concurrents", ai-je pu lire ce matin dans la presse économique.
-> Hermès développe des relations de long terme avec ses fournisseur qui lui permettent de sécuriser ses approvisionnements. Là où beaucoup d'entreprises ont délocalisé leur production et dépendent presque exclusivement de la Chine.
-> Le groupe Hermès fabrique la majorité de ses produits en interne, principalement en France.
Hermès s’appuie sur son pôle artisanal, un pilier de sa stratégie, avec près de 5200 artisans en France qui se répartissent sur une vingtaine de manufactures et ateliers situés à Paris, et dans diverses régions de France.
80% de la production d'Hermès est française.
-> Sur le plan commercial, l’équilibre du portefeuille géographique permet de limiter les risques liés aux zones géographiques :
Europe 30%
Asie Pacifique 51%
Amériques 18%
Cet écosystème sur lequel repose l'entreprise Hermès lui offre une bonne protection contre l'épidémie du coronavirus.
Le CA d'Hermès a reculé de 7,7% au T1 2020.
La Chine était à l'arrêt, mais la production, principalement française, a continué à fonctionner.
Maintenant, nous sommes en avril, l'Europe est à l'arrêt, mais la Chine redémarre, et même très fortement :
"La tendance en Chine est très élevée depuis que nous avons rouvert, probablement plus élevée étant donné que les voyages sont interdits", a expliqué, ce matin, Axel Dumas, le gérant d'Hermès.
Et comme la production n'a pas été interrompue, Hermès peut satisfaire la demande.
Une bonne performance, compte-tenu de la situation économique du moment, qui tranche avec ses concurrents.
Kering, qui est pourtant un peu moins exposé à l'Asie que Hermès, a enregistré une baisse d'activité de 15% au T1 2020. C'est 2 fois plus que celle enregistrée par Hermès.
Kering, dont les performances dépendent à 70% de la seule marque Gucci, est pratiquement à l'opposé du modèle économique développé par Hermès.
Une méthode héritée de 200 ans de traditions dont ne tiennent pas compte les analystes quand ils jugent Hermès et la déclarent toujours trop chère.
Kering a un PER de 25, contre plus de 50 pour Hermès.
Les faits montrent que, derrière cet écart, se cache un modèle d'entreprise hérité du savoir faire d'artisans qui ont toujours recherché l'excellence dans leur travail.
Pour rien au monde je n'échangerais l'une pour l'autre!
Ce soir, à presque 700€, le titre est à moins de 4% de son plus haut historique atteint en tout début d'année.
Hermès, c'est que du bonheur.
Graphique en UT Hebdo :