tu nous présentes des solutions assez simples , pour un problème complexe .
Vauban est mon ami
et on a vu a quel point les usines à gaz fiscales sont efficaces.
Ce n'est pas une solution universelle évidemment mais une base de réflexion, il ne s'agit pas de révolutionner tout du jour au lendemain mais de réfléchir à une autre façon de fonctionner.
la question qu'on pourrait se poser , puisque j'imagine que tu n'es quand meme pas le seul à y avoir pensé ( ou alors tu es un génial précurseur ), c'est : pourquoi personne n'a t'il pensé à mettre ça en oeuvre?
je ne suis clairement pas un génial précurseur, j'essaie juste de ne jamais trop déléguer ce qui me concerne (et en particulier mes finances) à des "spécialistes", je préfère essayer de comprendre. CBanque parmi d'autres m'a d'ailleurs permis de ne pas trop déléguer à mon banquier mes choix financiers personnels (il ne vous remercie pas à ce sujet
, c'est tellement plus simple quelqu'un qui arrive en disant, je n'y comprends rien alors je vous fais confiance).
la tva sociale a déjà été largement proposée et discutée. Avant la crise il y a même eu
un rapport de la commission des finances du Sénat sur le sujet (c'est public, produit par le Sénat donc libre de droits si je ne m'abuse).
Si ca vous intéresse je vous en recommande fortement la lecture en particulier les paragraphes II et III
la conclusion pour vous mettre l'eau a la bouche mais qui ne dispense pas de la lecture du reste :
La TVA sociale est bien la pierre angulaire de la politique destinée à redonner de la compétitivité à l’économie française, mais elle ne dispensera pas la France de mesures structurelles nécessaires, comme l’Allemagne a su le faire.
Elle doit s’intégrer dans une politique globale en faveur de la compétitivité de notre pays, car le coût du facteur travail est un élément déterminant dans le cadre d’une économie globalisée.
Il n’est plus possible aujourd’hui de raisonner comme si nous évoluions toujours dans le cadre d’une économie fermée et l’Europe n’est pas encore en mesure de régler ces questions. La France doit donc compter sur elle-même pour engager les réformes structurelles, dont la TVA sociale, qui lui permettront de retrouver une compétitivité du territoire et du travail, de favoriser la cohésion sociale et de parvenir à l’équilibre des finances publiques.
est ce un manque de volonté politique ou bien le fait que nous soyons dans un monde globalisé , nous oblige à tenir compte des nos " partenaires " mondiaux ?
je te renvoie pour cela au paragraphe II du rapport ou l'on découvre que le Danemark applique cela depuis longtemps:
...le Danemark. En effet, ce pays a adopté en 1987 une réforme fiscale d’envergure : entre 1987 et 1989, les cotisations sociales versées par les employeurs ont été pratiquement supprimées, tandis que le manque à gagner pour les finances publiques a été compensé par une augmentation de 3 points du taux de TVA, qui s’établit à 25 %.
On découvre à la suite que cela lui a durablement réussi.
Bon OK le Danemark, c'est pas comme si c'était un de nos très grands partenaires commerciaux
Tiens, l'Allemagne s'y met aussi
:
Plus récemment, l’Allemagne vient de s’engager dans cette voie, en décidant d’augmenter de trois points son taux de TVA : deux points de hausse serviront à réduire le déficit public, tandis qu’un point de hausse est destiné à réduire les cotisations d’assurance chômage,
mais nous les français non vraiment merci, on a pas besoin de ca. L'Allemagne a besoin de 2 points de TVA pour résorber son déficit mais nous on en est pas la, on gère quand même bien mieux nos finances
une chose est sure , nous ne pourrons pas trouver de solution franco-française et les contraintes de la mondialisation qui s'appliquuent aux banques ( ne sommes nous pas sur le site CBANQUE.COM), s'appliquent de la meme maniére à nos gouvernants qui n'ont en fait qu'une marge de manoeuvre réduite ...
Je ne peux me satisfaire d'un "c'est comme ca on y peut rien". Alors je suis peut être un Don Quichotte plein de volonté inutile mais subir sans réfléchir ne me convient décidément pas.
Quant aux contraintes de la mondialisation qui s'appliquent aux banques ... je dirais que c'est surtout pour elles des opportunités vu qu'elles traitent des produits dématérialisés. On a d'ailleurs vu qu'elles ont bien sur placer leurs filiales aux bons endroits.