MRGT34
Contributeur régulier
Toujours pas convaincu, désolé, car actualiser comme vous dites avec la fraction (23/(365/12) - sous réserve que ce soit la bonne - revient à réputer une périodicité des paiements fractionnaire, ce qui n'est pas conforme ni très logique. Le législateur voit les choses simplement, même si elles sont compliquées.Toutes les actualisations sont sur la base de une période de un mois; soit.
Mais dans la période différée de votre exemple et contrairement à ce que vous dites aux rangs 1, 2,4,5,7,8,10,11 il n'y a pas d'échéance positionnées à zéro euro.
+ La première actualisation est au rang 3 = e*(1+t)^(-3)
+ La deuxième actualisation est au rang 6 = e*(1+t)^(-6)
+ La troisième actualisation est au rang 9 = e*(1+t)^(-9)
+ La quatrième actualisation est au rang 12 = e*(1+t)^(-12)
Pour les autres ci-dessus énumérées = RIEN; et pour cause il n'y a aucun flux de sortie de trésorerie.
Dans l'échéance décalée du sujet traité nous avons 48 mensualités actualisées sur la base de une période de un mois et, pour le 23 jours supplémentaires il n'y a pas d'échéance; c'est la totalité de la valeur actuelle à "période de rang1 - 1" (= échéance zéro provisoire) qui est a son tour actualisée avec l'exposant (23/(365/12)).
Vivien a bien confirmé la directive AFB qui indique cette façon de faire., cBanque donne les mêmes informations............et tous les vrais pros pratiquent ainsi.
Je vous répète que "l'affaire est entendue" et que je ne vais pas y revenir ad vitam.
Votre pratique est mauvaise.....POINT BARRE !!!
Par ailleurs, le mois normalisé n'existait pas avant 2002, donc en 1985, date de la directive AFB, sauf si je me trompe. J'aimerais bien prendre connaissance des termes de cette directive, ça pourrait m'éclairer. Elle est si confidentielle qu'on ne peut pas en avoir ne serait-ce qu'un extrait ? Une relation amicale m'en avait parlé, mais ne l'avait pas conservée, dommage.
Mieux : cette manière d'actualiser est erronée pour trouver ce qu'aurait été l'échéance constante amortissant le crédit avec un décalage de 23 (ou 22 jours). En effet, en pareil cas, il faut raccorder le rang1 = valeur présente au taux périodique du prêt des 48 échéances constantes à la date du versement des fonds par le coefficient 1/(1+23/365*6.6%) ou bien 1/(1+22/360*6.6%) pour retrouver le montant du prêt.
Selon qu'on retient 22/360 ou 23/365, on trouve 477,128 arrondi à 477,13 € ou bien 477,15 €. Et si on retient 23/366, on a 477,1396 arrondi à 477,14 €.
Là encore, on voit que la convention la plus chère n'est pas celle qu'on pense.
Dernier point : quelle différence y a t-il entre une échéance fictive dont la valeur est nulle et une absence d'échéance ? Aucune, on est d'accord, sauf que dans certains langages de programmation, ne rien mettre fait planter le programme, alors que mettre 0 permet de faire faire le calcul correctement. Et c'est comme cela que j'explique à ceux qui me le demandent le passage obligé en mensuel de la combinaison TRIM puis MENS.
Ultime remarque : il y a des erreurs de calculs dans l'exemple 5bis, l'échéance retenue n'est pas correcte (sans incidence sur le TAEG pour autant). D'ailleurs, le texte parle d'une échéance de 317,73 € et la formule de calcul contient 317,78 € (non corrigé entre 2002 et 2016). Curieux, non ? Mieux : le texte dit que le taux d'intérêt conventionnel de l'exemple de la variante 5bis' est égal à 8,69 % et non 8,70 %, encore plus curieux. Ceci confirme qu'il y a un tout petit sujet.
En convention 30/360 (celle utilisée par les banques, pour que l'échéance calculée soit indépendante la date du calcul), on doit trouver 317,74 €. Faut faire le calcul sur la base d'un mois et demi (confirmé par des "banquiers").
Ceci permet d'illustrer l'intérêt du TAEG : le prêteur fait les calculs d'échéances selon ses conventions licites, le TAEG normalise les conventions de calcul pour faire apparaître un résultat homogène pour toute la communauté. En particulier, en cas de calcul des intérêts selon la méthode lombarde prohibée (exact/360), le résultat le dénonce tout de suite, comme dans le cas du TEG.