Portefeuille permanent de Tomas466

Tomas466

Contributeur régulier
Pour faire suite notamment à cette discussion : https://www.moneyvox.fr/forums/fil/comment-repartir-son-portefeuille-permanent.37661/

Je rappelle la stratégie retenue dans le cadre de mon permanent portfolio ou portefeuille permanent à 5 classes d'actifs :

- 20% actions : dans un PEA, 60% ETF monde (pour l'exposition aux principaux marchés) + 10% ETF émergents (pour capter les économies en développement) + 15% actions françaises en direct (pour apprendre à gérer un portif actions, pour l'instant c'est Total et Air Liquide) + 15% ETF Europe à fort dividende (pour... les dividendes)
- 20% obligations : difficile d'investir en direct quand on est un particulier, donc en AV via des fonds en euros qui ont le mérite d'être à capital garanti
- 20% de cash : livrets fiscalisés et non fiscalisés, comptes à terme, comptes courants hors poche quotidienne
- 20% d'immo (hors RP que j'exclus) : 50% SCPI en AV + 50% crowdfunding immo
- 20% d'actifs physiques : 40% or physique + 10% or ETF (pour faciliter les rééquilibrages) + 50% objets de collection

L'année 2019 sera un bon cru pour le PP :

- la poche actions termine sur du +25% pondérés
- la poche obligations va inexorablement baisser, je prends l'hypothèse pour le moment que les fonds en euros dans lesquels j'ai investi vont rapporter +2,4%
- la poche cash ne fait pas mieux qu'un livret A en ces périodes de taux bas, soit +0,7%
- la poche immo devrait terminer à +6,5%, soit +3,9% de SCPI et +9,1% de CFI
- la poche actifs physiques est largement boostée par la hausse des métaux précieux, soit un peu plus de +19% en pondéré

On s'approche donc des +10,7% bruts annuels en 2019 (hors dividendes perçus de la poche actions).

Si pas de nouvel investissement dans le PP, il faudrait vendre un peu d'actions et d'actifs physiques pour rééquilibrer le portefeuille et revenir à 5 poches de 20% du total chacune. Et ensuite on laisse vivre une année de plus :)
 
Intéressant, merci de m'avoir redirigé vers cette stratégie que je ne connaissais pas, qui somme toute est logique dans une démarche sans à priori.
Je perçois la simplicité et l'efficacité de séparer équitablement des compartiments décorrélés et de s'en occuper qu'une fois par an, mais je suis biaisé sur les pondérations.

- les poches cash et obligations me semblent trop similaires, dans le sens où l'on parle de produits qui sont stables, sauf erreur de ma part (en regardant 3 fonds euros dont j'ai les données historiques, il apparaît une décroissance linéaire relativement stable depuis 30ans; je manque peut-être de données. Le livret A a aussi évolué vers la décroissance, avec plus de variations, mais connaissant le taux en avance rend sûr sa performance)
- sans PEA, je dois attendre plusieurs années afin de pouvoir retirer sans entraîner sa clôture (je ne compte pas avoir recours au PEA-PME en réponse). Le rééquilibrage du PEA vers les autres poches pénalise les gains de 17.2%
- dans une vision long-terme, l'abattement annuel de 4600€ sur les gains retirés d'une l'AV devrait permettre de mieux transvaser les PV de la poche action vers les autres, vu que le PP présenté fonctionne annuellement
- je ne me vois pas acheter/ranger/entretenir des objets de collection à la hauteur de 10% et voyager avec

Cela m'amène plusieurs questions :
- Existe-t-il des alternatives viables permettant de dématérialiser toute la poche actifs physique ? ETF seules ?
- Comment trouver une solution provisoire pour attendre les 5/8 ans d'ancienneté de contrat permettant de redistribuer les PV actions en évitant des frais excessifs ?
- Quelles sont les meilleurs contrats de compte à terme ?
- Pourquoi ne pas miser sur au moins la moitié des entreprises du CAC40 pour lisser le risque des actions françaises ? Graphique tiré de "Le guide de l’investisseur intelligent" de Nalo :

Annotation 2020-08-10 214742.png

Merci (je rappelle que je débute et que je réfléchi sur la base de ce que j'ai pu apprendre jusqu'à présent)
 
De bonnes remarques ! :) Quelques éléments de réponse (qui ne sont que ça à ce stade, c'est à chacun de se faire sa propre idée, l'apprentissage est important pour se forger une conviction et s'y tenir dans le temps) :

Je perçois la simplicité et l'efficacité de séparer équitablement des compartiments décorrélés et de s'en occuper qu'une fois par an, mais je suis biaisé sur les pondérations.
Le concept initial du permanent portfolio de Harry Browne est basé sur 4 compartiments (cash, obligations, actions, or) ayant chacun un poids identique de la somme investie, soit 25%. J'ai adapté le PP à ma sauce pour introduire une cinquième poche, à savoir l'immo, en phase avec mes attentes, d'où les 20% pour respecter l'idée originelle. Par ailleurs, à l'intérieur de chaque poche, on peut faire plus simple et ne retenir qu'un seul support (c'est là aussi le concept initial), personnellement j'ai voulu aller plus loin.

Il y a eu d'autres théorisations où les pondérations ne sont pas identiques : rien n'empêche de le faire ! L'idée est de définir une répartition puis de s'y tenir au fil du temps pour réduire la volatilité.

- les poches cash et obligations me semblent trop similaires, dans le sens où l'on parle de produits qui sont stables, sauf erreur de ma part (en regardant 3 fonds euros dont j'ai les données historiques, il apparaît une décroissance linéaire relativement stable depuis 30ans; je manque peut-être de données. Le livret A a aussi évolué vers la décroissance, avec plus de variations, mais connaissant le taux en avance rend sûr sa performance)
Dans le concept PP initial, le "cash" s'entend comme "obligations d'état à très court terme" (c'est à dire le loyer de l'argent à 3 mois par exemple) et les "obligations" comme "obligations d'état à long terme" (par exemple 10 ou 15 ans). Ce que j'ai retenu est une adaptation propre au contexte français, du fait des produits existants et de la difficulté pour un particulier d'investir dans des obligations en direct. Ceci étant le rôle de ces deux poches est généralement d'amortir les variations des deux autres : en backtest sur 15 ans, le PP n'est négatif qu'une seule fois, en 2008, année où la poche actions a pris cher et où l'or a baissé. Dans ce cas il faut mieux s'en sortir avec -1% qu'avec -15% ou -20%, et on se dit que le livret A et les fonds euros ne sont finalement pas si mauvais que ça.

- je ne me vois pas acheter/ranger/entretenir des objets de collection à la hauteur de 10% et voyager avec
Ça s'entend, pour ma part c'est directement en lien avec certains investissements réalisés précédemment et déjà présents dans mon patrimoine. L'idée reste de décorréler les compartiments le plus possible.

- Existe-t-il des alternatives viables permettant de dématérialiser toute la poche actifs physique ? ETF seules ?
Oui, il est possible d'investir dans de l' "or papier" via un ou des ETF. Personnellement j'ai fait le choix d'investir physiquement la majeure partie de la poche pour matérialiser une partie de mon patrimoine (c'est aussi ça, la diversification, et puis ça rassure mon côté goldbug ;) ), mais en retour j'ai besoin d'un bout de coffre-fort à la banque.

- Comment trouver une solution provisoire pour attendre les 5/8 ans d'ancienneté de contrat permettant de redistribuer les PV actions en évitant des frais excessifs ?
Un Compte Titres Ordinaires ? (en ouvrant un PEA en parallèle avec une petite ligne pour le faire vieillir)

Je crois qu'il est également possible dans certaines AV d'investir dans des ETF, voire directement dans une sélection d'actions. Attention aux frais, bien évidemment.

- Quelles sont les meilleurs contrats de compte à terme ?
Les taux ont fortement baissé ces dernières années, on trouve au mieux du 1,2% bruts annuels sur 3 ans. Il existe des comparatifs en ligne, même s'il y a de moins en moins d'offres du fait du contexte actuel de taux bas.

- Pourquoi ne pas miser sur au moins la moitié des entreprises du CAC40 pour lisser le risque des actions françaises ?
Les ETF retenus répliquent un indice, et sont composés par défaut de multiples valeurs. Je n'ai que deux petites lignes d'actions françaises qui représentent 15% de 20% de mon patrimoine investi dans le PP, soit 3% du total général : je prends le risque de n'avoir que deux valeurs :) C'est davantage pour apprendre qu'autre chose. Il est tout à fait envisageable de placer 100% de la poche dans un ETF France, Euro ou World et de ne pas aller plus loin, ou à l'inverse d'adapter et de se constituer un portefeuille de 10-20 lignes.
 
Dernière modification:
Merci pour la réponse exhaustive (je viens d'avoir une révélation musicale dans le sens où le PP m'apparaît comme une superposition d'harmoniques où ceux de rang faible sont les obligations et le reste de rang plus élevé, le but étant d'équilibrer certaines gammes de fréquences ~ mastering financier ? :unsure:).

Si j'ai bien compris le PP est mis à mal seulement si au moins 2 des poches sont trouées, situation que j'ai compris comme peu probable, vu la décorrélation... et puis comme tu l'as déjà mentionné, -1% est très supportable.

N'ayant pas de socle en finance, je suis attiré par une approche plutôt optimisation (mathématique). Le modèle des poches me convient bien, mais il n'y pas de raison particulière pour que des poids de 1/N maximisent le rendement long terme étant donné un seuil max. de perte annuelle (une sorte d'acceptabilité). Car même si c'est bien d'être toujours dans le positif, subir -5% ne me dérangerait pas trop si ledit backtest me donne une "certitude" que le rendement global à long terme est meilleur. En tout cas je voudrais m'assurer de mettre un bon nombre de krachs dans ces tests et commencer à rechercher des poids "optimaux" (en cross-validation, bien sûr, je ne voudrais pas me retrouver avec des valeurs qui fonctionnent très bien pour une période donnée mais mal pour une autre).

Et comment/peut-on savoir si les livrets et fonds euros vont continuer à chuter ? C'est d'autant moins d'épaisseur d'isolation pour se protéger des éventuelles notes en crescendo provenant des actions par ex., et donc des négatifs potentiels de plus en plus piquants. S'il n'y pas de remplacement tout aussi "sûrs" à ces problèmes à l'horizon, je doute l'utilité du backtesting qui s'intéresse à quand cela allait mieux pour ces placements qui encaissent la variabilité.

Oui, il est possible d'investir dans de l' "or papier" via un ou des ETF

Entendu ! Je serais l'enfant le plus heureux dans Willy Wonka. Je pense que c'est sympa d'avoir de l'or physiquement, qui plus est inoxydable, mais je vais plus regretter qu'autre chose ayant la bougeotte.

mais en retour j'ai besoin d'un bout de coffre-fort à la banque.
Tu dois sans doute le savoir, il me semble que pas de conseiller = pas d'accès :/

Je n'ai que deux petites lignes d'actions françaises qui représentent 15% de 20% de mon patrimoine investi dans le PP, soit 3% du total général
C'est très tentant de jouer un peu lorsqu'on maîtrise, la facilité doit devenir ennuyeuse. En tout cas, je sens ce choix d'entreprises comme un choix de conviction.

Est-il possible qu'un ETF soit réajusté sur l'échelle de risque 1-7 ou bien des facteurs intrinsèques feraient que ce risque reste constant ? Je doute de cette 2ème possibilité mais je préfère demander.

Comment réaliser un backtest pour les nuls ? 😅

En tout cas, j'ai encore à lire ayant oublié le CTO.
 
Si j'ai bien compris le PP est mis à mal seulement si au moins 2 des poches sont trouées, situation que j'ai compris comme peu probable, vu la décorrélation... et puis comme tu l'as déjà mentionné, -1% est très supportable.
À mon sens un PP est tout indiqué quand on veut :

- mettre en place une stratégie de diversification à l'aide de bases simples et facilement compréhensibles
- profiter du mieux possible des différents cycles économiques
- diminuer la volatilité globale, au prix bien évidemment d'un moindre rendement au fil du temps, et donc éviter les années "noires" qui font généralement très peur au grand public ("la bourse on peut tout perdre, très peu pour moi" -> 75% du patrimoine est investi dans autre chose)
- ne requérir qu'une action annuelle de la part de l'investisseur (approche "lazy" : j'achète, je laisse vivre et je regarde de temps en temps ce que ça donne)

Celui que j'ai constitué est un peu plus compliqué et un peu moins lazy, mais il reste fidèle à l'esprit initial et m'a permis d'accroître mes connaissances en matière d'investissement tout en étant réparti sur un plus grand nombre de supports.

N'ayant pas de socle en finance, je suis attiré par une approche plutôt optimisation (mathématique). Le modèle des poches me convient bien, mais il n'y pas de raison particulière pour que des poids de 1/N maximisent le rendement long terme étant donné un seuil max. de perte annuelle (une sorte d'acceptabilité).
C'est juste, 1/N est arbitraire et probablement retenu par l'auteur pour paraître encore plus simple d'accès : si j'ai 20 k€ à investir, je mets 5 k€ dans chaque compartiment, et c'est parti.

Car même si c'est bien d'être toujours dans le positif, subir -5% ne me dérangerait pas trop si ledit backtest me donne une "certitude" que le rendement global à long terme est meilleur
Dans ce cas il faut jouer avec les pondérations et optimiser l'approche. Mes lectures m'indiquent que la solution consiste généralement à surpondérer la poche actions, mais il n'y a bien évidemment aucune certitude, et c'est à chacun de savoir où il souhaite placer le curseur.

Et comment/peut-on savoir si les livrets et fonds euros vont continuer à chuter ? C'est d'autant moins d'épaisseur d'isolation pour se protéger des éventuelles notes en crescendo provenant des actions par ex., et donc des négatifs potentiels de plus en plus piquants.
On ne peut pas le savoir ! On est depuis plusieurs années en période de taux bas, les "coussins" rapportent donc moins. Mais dans certaines situations critiques, les 0,5% nets d'impôts du livret A peuvent sauver la mise, ou en tout cas une partie... C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai ajouté une poche immo, qui présente de façon intrinsèque plusieurs caractéristiques inhérentes aux poches cash et obligations du fait de la structure du marché français, tout en procurant un rendement un peu supérieur, même si lentement décroissant lui aussi.

Tu dois sans doute le savoir, il me semble que pas de conseiller = pas d'accès :/
Oui, et les frais de location ne font que monter ces dernières années, probablement parce que les réseaux bancaires veulent se débarrasser du service à plus ou moins long terme. Actuellement j'estime que le couple contraintes/risques reste favorable à la location d'un compartiment de coffre. Ceci étant l'or est dense (1700 euros les 31 grammes aujourd'hui) et peut donc s'emporter avec soi facilement.

Est-il possible qu'un ETF soit réajusté sur l'échelle de risque 1-7 ou bien des facteurs intrinsèques feraient que ce risque reste constant ? Je doute de cette 2ème possibilité mais je préfère demander.
Un ETF réplique automatiquement un indice, une valeur ou un panier de valeurs : le risque est donc celui du support répliqué. Un ETF d'un produit monétaire sera toujours en DICI 1, alors qu'un ETF qui réplique un panier d'actions très volatiles sera toujours en DICI 6 ou 7.

Comment réaliser un backtest pour les nuls ? 😅
En téléchargeant les différents historiques des supports sur lesquels on souhaite investir, puis en jouant avec un tableau Excel (par exemple) pour calculer les évolutions annuelles et les appliquer poche par poche à une valeur initiale donnée, avec rééquilibrage régulier ou non.

Il me semble également qu'il existe des simulateurs en ligne où on peut librement choisir ses supports et les pondérations, mais je n'ai pas gardé les liens.
 
Je tenais à rajouter qu'en fait, il faut être vigilant sur les ETFs de matières premières car, très souvent ne les détenant pas physiquement à cause du stockage/péremption, ils ont recours à des techniques particulières d'achats à une date fixée/annulation. Le problème c'est que le fournisseur se couvre, donc le tracker ne suit pas le cours correctement (regardez contango & backwardation). Prendre un ETF Or sans regarder si le tracker en possède physiquement pose ce risque.
 
C'est juste. Me concernant, la poche or est majoritairement investie en physique, et seule une petite partie à travers un tracker (en fait un certificat) pour les rééquilibrages annuels. C'est donc peu important en valeur, mais ça peut le devenir pour quelqu'un qui ne serait investi qu'en "or papier".
 
Bonjour, je déterre le sujet, intéressant:
C'est juste. Me concernant, la poche or est majoritairement investie en physique, et seule une petite partie à travers un tracker (en fait un certificat) pour les rééquilibrages annuels. C'est donc peu important en valeur, mais ça peut le devenir pour quelqu'un qui ne serait investi qu'en "or papier".
Pourquoi de l'or physique et pas un ETF "or physique" comme GBS (GB00B00FHZ82)? La fiscalité resterait plus douce pour l'ETF en CTO je pense. Et où acheter? En lingots? Pièces? Ou virtuel comme le proposait Cortal Consors à l'époque (récupérable en physique à la demande).
 
Il s'agit d'une situation préalable à la définition de la stratégie PP à 5 compartiments. Idem pour les objets de collection, que je possédais déjà avant partiellement. J'ai donc adapté le concept à ma situation.

Si c'était à refaire, j'irais probablement sur une répartition plus équilibrée entre ETF backé en physique en CTO et or physique. Ceci étant la possession d'or rassure mon côté goldbug anti-système ;) Et puis les dernières années n'ont finalement pas été si mauvaises. Quoi acheter ? Ce qui est facile à revendre et qui se trouve donc facilement quand on est acheteur : des pièces de 20 francs type Napoléon, Croix Suisse ou Marianne Coq. Où acheter ? Les premières auprès d'un professionnel (si on n'en possède pas déjà et pour se faire l’œil), les suivantes auprès de particuliers sérieux.
 
Le bilan de l'année : mon portefeuille permanent termine sur une performance satisfaisante de +7,3% bruts en 2020.

Je n'ai fait aucune manipulation au cours de l'année. Bon ce n'est pas tout à fait vrai, puisque j'ai renforcé à deux reprises la poche actions en mars et en avril (pas au plus bas de la crise sanitaire mais pas loin) grâce à des liquidités que j'ai pu dégager par ailleurs. J'aurais pu ne pas le faire : l'esprit d'un PP veut qu'on ne réalise qu'une série de rééquilibrages en tout début d'année, et qu'on laisse vivre le reste de l'année sans s'en préoccuper. J'avoue avoir voulu profiter un minimum des soldes sur les actions :money_mouth: Ceci étant, je ne tiens pas compte de ce renforcement dans les +7,3%, qui est donc la performance exprimée pour le capital présent au 1er janvier 2020.

(pour ceux qui veulent savoir : le renforcement seul a fait +25% en 8/9 mois, c'était donc pas trop mal vu et j'aurais même dû investir davantage ;))

Dans le détail :

- la poche actions est quasi à l'équilibre : si l'ETF monde, l'ETF émergents et Air Liquide ont progressé de +6% à +8%, Total et l'ETF dividendes ont bu la tasse (-28% et -15% respectivement). Le résultat est tout juste positif compte tenu du poids des lignes, soit +0,7%

- la poche obligations : hypothèse de +2,4% pour les fonds en euros, comme en 2019 puisque c'est ce qui semble se dégager des premières annonces des assureurs

- la poche cash ne fait toujours pas beaucoup mieux qu'un livret A, soit +0,8% grâce à des comptes à terme notamment, mais c'est le but recherché

- la poche immo termine à +6,5%, soit +4,4% issus des SCPI (j'ai une année entière de recul désormais) et +8,5% de CFI (là aussi j'ai davantage de recul compte tenu des projets remboursés en 2020)

- la poche actifs physiques est bien boostée par les métaux précieux (or +16%, argent +37%), et je tiens également compte d'une revalorisation de quelques objets de collection, soit un peu plus de +26% en pondéré

Le rééquilibrage de début d'année consiste donc à vendre ce qui dépasse de 20% dans les poches qui ont bien performé pour compléter les poches qui ont le moins progressé et ainsi revenir à un cinquième du capital pour chaque classe d'actifs.

Pour précision : les performances sont exprimées hors fiscalité et hors prise en compte des dividendes. Par contre certains frais de gestion sont inclus (fonds en euros par exemple).
 
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