Quantitative Easing (QE) zone euro

Bonjour,

C'est parti; super Mario lance son Quantative Easing !!!

Mais, pour autant, cela ne semble pas forcément gagné :

La BCE donne le coup d’envoi à ses rachats géants de dettes publiques

Selon un « sondage » effectué la semaine dernière par l’agence Reuters auprès d’économistes interrogés, ceux-ci sont toutefois très partagés sur le fait que le programme de rachat d’obligations de la BCE puisse ramener l’inflation vers l’objectif et tout autant sur le fait que cela puisse se faire d’ici à septembre 2016.

Depuis quelques semaines, par ailleurs, des doutes pointent quant à la capacité de la BCE à acheter autant de dettes qu’elle l’ambitionne. Faute de… vendeurs.

.Quant aux assureurs et aux banques, qui détiennent le stock des obligations souveraines de qualité les plus visées par la BCE, ils n’ont pas tellement envie de les céder à l’institut de Francfort.

http://www.lemonde.fr/economie/arti...voi-a-ses-rachats-de-dettes_4588157_3234.html

Début 2013 les banques de la zone euro disposaient d’environ 800 milliards de liquidités à le BCE (pour mémoire à la même époque la masse monétaire M1 était un peu supérieure à 5.000 milliards €).

Or, depuis juillet 2012, le taux de rémunération BCE a été réduit à 0%....pour arriver désormais, depuis le 10 septembre 2014, à moins 0,20% (- 0,20%)

Parallèlement les banques possèdent des titres publics et privés qui - suivant les émetteurs et suivant leurs échéances - leurs apportent une rémunération plus ou moins importante mais cependant toujours positive.

Dès lors, pourquoi, en effet, lesdites banques vendraient-elles ces titres qui leur assurent une rémunération positive (qu’elles n’aurons donc plus) pour immédiatement aller les déposer sur leur compte BCE et alors se voir pénaliser avec une rémunération négative de 0,20% ?

Ce n’est sans doute pas de gaité de cœur que les banques conservent tant de liquidités.
Le problème n’est-elle pas qu’elles manquent de demandes solvables ?

Autrement dit il faudrait que les agents économiques reprennent confiance ce qui entraînerait un regain de consommation et d’investissement et donc d’importantes demandes de financements auprès du secteur bancaire.

Dès lors les excédents de liquidités des banques fonderaient et c’est alors que leurs nouveaux besoins en trésorerie pourraient être satisfaits par le BCE.

Dès l’annonce de la mesure le 22 janvier, des économistes tels Patrick Artus et Daniel Cohen avaient déjà émis des doutes quant à son efficacité.


Cdt
 
"Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens, d'autant plus sévères, qu'ils ne font rien du tout."
 
Oui, ne rien faire n'est surement pas une solution.

Ceci étant votre maxime (ou plutôt celle que vous citez) ne répond pas à mes questions.

Cdt
 
Ce n’est sans doute pas de gaité de cœur que les banques conservent tant de liquidités.
Le problème n’est-elle pas qu’elles manquent de demandes solvables ?

Autrement dit il faudrait que les agents économiques reprennent confiance ce qui entraînerait un regain de consommation et d’investissement et donc d’importantes demandes de financements auprès du secteur bancaire.

il faudrait que les agents économiques reprennent confiance

Là, est le nœud de la question ;à mon avis, s'agit il de reprendre confiance pour les agents économiques, ou bien de remplir les carnets de commandes des entreprises(d'avoir des clients)?
Pour remplir les carnets de commandes ( donc avoir des clients) il faut que le consommateurs(clients) aient de l'argent à dépenser, or la politique actuelle ne raisonne pas en ces termes, mais pense qu'il suffit d'offrir au plus grand nombre des tas de produits et services avec le sourire( la confiance) pour que la consommation redémarre;
Ce genre de raisonnement arrive à demander à chacun de faire un effort sur son budget, ( réduction des retraites, impots en plus, tva augmentée, gel des hausses de salaires) tout en souhaitant que celui dont on vient de diminuer les économies , se jettent dans les boutiques pour acheter...

Alors qu'a l'inverse une augmentation des salaires, une diminution des impots,
entraînerait un regain de consommation
et
donc d’importantes demandes de financements auprès du secteur bancaire.


mais en attendant cela, je ne vois pas pourquoi les banques verraient dans des entreprises aussi novatrices soient elles, une demande solvable, dans une entreprise ayant un carnet de commande vide...

peut être faudrait il que le Qe s'accompagne d'un changement de paradgime sur la politique de l'offre vers la politique de la demande
 
ca consiste en quoi une politique de la demande ? augmenter les salaires ?

non c'est faire marcher l'économie au moyen de l'argent public (donc + de dette, donc a terme plus d'impot). tous ceux qui ne payent pas d'impot sont pour (normal), et comme ils sont majoritaires....

il est grand temps de reduire la voilure sociale, et de reduire les prelevements sociaux en conséquence. nous n'avons plus les moyens de nos ambitions de grandeur, de droit a la santé pour tous, etc....
il faut aussi arreter de laisser les grosses entreprises abuser du systeme (embaucher 150 employés a mi-temps au lieu de 75 plein temps), favoriser les PME (> 95 % des entreprises francaises)).
 
Dernière modification:
C'est plus large que cela; en fait c'est faire en sorte d'accroître le pouvoir d'achat des agents économiques donc de stimuler la demande de consommation et d'investissement.


mon avis puisqu'on ne me le demande pas :biggrin: est le meme qu'en 2012 et rejoint celui de ZRR.

si on veut rendre du pouvoir d'achat aux ménages ,il faut arreter de les ponctionner tous azimuths ( TVA ,IRPP, CSG ,CRDS, ISF , droits successoraux etc......).
corrolaire la baisse des prélèvements ne peut s'accompagner que d'une baisse drastique des dépenses de l'état et des collectivités.
ca passe par une réduction conséquente des surnuméraires : trop d'élus à trop de niveaux , trop de commissions inutiles , de conseillers , produisant trop de normes trop contraignantes qui restreignent l'activité économique et une gestion gabegique ( voir le cas du RSI qui est d'actualité )
nous n'avons pas d'autre choix collectif .

mais bon , comme on ne me demande pas mon avis , je ne le donne pas :biggrin:
 
non c'est faire marcher l'économie au moyen de l'argent public (donc + de dette, donc a terme plus d'impot). tous ceux qui ne payent pas d'impot sont pour (normal), et comme ils sont majoritaires....

pas forcément aux USA et d'autres pays, effectivement, on ne focalise pas sur la dette, qui de toute façon ne sera jamais remboursée, et on relance la consommation, sans augmenter les impôts..même en les baissant

il est grand temps de reduire la voilure sociale,
facile a dire quand on est " au dessus" mais essaye donc de vivre quand tu es retraité à 600 euros/mois.. reduisons, réduisons.. on augmentera encore un peu plus l'emprise de la mafia sur les banlieues...

et de reduire les prelevements sociaux en conséquence.

donc augmentons la dette de la sécu et des caisses de retraites...car ce qui s'appelle en politiquement correct les "prélèvements" ce ne sont que le budget que chacun met de côté pour les mauvais jours...en mutualisant

nous n'avons plus les moyens de nos ambitions de grandeur, de droit a la santé pour tous, etc....

moi cela me paraitrait dynamisant pour le pays, celui qui se présenterait en donnant comme destin national, l'ambition de se redonner ces moyens, cela doperait l'économie, cela donnerait du sens au travail, à la vie, aux études, à se lever le matin; "j'y mets du mien, mais au moins la France rayonnera"

il faut aussi arreter de laisser les grosses entreprises abuser du systeme (embaucher 150 employés a mi-temps au lieu de 75 plein temps), favoriser les PME (> 95 % des entreprises francaises)).

entièrement d accord
 
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