Tomas466
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Voici un point d'étape estival concernant mon portefeuille permanent.
Pour rappel et en quelques mots, j'ai scindé mon patrimoine financier en 5 classes diversifiées d'actifs, chaque poche représentant 20% de l'ensemble. J'adopte une approche majoritairement buy-and-hold : j'achète et je laisse vivre, n'intervenant (en théorie) qu'une fois par an pour rééquilibrer les poches entre elles. J'ai retenu les classes d'actifs suivantes : actions, obligations, monétaire, immobilier et actifs physiques. Il s'agit d'une déclinaison personnelle du concept de permanent portfolio qui est largement documenté par ailleurs. La conviction est la suivante : du fait de la diversification importante, un PP va générer des performances satisfaisantes en période de beau temps tout en limitant la casse les années noires grâce à des "coussins" qui absorbent une partie des baisses.
En premier lieu, un bilan du PEA à date, une enveloppe qui concentre 95% de la poche actions :
J'ai profité de ces dernières semaines pour procéder à un nettoyage d'été. On remarque que :
Pour le reste du PP, je laisse vivre comme prévu les poches monétaire, immobilier et actifs physiques.
Concernant la poche obligations, je suis en train de la retravailler, pour 3 raisons principales :
À suivre !
Pour rappel et en quelques mots, j'ai scindé mon patrimoine financier en 5 classes diversifiées d'actifs, chaque poche représentant 20% de l'ensemble. J'adopte une approche majoritairement buy-and-hold : j'achète et je laisse vivre, n'intervenant (en théorie) qu'une fois par an pour rééquilibrer les poches entre elles. J'ai retenu les classes d'actifs suivantes : actions, obligations, monétaire, immobilier et actifs physiques. Il s'agit d'une déclinaison personnelle du concept de permanent portfolio qui est largement documenté par ailleurs. La conviction est la suivante : du fait de la diversification importante, un PP va générer des performances satisfaisantes en période de beau temps tout en limitant la casse les années noires grâce à des "coussins" qui absorbent une partie des baisses.
En premier lieu, un bilan du PEA à date, une enveloppe qui concentre 95% de la poche actions :
J'ai profité de ces dernières semaines pour procéder à un nettoyage d'été. On remarque que :
- l'ETF monde (CW8) qui est orienté grandes capitalisations dans 24 pays (hors émergents) présente quasiment les mêmes performances à date que les deux ETF petites et moyennes capitalisations (RS2K et MMS), sachant que j'ai investi à peu près à la même époque. Pas de regret à avoir sur le sujet ! Et une confirmation que le World peut être largement suffisant dans une approche ultra simplifiée
- l'ETF émergents (PAEEM) a moins performé ces dernières années, en phase avec le marché mondial
- l'ETF dividendes (SEL) que j'avais retenu pour appréhender l'approche présente la performance la plus faible, mais cela s'explique évidemment par le versement régulier de coupons. Le rendement sur les 12 derniers mois est correct à 5,2% (0,25 € par part en décembre 2020 + 0,59 € en juillet 2021) sans être folichon. Je vais probablement vendre la ligne sur un plus haut et la ventiler sur le reste, je n'ai pas vraiment de stratégie dividendes à développer, c'était surtout pour voir comment ça fonctionnait
- l'investissement dans AI date de 2019, c'est donc plus récent que celui dans les ETF, ce qui explique un PRU à 120. C'est une valeur défensive que je compte conserver et peut-être même renforcer
- pour TTE, je quitte l'univers du buy-and-hold pour m'autoriser des allers-retours en fonction des cycles de l'économie. Mon premier PRU était à 52, vive la crise sanitaire qui est passée par là !
- enfin ASML est une acquisition très récente suite à l'excellente description de notre ami Poam : quasiment +15% en 5 semaines, ça fait presque peur, mais je tente l'aventure du fait des perspectives et de l'état actuel du marché des composants électroniques
Pour le reste du PP, je laisse vivre comme prévu les poches monétaire, immobilier et actifs physiques.
Concernant la poche obligations, je suis en train de la retravailler, pour 3 raisons principales :
- je suis parti du principe qu'il n'était pas évident d'investir en direct dans des obligations quand on est un particulier, ce qui reste vrai à aujourd'hui. Néanmoins il existe des fonds qui permettent de s'exposer à des obligations, soit souveraines soit de sociétés, y compris haut rendement, et ça me semble être une bonne alternative, sous réserve que le gestionnaire du fonds fasse correctement son travail. Je vais plutôt m'orienter vers des fonds majoritairement investis dans des obligations d'entreprises pour minimiser l'impact d'une remontée possible des taux d'emprunt sur les dettes souveraines
- j'ai utilisé les fonds euros en tant que "proxi" : ce n'est pas tout à fait vrai quand on bascule dans l'univers des fonds en euros boostés qui sont faiblement composés d'obligations. Par exemple ALT2 chez Spirica est placé à 64% en immobilier, ce qui me surexpose à l'immo
- enfin on sait tous que les rendements des fonds en euros ne font que diminuer d'année en année. Il est donc temps de diversifier, au moins partiellement, d'une part pour retrouver un peu de performance potentielle, d'autre part pour bénéficier le cas échéant de taux plus élevés du fait de la présence d'UC
À suivre !