Pas d'impôt nouveau qu'ils disaient

Il paraît que Ségolène aurait déclaré que si elle avait été aux commandes ces derniers temps les choses se seraient passées différemment... :ROFLMAO:

Ils n'ont peur de rien ! La fameuse "hontectomie" chère à h16.
 
Il paraît que Ségolène aurait déclaré que si elle avait été aux commandes ces derniers temps les choses se seraient passées différemment... :ROFLMAO:.

oui Marine , Jean luc , Nicolas , François et les autres aussi auraient fait autrement ....reste à savoir si ca n'aurait pas été pire .....:confused:
 
Le problème n'est pas tant de savoir combien on prend et à qui on prend, et ce qu'il y aurait comme "équité" ou "humanité" dans les clés de répartition. Le sujet à mon sens est de définir le périmètre de ce que doit financer la collectivité, c'est à dire le rôle de l'État et des pouvoirs publics en général, et de voir *ensuite* comment on le finance puis comment on l'adapte lorsque les recettes varient
Non ,justement, je ne suis pas d'accord avec cette vue;
Supposons une maladie génétique guérissable par traitement pour l'individu porteur, mais tout de même transmissible, et un autre traitement qui amène aussi à la guérison, mais qui en plus sauve la descendance de ce gène néfaste;((évidemment plus cher)

Si nous tombons d 'accord sur le périmètre de prise en charge de ces traitements sous une forme ou une autre par la collectivité, par soucis entre autre de ne pas culpabilisé le malade, alors,
Si on applique la méthode d'adapter la prise en charge lorsque les recettes varient , le malade porteur génétique "riche" s'émancipera de la restriction de la prise en charge et guérrira et aura une descendance saine, alors que le "pauvre" engendrera de futurs malades;
Il faut bien partir de l'équité et de l'humanité et pas des contraintes des recettes;et la seule solution dans ce cas serait de "prendre" à l'un pour sauver l'humanité de ce gène néfaste;
 
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Un exemple comme souvent extrême et qui joue avec les sentiments et la culpabilisation (maladie, souffrance, mort, les méchants riches qui guérissent mais pas les gentils pauvres, etc.) pour orienter les débats.

Si on suit votre raisonnement, cela signifie donc que tout système de santé qui ne serait pas autant collectivisé que celui de la France soignerait moins bien la population. Or on vit très bien (et même parfois mieux et plus longtemps) dans de nombreuses nations développées, sans pour autant prélever 46% du PIB national chaque année, avec en prime une saturation totale des services des urgences, une démotivation des médecins généralistes, des déserts médicaux croissants, un déremboursement des soins et des médicaments chaque année qui passe et une fonction publique hospitalière au bord de la crise de nerfs. Et une augmentation de la taxe sur les mutuelles de 40% histoire de ne pas perdre la main, qui évidemment, ne se répercutera pas du tout du tout du tout sur l'assuré final, juré craché parole de sénateur et vazy que jt'embrouille...

Beaucoup de gens disent : "taxons davantage X, Y et Z car je trouve ça juste et équitable pour telle et telle raison". Je dis simplement : "et si on dépensait moins et mieux comme le font tous nos voisins européens, pour des résultats équivalents voire meilleurs, et des niveaux de vie très similaires voire meilleurs là aussi ?"

Par exemple, faut-il que la collectivité (c'est à dire nous tous) déverse chaque année 30 milliards d'euros dans le fonctionnement d'associations ?
 
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Or on vit très bien (et même parfois mieux et plus longtemps) dans de nombreuses nations développées,

j'adore le "on" ; de qui s'agit il dans ces pays? qui? le "on" cache la diversité et il me semble que même en France, l'espérance de vie d'un cadre est supérieure à celle d'un non cadre... alors il faudrait distinguer dans le "on"

Mais la santé est symptomatique: plus on avance, plus les budgets et investissements à mettre en oeuvre sont lourds et plus le temps entre la recherche et la mise en oeuvre des thérapies se restreint;
Un cachet de certaines biothérapies coute 50 000 euros l'unité et est à prendre chaque semaine... Que fait la société: elle ne décide de soigner aucun malade, tant que le prix ne devient plus abordable?
On ne soigne que ceux qui ont les moyens? on fait gratuit pour tout le monde? on fait prix proportionnel aux moyens?

Il ne s'agit pas là de savoir si le citoyen est à égalité lorsqu'il achète le dernier gadget connecté mais simplement de l'égalité de la condition de l'être humain face à une technique de soins.... que proposez vous?
1-on ne soigne personne en attendant que le traitement baisse de prix?
2-on fait gratuit pour tout le monde...donc on cotise?
3-un prix proportionnel aux moyens... (difficile pour des cachets à 50 000 euros l'unité)
4-la jungle...
Pour ma part je prends le 2;
 
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On ne soigne que ceux qui ont les moyens? on fait gratuit pour tout le monde? on fait prix proportionnel aux moyens ?
Cela dépend essentiellement de la solution retenue par l'industrie pharmaceutique, ainsi que du dispositif de prise en charge par la collectivité ; ainsi, il existe (ou plutôt existait) des spécialités qui sont tombées en désuétude malgré leur efficacité qui, en raison d'un dé-référencement (une décision de ne plus rembourser) des organismes sociaux ont conduit certains labos à ne pas poursuivre la production de certaines molécules

Nous avons vécu en Afrique, et il était commercialisé un produit nommé Acerbine ; c'était un produit très efficace contre les brûlures de la peau (un coup de soleil peut devenir sérieux sous les tropiques) et sans contre-indication notoire ....

Cela doit bien faire 30 ou 40 ans, que ce produit aura disparu, à supposer qu'il soit encore référencé dans le Vidal ...

Il ne s'agit pas là de savoir si le citoyen est à égalité lorsqu'il achète le dernier gadget connecté mais simplement de l'égalité de la condition de l'être humain face à une technique de soins.... que proposez vous?
1-on ne soigne personne en attendant que le traitement baisse de prix?
2-on fait gratuit pour tout le monde...donc on cotise?
3-un prix proportionnel aux moyens... (difficile pour des cachets à 50 000 euros l'unité)
4-la jungle...
Pour ma part je prends le 2;
Tout dépend un peu si l'affection est contagieuse ou non ....

Il y a des affections qui ne se propagent pas pour créer des pandémies, et donc infectées des zones de populations, quels que soient leurs moyens ; dans ce cas, les laboratoires vont retenir une solution de type 3

Pr contre, et si l'affection est fortement contagieuse, alors il y a de fortes chances pour que ce soit la solution 2 qui soit retenue ...
 
moietmoi, vous focalisez sur le sujet des traitements médicaux lourds et de la solidarité nationale. Ce n'est pas tout à fait le sujet de la file, qui porte plutôt sur le système fiscal français dans son ensemble et la taxation effrénée de ces dernières années. Et en lien direct le consentement à l'impôt qui en prend sérieusement un coup en ce moment.

On peut être favorable à soigner les malades et aider les "vieux travailleurs" en faisant porter les coûts sur l'ensemble de la population. Mais quand nos parlementaires augmentent dans la décontraction la plus totale un prélèvement de +40%, ou créent des taxes sur tout et n'importe quoi, on n'est plus tout à fait dans la solidarité intergénérationnelle. Quand en 2015 le gouvernement crée une taxe pour financer les syndicats en perte de vitesse (et de cotisations volontaires), alors même que leur fonctionnement est pour le moins opaque, on n'est plus vraiment dans le service public et la Constitution. Quand le gouvernement actuel décide, d'un coup et après des décennies de discours inverse, que le diesel est nocif et qu'il faut créer une taxe sur le carbone alors que le pays est l'un de ceux qui en produit le moins au monde (du fait notamment de l'important parc nucléaire installé pour la génération d'électricité), on est dans le délire total, ou plutôt dans le story-telling à deux balles pour augmenter les recettes fiscales et continuer à dépenser sans trop compter.

Quelques lectures pour ceux que ça intéresse : h16, Contrepoints, Eric Verhaeghe, Didier Dufau et le cercle des économistes... Il y a de tout, il faut trier, mais ça aide à se forger son opinion !
 
Le nucléaire et l'essence sont aussi nocifs, mais de façon différente.
:p
nous entrons sans doute dans un autre débat ….

clairement la seule énergie renouvelable et " gratuite" c'est l'énergie solaire .

mais tant que notre technologie et notre production est insuffisante , il faut bien une période de transition . sauf à accepter l'idée d'une baisse drastique de notre consommation d'énergie durant ce laps de temps .
 
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