Bonjour,
C'est parti; super Mario lance son Quantative Easing !!!
Mais, pour autant, cela ne semble pas forcément gagné :
Début 2013 les banques de la zone euro disposaient d’environ 800 milliards de liquidités à le BCE (pour mémoire à la même époque la masse monétaire M1 était un peu supérieure à 5.000 milliards €).
Or, depuis juillet 2012, le taux de rémunération BCE a été réduit à 0%....pour arriver désormais, depuis le 10 septembre 2014, à moins 0,20% (- 0,20%)
Parallèlement les banques possèdent des titres publics et privés qui - suivant les émetteurs et suivant leurs échéances - leurs apportent une rémunération plus ou moins importante mais cependant toujours positive.
Dès lors, pourquoi, en effet, lesdites banques vendraient-elles ces titres qui leur assurent une rémunération positive (qu’elles n’aurons donc plus) pour immédiatement aller les déposer sur leur compte BCE et alors se voir pénaliser avec une rémunération négative de 0,20% ?
Ce n’est sans doute pas de gaité de cœur que les banques conservent tant de liquidités.
Le problème n’est-elle pas qu’elles manquent de demandes solvables ?
Autrement dit il faudrait que les agents économiques reprennent confiance ce qui entraînerait un regain de consommation et d’investissement et donc d’importantes demandes de financements auprès du secteur bancaire.
Dès lors les excédents de liquidités des banques fonderaient et c’est alors que leurs nouveaux besoins en trésorerie pourraient être satisfaits par le BCE.
Dès l’annonce de la mesure le 22 janvier, des économistes tels Patrick Artus et Daniel Cohen avaient déjà émis des doutes quant à son efficacité.
Cdt
C'est parti; super Mario lance son Quantative Easing !!!
Mais, pour autant, cela ne semble pas forcément gagné :
La BCE donne le coup d’envoi à ses rachats géants de dettes publiques
Selon un « sondage » effectué la semaine dernière par l’agence Reuters auprès d’économistes interrogés, ceux-ci sont toutefois très partagés sur le fait que le programme de rachat d’obligations de la BCE puisse ramener l’inflation vers l’objectif et tout autant sur le fait que cela puisse se faire d’ici à septembre 2016.
Depuis quelques semaines, par ailleurs, des doutes pointent quant à la capacité de la BCE à acheter autant de dettes qu’elle l’ambitionne. Faute de… vendeurs.
.Quant aux assureurs et aux banques, qui détiennent le stock des obligations souveraines de qualité les plus visées par la BCE, ils n’ont pas tellement envie de les céder à l’institut de Francfort.
http://www.lemonde.fr/economie/arti...voi-a-ses-rachats-de-dettes_4588157_3234.html
Début 2013 les banques de la zone euro disposaient d’environ 800 milliards de liquidités à le BCE (pour mémoire à la même époque la masse monétaire M1 était un peu supérieure à 5.000 milliards €).
Or, depuis juillet 2012, le taux de rémunération BCE a été réduit à 0%....pour arriver désormais, depuis le 10 septembre 2014, à moins 0,20% (- 0,20%)
Parallèlement les banques possèdent des titres publics et privés qui - suivant les émetteurs et suivant leurs échéances - leurs apportent une rémunération plus ou moins importante mais cependant toujours positive.
Dès lors, pourquoi, en effet, lesdites banques vendraient-elles ces titres qui leur assurent une rémunération positive (qu’elles n’aurons donc plus) pour immédiatement aller les déposer sur leur compte BCE et alors se voir pénaliser avec une rémunération négative de 0,20% ?
Ce n’est sans doute pas de gaité de cœur que les banques conservent tant de liquidités.
Le problème n’est-elle pas qu’elles manquent de demandes solvables ?
Autrement dit il faudrait que les agents économiques reprennent confiance ce qui entraînerait un regain de consommation et d’investissement et donc d’importantes demandes de financements auprès du secteur bancaire.
Dès lors les excédents de liquidités des banques fonderaient et c’est alors que leurs nouveaux besoins en trésorerie pourraient être satisfaits par le BCE.
Dès l’annonce de la mesure le 22 janvier, des économistes tels Patrick Artus et Daniel Cohen avaient déjà émis des doutes quant à son efficacité.
Cdt