Bonjour,
Selon la loi SCRIVENER
www.legifrance.com (L.312-1) : "la nature du contrat doit être précisée sur l'offre de prêt " (?????)
Sur le site
www.comptoirducrédit.com, il est précisé également selon cette même loi : "l'offre doit obligatoirement mentionnée la nature du prêt (prêt épargne logement, prêt conventionné, prêt classique.....)"
En ce qui nous concerne, nous semblons tous dépendre de l'un ou l'autre de ces types de contrats :
- prêt à taux révisable non capé et à échéances non plafonnées
- prêt à taux révisable non capé et à échéances plafonnées
- prêt à taux révisable capé
- prét révisable à double indexation.
cf page 207
Est-ce que les banques n'auraient pas obligation de préciser la nature des crédits de cette façon ? Le prêt de ma fille au CIF est intitulé PRET DOUBLE CAP. Ca ne précise nullement la nature de son prêt.
L'offre de prêt doit également mentionner le TEG, (c'est-à-dire le taux intégrant le taux nominal du crédit, les frais de dossier, les primes d'assurances...)
Sur le contrat de ma fille, le TEG est de 4,42%. Mais dans les conditions particulières est écrit "la partie fixe à ajouter au taux de base ci-dessus défini ressort à 1,55 points. A quoi correspondent ces 1,55 points ? S'ils sont à rajouter au TEG, selon la loi pourquoi ne sont-ils pas compris dans le TEG : 5,97% au lieu de 4,42% ?????
C'est une obligation pour vouloir comparer plus facilement plusieurs offres (en principe).
Un contrat dans lequel la banque n'avait pas inclus tous les frais dans le calcul du TEG a eu la déchéance pour partie du droit aux intérêts (Cass. Civ. 1er, 23 novembre 1999).
www.contrexpert.com
Je demande ces deux précisions à la DCCRF
J'ai peut-être l'air de chercher la petite bête...... Cette recherche (mot par mot) a fait pourtant gagner à mon mari et moi-même 13 ans de mensualités réglées par la CNP pour l'achat d'une maison en 1982 sur un crédit de 20 ans ! Mon mari était tombé en invalidité partielle. L'assurance prenait les mensualités en charge s'il ne pouvait pas reprendre SON emploi, chose qui lui était interdite ; le contrat aurait stipulé UN emploi, l'assurance ne marchait pas. Nous avons menacé la CNP du tribunal mais l'avons pas eu besoin d'y aller. Tout s'est joué sur un seul petit mot. Eh oui, mêmes les grosses boites peuvent avoir leur faille.