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usercb772
Je suis assez d'accord avec philb.
La politique fiscale française toute entière est d'une bêtise sans nom, mais il ne faut pas non plus souhaiter que ce soit la concurrence fiscale qui la fasse baisser.
Je m'explique. En ce moment, on se gargarise d'être attractif avec le crédit d'impôt recherche et autres subventions.
Mais par contre, on a un taux d'IS prohibitif.
Du coup on attire des boîtes qui investissent en recherche (comprendre viennent toucher la subvention), ne font aucun bénéfice sur le territoire, et repartent le jour où elles deviennent profitables, dans un pays qui n'aura pas la subvention mais un taux d'IS ridicule.
Youpi, on a eu qqs emplois ultra subventionnés sur un laps de temps donné, mais un IS en chute libre.
Avoir tout plein de niches, d'exemptions, d'exceptions, de mécanismes complexes et incohérents entre eux, permet de faire vivre des centaines de milliers de juristes, d'avoir des entreprises qui optimisent ceci ou cela, mais coûte très cher. Et ne permet pas d'assurer aux entreprises petites et moyennes une certaine visibilité sur leur développement dans le pays.
Idem pour les ménages.
Assainir l'horizon fiscal, simplifier permettra d'avoir qqs taxes/impôts qui rapportent bcp, seront très lisibles et qui finiront par s'harmoniser d'eux-mêmes entre pays comparables.
L'idée étant de ne plus avoir que, par exemple, une flat tax sur la consommation, une sur les revenus, un IS, et un ou deux autres impôts.
Comme ça vous avez 4 ou 5 lignes pour comparer 200 pays fiscalement.
Avoir un pays qui taxe que le capital et l'autre que les revenus, et permettre à des personnes physiques ou morales d'être à cheval sur les deux, c'est super comme concurrence, mais absolument nul pour faire rentrer des recettes.
L'impôt a quand même une utilité quand il est intelligemment fait.
La politique fiscale française toute entière est d'une bêtise sans nom, mais il ne faut pas non plus souhaiter que ce soit la concurrence fiscale qui la fasse baisser.
Je m'explique. En ce moment, on se gargarise d'être attractif avec le crédit d'impôt recherche et autres subventions.
Mais par contre, on a un taux d'IS prohibitif.
Du coup on attire des boîtes qui investissent en recherche (comprendre viennent toucher la subvention), ne font aucun bénéfice sur le territoire, et repartent le jour où elles deviennent profitables, dans un pays qui n'aura pas la subvention mais un taux d'IS ridicule.
Youpi, on a eu qqs emplois ultra subventionnés sur un laps de temps donné, mais un IS en chute libre.
Avoir tout plein de niches, d'exemptions, d'exceptions, de mécanismes complexes et incohérents entre eux, permet de faire vivre des centaines de milliers de juristes, d'avoir des entreprises qui optimisent ceci ou cela, mais coûte très cher. Et ne permet pas d'assurer aux entreprises petites et moyennes une certaine visibilité sur leur développement dans le pays.
Idem pour les ménages.
Assainir l'horizon fiscal, simplifier permettra d'avoir qqs taxes/impôts qui rapportent bcp, seront très lisibles et qui finiront par s'harmoniser d'eux-mêmes entre pays comparables.
L'idée étant de ne plus avoir que, par exemple, une flat tax sur la consommation, une sur les revenus, un IS, et un ou deux autres impôts.
Comme ça vous avez 4 ou 5 lignes pour comparer 200 pays fiscalement.
Avoir un pays qui taxe que le capital et l'autre que les revenus, et permettre à des personnes physiques ou morales d'être à cheval sur les deux, c'est super comme concurrence, mais absolument nul pour faire rentrer des recettes.
L'impôt a quand même une utilité quand il est intelligemment fait.