idiotduvillage
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On connait les sanctions d'un TEG erroné : c'est la déchéance pour le prêteur de ses intérêts contractuels, ramenés au taux légal.
On connait aussi les sanctions pénales d'un TEG usuraire.
Mais voici ma question à travers un exemple : Je prête 1000€ durant 1 an à 5% d'intérêt par an et 1000€ de frais de dossier. Je suis donc en toute hypothèse en pleine usure, puisque le TEG dépassera quoiqu'il arrive le seuil réglementaire de l'usure une fois ces frais intégrés.
Mais Quelle interprétation doit-on donner en ce cas de l'art. 313-4 du code de la consommation :
"Lorsqu'un prêt conventionnel est usuraire, les perceptions excessives au regard des articles L. 313-1 à L. 313-3 sont imputées de plein droit sur les intérêts normaux alors échus et subsidiairement sur le capital de la créance.
Si la créance est éteinte en capital et intérêts, les sommes indûment perçues doivent être restituées avec intérêts légaux du jour où elles auront été payées."
En clair, si la sanction civile d'un TEG erroné consiste à déchoir le prêteur de la stipulation contractuelle d'intérêts (ici 5% à ramener au taux légal en vigueur), qu'en est-il en cas d'usure, non sur le taux d'intérêt mais le TEG, comme dans cet exemple.
D'où ma question : doit-on considérer que les "perceptions excessives" visées dans cet article concernent toutes les sommes devant rentrer dans l'assiette du TEG, donc ces frais, ou les seuls intérêts conventionnels du prêteur ?
On perçoit l'enjeu car dans cette dernière hypothèse, le prêteur n'aura manifestement pas perdu son temps ni son argent avec les frais de dossier.
J'ai du mal à trouver de la jurisprudence sur ce sujet. En connaissez-vous ? Pouvez-vous m'aiguiller ? Merci.
On connait aussi les sanctions pénales d'un TEG usuraire.
Mais voici ma question à travers un exemple : Je prête 1000€ durant 1 an à 5% d'intérêt par an et 1000€ de frais de dossier. Je suis donc en toute hypothèse en pleine usure, puisque le TEG dépassera quoiqu'il arrive le seuil réglementaire de l'usure une fois ces frais intégrés.
Mais Quelle interprétation doit-on donner en ce cas de l'art. 313-4 du code de la consommation :
"Lorsqu'un prêt conventionnel est usuraire, les perceptions excessives au regard des articles L. 313-1 à L. 313-3 sont imputées de plein droit sur les intérêts normaux alors échus et subsidiairement sur le capital de la créance.
Si la créance est éteinte en capital et intérêts, les sommes indûment perçues doivent être restituées avec intérêts légaux du jour où elles auront été payées."
En clair, si la sanction civile d'un TEG erroné consiste à déchoir le prêteur de la stipulation contractuelle d'intérêts (ici 5% à ramener au taux légal en vigueur), qu'en est-il en cas d'usure, non sur le taux d'intérêt mais le TEG, comme dans cet exemple.
D'où ma question : doit-on considérer que les "perceptions excessives" visées dans cet article concernent toutes les sommes devant rentrer dans l'assiette du TEG, donc ces frais, ou les seuls intérêts conventionnels du prêteur ?
On perçoit l'enjeu car dans cette dernière hypothèse, le prêteur n'aura manifestement pas perdu son temps ni son argent avec les frais de dossier.
J'ai du mal à trouver de la jurisprudence sur ce sujet. En connaissez-vous ? Pouvez-vous m'aiguiller ? Merci.
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