Du coup tout est incertain, le marché avait sur-réagi à la baisse pricant une récession et là à mon sens il se remet à un niveau (5000) neutre. La micro reprend un peu la main également avec la publication des résultats. Les investisseurs ont "peur". Et la différence vient simplement de la vision du verre à moitié vide et à moitié plein. Il y a ceux qui ont peur de rater une bonne entrée sur le marché avant la reprise et ceux qui vendent avec la peur que les choses empirent. Tout ça s'équilibre et la micro donne du coup le ton.
Voila ma petite analyse perso.
Entièrement d'accord avec tout ce qu'il y avait avant ce paragraphe.
Si le marché avec pricé une récession, c'est à 4000 qu'il serait descendu.
Pour l'instant, il n'a fait qu'anticiper de moins bons résultats des entreprises sur fond de ralentissement de l'économie.
Le jeu, si vous voulez jouer, est de savoir si on aura un soft landing, ou un hard landing... Pour utiliser les remes des anglo-saxons.
Les investisseurs.... ça dépend lesquels? Les petits, nous, particuliers : oui, soit ils ont peur et vendent au plus mauvais moment, soit ils veulent tenter de jouer un bon coup en entrant au plus bas, soit certains, une bonne partie j'espère, ne fait rien et laisse passer le mauvais temps. Perso, j'ai continué à faire vivre mon portefeuille sans me soucier des annonces catastrophe des ânes à listes. Je me suis concentré sur les niveaux des valeurs pour faire quelques achats. Et maintenant je commence à prendre des bénéfices, ou vendre si la ligne est petite sur ce que j'ai acheté en fin d'année. Je reconstitue quelques liquidités.
Mais si on parle des gros investisseurs... Je ne pense pas que le moindre sentiment les anime encore. Les pertes font partie du risque pris, et c'est le bilan qui compte. Ils ne cherchent ni un point bas, ni un point haut. Vouloir le faire s'apparente à un jeu.
Un gros investisseur ne joue pas, il investit et en veut pour son argent. Il va donc plutôt accompagner une tendance.... Quitte à essayer de la provoquer, comme l'avait fait G Soros dans les années 90 pour peser sur la livre anglaise et amener la banque d'Angleterre à faire sortir la livre du SME d'alors. Il a engagé 10 Mds£ pour vendre la livre.
Il ne l'a pas fait au hasard. La livre était déjà dans une situation compliquée mais tenue par les volontés politiques.
Il manquait le petit coup de pouce pour la faire basculer. C'est ce qu'il a fait.