les taux peuvent revenir comme en 2021?

et c'est quoi ça?
donc, je ne suis pas abonné, et je refuse les cookies ,donc je ne peux pas lire ton torchon.

et pour l'orthographe, je te retourne ton compliment.
pour le reste, ignore moi.
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Si en 2021, tu avais posé la question, quand reverra t on des taux comme en 2005, à 4ou 5%,chacun aurait dit, rendez vous dans 10, 20ans..
Personne ne sait

Merci pour ce rappel de bon sens. L'occasion aussi d'en remettre une couche, grâce à l'excellent Klement on Investing :

I am not breaking new ground when I say that most people are bad at forecasting financial markets. But just how bad they are has been the focus of an analysis by a group of researchers from Washington University. And their results have significant implications for portfolios.

In the US, there are three major surveys of forecasts for US equity market returns over the coming 12 months. These three surveys have a long history of forecasts and can thus be used to test their accuracy:


  • The Livingstone Survey of professional forecasters conducted every six months by the Federal Reserve Bank of Philadelphia.

  • The CFO survey by John Graham and Campbell Harvey.

  • The compilation of different household surveys by Stefan Nagel and Zhengyang Xu.

Three surveys of three groups of people with different financial sophistication. What could possibly go wrong? A lot, as can be seen by a simple stat. None of the surveys even comes close in the long run to forecasting the actual return of equity markets. The long-term average market return is 8.9%, yet the average forecast return is less than half that at 3.8%! The average return of the CFO survey is 4.0% and the average return from the household surveys is 6.7%.

But at least we may get the direction of markets right. Alas, the chart below shows the accuracy of the forecasts vs. a random walk that assumes that next year’s return is simply going to be the same as last year. Turns out that the survey of professional forecasters and private households are worse than a random walk and the CFOs are only marginally better than a random walk at forecasting equity market returns.

Performance of 12-month forecasts vs. random walk


https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.ama


Source: He et al. (2023)

But maybe that little bit of outperformance vs. a random walk is enough to make money? Well, the researchers also created stock/bond portfolios based on the forecasts from the three surveys and compared the resulting performance to a market portfolio. Using the typical mean-variance portfolio optimisation approach today’s second chart shows the Sharpe ratio (i.e. the risk-adjusted return) of the ‘optimised’ portfolios vs. the market portfolio based on historic returns. No matter which forecasts they used, the so-called optimised portfolios were worse than the market portfolio and effectively destroyed returns. There simply is no wisdom of crowds when it comes to forecasting financial markets.

Sharpe ratios of ‘optimised’ portfolios vs. the market


https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.ama


Source: He et al. (2023)

That has serious implications for portfolio construction in general. Instead of trying to develop return forecasts for different asset classes, investors should use robust optimisation methods that either don’t use any explicit return forecasts or are designed to incorporate forecasting errors. The simplest way to do this is to go for equal-weight portfolios, but minimum variance portfolios or more sophisticated methods like resampled efficient frontiers will work as well. What does not work is what most asset managers do at the moment: Trying to forecast long-term returns for asset classes and then putting them into a mean-variance optimiser.
 
on ne voit donc pas la même chose.
les acheteurs n'arrivent pas à trouver de crédit.
les vendeurs ne veulent pas baisser leur prix.
l'inflation à 5-6-8% (selon les médias, nos hommes politiques, les statistiques etc..etc...), je n'ai jamais connu ça.
les gens dans les supermarchés regardent chaque produit avant d'acheter.
le prix de l'essence est autour des 2€. pendant la grève, c'etait monté à 2.30-2.40€, mais là, 2€ ça passe crème.
et j'en oublie....

et tout va bien?

L'économie en France confine actuellement au plein-emploi, l'inflation baisse, et l'énergie qui tirait la dite inflation est désormais en déflation. Quant au marché de l'immobilier, il s'ajuste, lentement comme il l'a toujours fait, à un changement drastique des conditions financières qui sont la principale cause de son évolution.

Alors certes on parle toujours de récession, et les prix de l'agro-alimentaire continuent à monter, mais effectivement, vous voyez ce qui vous arrange en ce moment.

On en revient au sujet du fil maintenant après ces digressions ?
 
@Jeune_padawan.
j'ai aussi connu les années 70-80.
la différence entre cette époque et cette crise actuelle, c'est que le salaire suivait, que les maisons/apparrts pouvaient être acheter par des ouvriers, même avec des taux à 20% etc..etc.. des fois avec un seul salaire par foyer.
voila toute la différence entre cette époque, ou oui l'inflation prenait 3% par an, mais le reste suivait.
Bonsoir,
Désolé, mais je n'ai aucun de ces souvenirs que vous rapportez : Pas plus celui des ouvriers qui pouvaient acheter leur logement avec 1 seul salaire.. Même pas avec 2, je dirais. Pas plus que des taux à 20%.
Personnellement, j'ai emprunté à 10%. Et il y avait obligatoirement apport personnel et limitation de la capacité d'emprunt à 30% (ou autour de 30%, je ne me rappelle plus bien du taquet) des revenus.
Je pense même, quand je vois comment les jeunes achètent aujourd'hui, que les conditions sont bien meilleures actuellement qu'autrefois.
Je pense même qu'heureusement que la pandémie est arrivée maintenant et que la société peut remercier nos gouvernements pour tout ce qui a été fait, donné, accordé, ristourné, réduit, déduit, etc etc, pour éviter que nous sombrions corps et âmes.
C'est mon point de vue!

Maintenant, je propose de ramener le débat à des échanges courtois et argumentés, si nécessaire.
Sinon la file sera vite fermée.
Merci.
 
Bonsoir,
Désolé, mais je n'ai aucun de ces souvenirs que vous rapportez : Pas plus celui des ouvriers qui pouvaient acheter leur logement avec 1 seul salaire.. Même pas avec 2, je dirais. Pas plus que des taux à 20%.
Personnellement, j'ai emprunté à 10%. Et il y avait obligatoirement apport personnel et limitation de la capacité d'emprunt à 30% (ou autour de 30%, je ne me rappelle plus bien du taquet) des revenus.
Je pense même, quand je vois comment les jeunes achètent aujourd'hui, que les conditions sont bien meilleures actuellement qu'autrefois.
Je pense même qu'heureusement que la pandémie est arrivée maintenant et que la société peut remercier nos gouvernements pour tout ce qui a été fait, donné, accordé, ristourné, réduit, déduit, etc etc, pour éviter que nous sombrions corps et âmes.
C'est mon point de vue!

Maintenant, je propose de ramener le débat à des échanges courtois et argumentés, si nécessaire.
Sinon la file sera vite fermée.
Merci.
Ausitot crée la file est déjà pleine et va fermer. On dirait la poste 😂

(C’est une blague entre file et fil…)
 
Bonjour,
Désolé, mais je n'ai aucun de ces souvenirs que vous rapportez : Pas plus celui des ouvriers qui pouvaient acheter leur logement avec 1 seul salaire.. Même pas avec 2, je dirais. Pas plus que des taux à 20%.
Personnellement, j'ai emprunté à 10%. Et il y avait obligatoirement apport personnel et limitation de la capacité d'emprunt à 30% (ou autour de 30%, je ne me rappelle plus bien du taquet) des revenus.
Je pense même, quand je vois comment les jeunes achètent aujourd'hui, que les conditions sont bien meilleures actuellement qu'autrefois.
Oui; je confirme.

J'ai retrouvé trace d'un crédit sur 18 ans en 1982 avec un taux dit "taux d'ensemble" de 12,18% soit du même ordre de grandeur que le taux taux d'inflation qui était de 13,40% en 1981 et 11,80 en 1982.

Taux d'ensemble car, pour solvabiliser les emprunteurs les banques devaient recourir à la technique des prêts à échéances progressives et à taux progressifs.

En fait, dans le cas évoqué, il y avait trois paliers de taux :
+ 10,60% - 3 ans
+12,00% - 5 ans
+15,17% - 10 ans
=> Avec des échéance qui progressaient de 3,50% par an.

C'est avec tels artifices que les particuliers ont pu continuer à acheter leur logement.

Mais, avec la chute ultérieure de l'inflation la progressivité des charges de remboursements a entrainé d'énormes problèmes de remboursements avec la vague des renégociations obligée qui en a résulté.

A toutes fins utiles.

Cdt
 
Dernière modification:
Si en 2021, tu avais posé la question, quand reverra t on des taux comme en 2005, à 4ou 5%,chacun aurait dit, rendez vous dans 10, 20ans..
Personne ne sait
Tout à fait d'accord!
il faut voir les analystes et les économistes comme des journalistes sportifs post-match (si le joueur qui rentre marque par hasard, le coach est un génie. Si ca ne change rien: la tactique était mauvaise de toute façon) :

ils analysent le passé avec précision, mais font des prédictions foireuses en général, sans que ca ne les empêche le mois suivant d'en refaire dans une amnésie ubuesque. Il n'y a qu'à regarder quelqu'un comme M. Touati qui prédit l'explosion de la bulle immo depuis 20ans, tous les ans! En attendant cette fameuse année où il peut dire au monde entier qu'il avait vu juste avec un rictus de vainqueur.

La réponse est vraiment "personne ne sait". Mais c'est une réponse qui ne plait pas, ca ne calme pas les ardeurs.
(Si les coachs bidons sur internet cartonnent, c'est parce qu'ils donnent de fausses certitudes au public qui veut une réponse toute faite, pas la vérité de la situation)
 
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