Délégation assurance emprunteur - témoignages

C'est comme ma femme, je ne fais le ménage que si et seulement si le vendredi c'est S....ie, sinon je ne fais que nettoyer la table.
 
bien jolie la théorie qui veut que le client peut faire ce qu'il veut concernant son assurance.

seulement voilà il y a la jurisprudence du défaut de conseil.....

et vous voyez du reste maintenant à chaque fois un document que le client doit signer comme quoi la banque et lui ont bien étudié ses besoins en assurance et que la garantie souscrite est bien conforme à ses souhaits et besoins.

le client qui par exemple refuse une assurance groupe pour prendre une délégation d'assurance peut , en cas de gros pépin ( exemple non garantie ) se retourner en théorie contre le professionnel qu'est le banquier sur le principe du défaut de conseil : "monsieur le banquier , en tant que professionnel , vous auriez dû m'avertir des risques moi le pauvre consommateur qui n'y connait rien "...

sur de telles bases on comprends facilement que les professionnels se "couvrent" face aux risques de procédures.

actuellement, pour accepter une délégation d'assurance de plus en plus de banques demandent les conditions du contrat avant d'éditer les offres de prêt ( les conditions particulières bien sur car les conditions générales elles les ont déjà analysées)
 
sachant que la durée moyenne de détention d'un bien immobilier est de 8 ans il suffisait alors de trouver un système de tarification qui puisse laisser une marge confortable à l'assureur tout en faisant croire à l'emprunteur que le taux était moins cher.

Là, pardon ICF62, mais c'est une légende. C'est peut-être possible pour la durée effective des crédits, je n'en sais rien.
Mais pour la durée de détention d'un bien, c'est une légende complaisamment répandue afin de pousser les gens à acheter un bien même s'ils risquent d'avoir à déménager (famille qui grandit, mutation, risque de chômage, de divorce...). On leur fait croire que l'achat immobilier, c'est quasiment du domaine du jetable, et c'est scandaleux.

Pour comprendre à quel point c'est faux, prenez le nombre total de logements en France, divisez le par le nombre de 8 (d'habitude on dit 7!) et voyez de combien de fois il faudrait multiplier les mutations annuelles de propriété pour en arriver à votre ratio.

de plus la délégation d'assurance ne vise que les emprunteurs jeunes, à 40 ans ce n'aest généralement plus la peine de chercher....

On peut quand même déléguer une assurance-décès, qui coût cher, et de plus en plus avec l'âge.

tout simplement parce que le courtier touche 25% de commission sur la prime d'assurance.

Donc l'activité des assureurs assure ... de la marge (mais ça on le sait avec le lièvre levé par les assos de consommateurs sur ce qui aurait dû être redistribué).
anticipateur:

Mais les banquiers savent que leur pratique est illégale.
Ne confondez pas ce qui est illégal et ce qui est pénalement sanctionné.
Par exemple des pratiques illégales peuvent amener une sanction seulement civile.

L'offre écrite vous l'acceptez ou la réfusez.

La banque, vous l'aimez ou vous la quittez.:(

et seulement si le vendredi c'est S....ie
sacristie, peut-être? :eek:
 
la durée moyenne des prêts immobiliers constaté par les banquiers est bien de 7 à 8 ans selon les établissements.


certe on peut toujours contester des chiffres mais je pense que de toute façon que ce soit 8 ans ou 10 ans la durée des prêts pour accéder à la propriété est bien plus longue que 10 ans.

la démarche des cotisations assurance sur la base du taux sur capital restant dû entraine bien une cotisation plus élevée sur les 10 premères années que le taux global annoncé.

je donnais cette approche pour répondre à la question sur les délégations d'assurance.
 
la durée moyenne des prêts immobiliers constaté par les banquiers est bien de 7 à 8 ans selon les établissements.

Soit, si tant est que cette statistique soit générale et fiable.En outre il y a des gens qui achètent sans crédit.
Mais vous disiez "détention d'un bien" ce qui n'est pas du tout la même chose.
Dont acte pour la correction.
 
c'est vrai que les chiffres sont multiples:

58% des 24 millions de ménage en france sont propriétaires

60% non pas d'emprunt immobilier

5 millions de biens immo appartiennent aux retraités

de 91 à 2000 7 millions de transactions dans l'ancien et le neuf

870.000 transactions immobilière en 2007


après on triture tout cela et on annonce ce que l'on veut ......

d'un autre côté je ne suis ni l'INSEE ni l'ordre des notaires..


n'empeche que pour tout emprunteur la question qui peut être posée est de savoir si oui ou non il risque d'avoir à vendre son bien dans les 10 ans.

si cette opération doit avoir lieu quelque soit sa cause, le fait d'analyser le coût des mensualités assurance sur les 10 premières années n'est pas à exclure.

quand certains courtiers ont comme slogan "gagnez 10 à 15.000 € sur votre assurance emprunteur" je me demande à qui cela profite.....

cela fait plusieurs années que je monte des dossiers de prêt sans aucune délégation d'assurance.............allez savoir pourquoi.
 
cela fait plusieurs années que je monte des dossiers de prêt sans aucune délégation d'assurance.............allez savoir pourquoi.

Non seulement les assurances en délégation ont un coût qui va croissant avec l'âge mais ils ne couvrent pas l'inavalidité temporaire.
Pour obtenir une couverture à peu prêt identique à une assurance groupe, il faut souscrire un autre contrat qui couvre ce risque
 
non non.....

vous confondez " assurance décès" que l'on peut utiliser pour la déléguer au profit d'un tiers ( exemple la banque ) si on en possède une bien sur et l'assurance " emprunteur" que vous pouvez souscrire auprès de n'importe quelle compagnie d'assurance et qui là va couvrir les risques décés et invalidité temporaire ou totale.
l'arrêt de travail étant une invalidité temporaire.

ensuite vérifier la franchise de prise en charge qui est généralement de 3 mois mais peut aussi aller jusqu'a 90 jours ou plus.

quand je parle de délégation d'assurance je pense bien entendu à ce type de contrat "emprunteur" largement diffusé par certain courtiers en prêts immobiliers.
 
non non.....

vous confondez " assurance décès" que l'on peut utiliser pour la déléguer au profit d'un tiers ( exemple la banque ) si on en possède une bien sur et l'assurance " emprunteur" que vous pouvez souscrire auprès de n'importe quelle compagnie d'assurance et qui là va couvrir les risques décés et invalidité temporaire ou totale.
l'arrêt de travail étant une invalidité temporaire.

ensuite vérifier la franchise de prise en charge qui est généralement de 3 mois mais peut aussi aller jusqu'a 90 jours ou plus.

quand je parle de délégation d'assurance je pense bien entendu à ce type de contrat "emprunteur" largement diffusé par certain courtiers en prêts immobiliers.
OK
Cordialement
 
Je ne suis pas un militant de la délagation d'assurance. Certains y auront intérêt d'autres non Les contrats de groupes ont leurs vertues.
Mais il est dans l'intérêt du consommateur d'avoir le choix et la technique des ventes groupées est /généralement, danx l'ensemble contraire à l'intérêt du consomateur.
Si les banques proposaient un tx et qu'elles proposeraient une diminution de ce taux en cas de souscription de groupe en raison d'un risque diminué ( impayé de cotisation) ce serait déjà plus conforme. C'est d'ailleurs ce qui risque de ce passer à partir de janvier.
La loi Lagarde se fonde notamment sur le constat que seulement 10 % des contrats de prêt bénéficient d'une délégation d'assurance et certains observateurs prétendent que la pluspart des délèguations bénéficie à des emprunteurs éclairés et/ou en position de négocier ( CSP; Revenus, Qualité de dossier)
Ce marché présente donc des caractéristiques propres (/ autres contrats d'assurance) qui ne se justifient pas.
Enfin la comparaison avec les prestations de l'épouse et ou les 3 boites de conserves ne sont pas pertinentes la loi MURCEF prévoit la rêgle de l'interdiction pour les produits distribués par les banques. Elle ne prétend pas s'appliquer partout. (le développement de la concurrence peut être pour certains marchés contre-productif)
En conclusion le législateur a constaté une situation non optimale économiquement, il a légiféré ( Lagarde). Je pense, avec lui, que la possibilité (réelle et facilité) du choix de l'assurance ( à chaque date anniversaire) rend ce marché moins imparfait.
 
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