Votre expérience est à prendre en compte, mais ce risque n'existe-t-il pas avec un investissement immobilier traditionnel ? Quartier qui se dévalorise, environnement qui change et bien difficile à louer et invendable ?
N'est-ce pas également valable pour tout placement en UC ?
On considère souvent les SCPI comme une UC comme les autres, alors que ce n’est pas le cas ; pour les SCPI, l’assureur sert de grossiste, et il souscrit pour son compte un certain nombre de parts, mais c’est la compagnie d'assurance qui se trouve souscripteur des parts ; lorsque l'assureur vous les propose, il ne vous transfère pas tous les droits attachés à un souscripteur classique …
Ensuite, il existe une grosse différence en terme
d’appréciation de la valeur de la part, car dans le cas d’une UC vous disposez d’une valorisation souvent quotidienne (parfois hebdomadaire), alors que c’est très différent dans le cas d’une SCPI …
Surtout, je ne comprends pas : pourquoi étiez-vous obligé de vendre vos parts au début des années 2000s ?
Il me semble que si vous aviez attendu la reprise de l'immobilier, vous auriez été gagnant non ?
De même les personnes ayant acheté en 1988 étaient perdantes en 1997, mais gagnantes en 2008 il me semble ?
Certes, mais dans le cadre d'une SCPI, vous avez une gérance qui dispose de la faculté de continuer la gestion après avoir passé une grosse tempête, mais il y en a aussi qui décident de passer au stade de la liquidation ; et lorsque cette décision se trouve prise, les parts ainsi prises dans le filet de la liquidation ne vaudront que le résultat de la liquidation faite par la gérance ; avec les SCPI, nous ne sommes pas dans le cadre d'un bien libre de vente, mais en présence de l'activité d'une personne morale ....
Dans mon cas, si j'investis en scpi, ce sera une somme comme on me l'a conseillé de l'ordre de 300 €. Le reste de mes placements me servirait en cas de souci, et je ne serais pas obligé de vendre ces parts de Scpi avant le terme.
C’est curieux, mais je n’avais pas ce type de valeur en tête !!