Pas d'impôt nouveau qu'ils disaient

et celui dont il est question est un ancien ministre socialiste du budget .
finalement il savait bien calculer mais juste à titre perso….:devilish::mad:
Il n'est pas le seul :
Ayrault : 15 000€ par mois.
2 fois ministre, dont 1er ministre, c'est 2 fois une retraite de ministre.
Mais c'est pas tout : Maire, président d'agglomération (je l'avais oubliée celle-là), conseiller général, député, président de groupe à l'assemblée nationale.
A chaque fois, des retraites qui s'additionnent.
Avec, au final, sa retraite d'enseignant qui vient ajouter quelques miettes au dessus de ce magot!
 
Gardons à l'esprit que le pays a dépassé les 1000 milliards de prélèvements publics en 2017, à comparer à 670 en 2002, et qu'il est prévu 1070 milliards en 2019 (sachant que la réalité pourrait être supérieure puisque ça n'est que des prévisions à ce stade). Il n'y a donc aucune pause fiscale ni aucune baisse de prélèvements en vue, même imaginée en rêve, même promise dans les médias, même "assumée" la main sur le coeur à une tribune, malgré ce qui est raconté par nos clowns en poste au plus haut du pouvoir.

Dès lors on comprend mieux la volonté maladive du système en place de taxer tout ce qui bouge encore.
 
L'électeur ne peut choisir que pour différentes teintes de socialisme depuis 40 ans (affirmé à gauche, honteux à droite, mou au centre, morbide à l'extrême gauche et national à l'extrême droite)

je ne suis pas d'accord sur la caractérisation de "socialisme", mais en tout cas vous vous trompez sur les 40 ans;
11. La Nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
Ceci est inscrit dans la constitution il y a 73 ans... par De Gaulle.... Sans doute pour vous, le péché originel?
et si on s'en tenait à cela, il n'y aurait pas de troubles et un développement harmonieux, entre autre par un impôt plus juste, et une vraie répartition;

) dont le principe est toujours de prélever davantage sur X pour redistribuer plus à Y,
eh non, depuis au moins 30 ans, on en prend de moins en moins ,à ceux qui en ont beaucoup( que cela soit entreprises ou particuliers)
Je me souviens biens des années 1978-1984 où la tranche d'imposition supérieure était à 57,6%; et même à 65% pendant la période 1981-1982 ..il y avait plus de tranches, l'impôt était plus progressif et la répartition était meilleure; (le gâchis étant sans doute le même) Je ne suis pas pour revenir à ces taux, cependant nettement augmenter le nombre de tranches serait sans doute une piste de réfléxion;
 
N'empêche que dans l'esprit des Français, et dans les actes de leurs hommes politiques, la justice sociale revient toujours à jouer au Robin des Bois : imposer fortement les riches (ou les moins pauvres) pour donner des miettes aux plus pauvres. Les autres pistes sont rarement explorées.
 
ou les moins pauvres)

c'est bien ca le problème ...quelle est la définition des " riches " .

et sont ils devenus riches par héritage , ou par leur travail et leurs qualités propres ?

parce que si devenir riche par ses propres qualités devient un problème alors plus personne ne voudra entreprendre dans notre pays ….
 
Le problème n'est peut-être pas de devenir riche, mais d'en abuser au delà de l'entendement!
Un Ghosn qui gagne 15 M€ par an avait-il besoin de piquer dans la caisse pour en avoir encore plus?
Un Fillon qui brasse des sommes considérables avait-il besoin d'en rajouter en employant fictivement femme et enfants?
La liste est tellement longue que tout ceci devient insupportable pour qui n'arrive plus à finir son mois, que l'on traite de Gaulois, et qu'il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot!
 
Ceci est inscrit dans la constitution il y a 73 ans... par De Gaulle.... Sans doute pour vous, le péché originel?
Je retenais 40 ans parce que c'est grosso modo le début de la fin, la période où Mitterrand a ouvert les vannes de la dépense publique en mode "après moi le déluge" (les budgets de la nation étaient équilibrés jusqu'à VGE/Barre à peu près). Le déluge, on y est.

eh non, depuis au moins 30 ans, on en prend de moins en moins ,à ceux qui en ont beaucoup( que cela soit entreprises ou particuliers)
Le problème n'est pas tant de savoir combien on prend et à qui on prend, et ce qu'il y aurait comme "équité" ou "humanité" dans les clés de répartition. Le sujet à mon sens est de définir le périmètre de ce que doit financer la collectivité, c'est à dire le rôle de l'État et des pouvoirs publics en général, et de voir *ensuite* comment on le finance puis comment on l'adapte lorsque les recettes varient (ce que font d'autres pays avec apparemment davantage de facilité). Mais non, en France, on redistribue sans compter quand le contexte est favorable -- alors qu'il faudrait justement stocker -- et on se retrouve en slip quand le contexte se retourne... Et pour cause : si on listait les domaines d'intervention de la puissance publique aujourd'hui, je pense qu'on aboutirait très très très loin de l'esprit original de ce qui est inscrit dans la Constitution.

Ce sujet n'est jamais vraiment débattu sainement. On préfère attaquer "les riches", ou "les élus" ou "les immigrés" ou "les retraités" ou "l'Europe" ou "la mondialisation", ou n'importe qui d'autre. C'est pratique : ça permet de ne pas prendre de hauteur dans l'explication des processus en place, ce qui amène à rejeter la faute sur quelqu'un d'autre pour surtout ne rien faire évoluer et éventuellement récupérer un peu de bénéfice pour soi au passage. Les partis politiques l'ont bien compris : ils se positionnent pour X et contre Y (et inversement en face), en simplifiant volontairement le débat avec des étiquettes grossières dignes des meilleures techniques de manipulation des foules, ce qui fait perdurer le système sans le remettre en cause. Les rentes continuent, y compris pour eux, on lâche un peu de lest avec une niche par ci ou une exonération par là quand c'est chaud, et tout va bien jusqu'à la fois d'après. Difficile d'imaginer autre chose quand on est cerné de collectivistes...
 
Les partis politiques l'ont bien compris : ils se positionnent pour X et contre Y (et inversement en face), en simplifiant volontairement le débat avec des étiquettes grossières

Et ils sont aidés en cela par la plupart des journalistes assoiffés de sensationnel, d'anecdotes croustillantes et de phrases assassines. Je suis consterné de voir que, à la télé, chaque fois qu'un homme (ou une femme) politique, quel qu'en soit l'orientation, essaie d'approfondir une idée ou de mener à bout un raisonnement les autres participants, le journaliste-modérateur en premier, manifestent des signes d'impatience, lui coupent la parole pour poser des questions du genre "Alors vous êtes contre un tel", "Ça veut dire que vous soutenez l'extrême-quelque chose", "Oui, mais quand vous étiez au pouvoir..."...

Comment voulez-vous avancer en étant empêtré dans des débats, pas d'idées, mais d'étiquettes et de personnages ?
 
Retour
Haut