Besoin de conseils pour revente d'actions

Si vous en arrivez à cette conclusion, c'est parce que vous procédez à un amalgame entre rendement (le loyer pour l'immo et les dividendes pour les actions) et procédez à un ensemble incluant les résultats de cession de l'actif (plus ou moins value de cession de cet actif ....)

Si vous trouviez en charge de la gestion financière de cet actif qu'est une entreprise, vous comprendriez très vite (et les dirigeants vous le rappelleraient) que cet amalgame donne une fausse image de la situation de l'entreprise, surtout lorsque cette dernière présente un endettement conséquent, et qu'en conséquence, il devient nécessaire de porter une attention plus que particulière sur la politique de distribution des résultats afin qu'elle permette aussi de promouvoir une logique d'autofinancement, qui soit compatible avec le bon déroulement des opérations de l'entreprise dans son cycle d'exploitation ....
Merci paal pour vos précisions. Il est vrai que je ne place pas du tout dans la situation du gestionnaire d'actif ou du chef d'entreprise. Je me place uniquement du point de vue de l'épargnant. Et c'est vrai que pour moi, la rentabilité d'une action (vue par l'épargnant) cumule le dividende et la PV ou la MV liée à l'achat/vente. Je ne doute pas du fait que la distribution de dividende doit être bien calibrée, du point de vue de l'entreprise. A côté de cela, combien d'entreprises font le choix de maintenir ou d'augmenter leur dividende même en cas de mauvaise conjoncture, pour éviter la baisse du cours de bourse? De même combien d'entreprises s'endettent juste pour racheter leurs propres actions et ainsi maintenir un cours artificiellement élevé? La gestion du bon industriel patriarche qui réinvestissait la majeure partie de ses bénéfices ou qui s'endettait principalement pour investir dans le renouvellement ou l'amélioration de son outil de production appartient malheureusement souvent au passé (en tout cas pour les grosses sociétés cotées) !
 
Il faut aussi penser que le rachat d'actions permet d'utiliser le casch quand on ne sait pas une meilleur utilisation : investir mais dans quoi ?
 
Bonjour,

Lorsqu'un investisseur prête de l'argent à une société, il attend en retour que celle-ci le rémunère puisqu'il prend un risque avec son capital.

Deux types de rémunération :
  • Avec les dividendes
  • Grâce à l'évolution des cours de bourse
Si vous faites bien attention aux sociétés qui distribuent un "gros rendement", il s'agit généralement de sociétés matures et qui ne sont pas des sociétés de "croissance" car leurs cours stagnent, font les montagnes russes ou baissent. D'ailleurs entre parenthèse, la baisse des cours de bourse fait augmenter le rendement d'une société si celle-ci distribue toujours autant de dividendes.

De plus, vous pouvez également constater que bien souvent, les actionnaires à la tête de ces sociétés sont des institutions ou des fonds d'investissements.

Tout cela pour en venir à ce que vous avez indiquez ci-dessous :
A côté de cela, combien d'entreprises font le choix de maintenir ou d'augmenter leur dividende même en cas de mauvaise conjoncture, pour éviter la baisse du cours de bourse?
Mettez-vous à la place de l'investisseur qui investit dans une société pour son rendement (puisqu'il sait que les cours de bourse ne peuvent pas lui apporter la rémunération escomptées).

Si demain on vous annonce que le dividende baisse ou qu'il est coupé, comment réagissez-vous...
Vous sortirez sûrement vos billes de celle-ci pour les ré investir sur une autre société qui peut vous délivrer le rendement attendu.

Donc oui effectivement, on peut peut-être dire que lorsqu'une société maintien ou non sa politique de dividende, cela peut jouer sur les cours de bourse; dans le cas où l'actionnaire ne peut compter que sur celui-ci afin de percevoir son retour sur investissement.

Votre message indique "combien d’entreprises font le choix de maintenir ou d'augmenter leur dividende même en cas de mauvaise conjoncture".

L'année dernière et pour leurs dividendes 2019, sur le CAC40 :
  • 15 sociétés n'ont pas versé de dividende
  • 16 sociétés ont réduit leur dividende
  • 7 sociétés ont augmenté leur dividende
  • 2 société ont décalé l'exercice
Tubair
 
Pour rebondir à votre message ci-dessous :
La gestion du bon industriel patriarche qui réinvestissait la majeure partie de ses bénéfices ou qui s'endettait principalement pour investir dans le renouvellement ou l'amélioration de son outil de production appartient malheureusement souvent au passé (en tout cas pour les grosses sociétés cotées) !
Regardez les actionnaires des petites sociétés comme Esker, Thermador group, Vicat, Vétoquinol.... vous constaterez un point commun; à leur tête, soit il s’agit de famille, soit du créateur de l’entreprise.

En plus grande échelle on peut aussi prendre comme exemples LVMH et Hermès.

Effectivement, lorsque vous avez des institutions ou fonds d’investissements qui sont investis dans une société, pas sûr qu’ils aient les mêmes objectifs par rapport à une famille qui peut considérer son entreprise comme son « bébé », sa réussite.

Tubair
 
Regardez les actionnaires des petites sociétés comme Esker, Thermador group, Vicat, Vétoquinol.... vous constaterez un point commun; à leur tête, soit il s’agit de famille, soit du créateur de l’entreprise.

En plus grande échelle on peut aussi prendre comme exemples LVMH et Hermès.

Effectivement, lorsque vous avez des institutions ou fonds d’investissements qui sont investis dans une société, pas sûr qu’ils aient les mêmes objectifs par rapport à une famille qui peut considérer son entreprise comme son « bébé », sa réussite.
100% d'accord avec vous. Il y a de plus en plus un fossé entre les 2 styles de direction. D'un côté, l'actionnaire familial (ou autre) qui vise la pérennité de son enterprise et qui pense à investir sur du MT ou LT. De l'autre les sociétés dirigées par des DG salariés qui visent une rentabilité/profitabilité à CT (d'ailleurs son bonus personnel de rémunération est souvent principalement lié à ce type d'objectifs!)
 
Merci paal pour vos précisions. Il est vrai que je ne place pas du tout dans la situation du gestionnaire d'actif ou du chef d'entreprise. Je me place uniquement du point de vue de l'épargnant. Et c'est vrai que pour moi, la rentabilité d'une action (vue par l'épargnant) cumule le dividende et la PV ou la MV liée à l'achat/vente. Je ne doute pas du fait que la distribution de dividende doit être bien calibrée, du point de vue de l'entreprise.
Certes, l'épargnant lambda ne va pas forcément rechercher les raisons qui font qu'une entreprise fixe un dividende à un certain niveau, alors qu'une autre se trouve conduite à devoir renforcer son auto-financement ...

Bien entendu, tout cela passe au dessus de la tête dudit épargnant ....

A côté de cela, combien d'entreprises font le choix de maintenir ou d'augmenter leur dividende même en cas de mauvaise conjoncture, pour éviter la baisse du cours de bourse ? De même combien d'entreprises s'endettent juste pour racheter leurs propres actions et ainsi maintenir un cours artificiellement élevé? La gestion du bon industriel patriarche qui réinvestissait la majeure partie de ses bénéfices ou qui s'endettait principalement pour investir dans le renouvellement ou l'amélioration de son outil de production appartient malheureusement souvent au passé (en tout cas pour les grosses sociétés cotées) !
Primo, on va passer sur le COMBIEN, car chaque entreprise, même cotée en Bourse reste indépendante sur ses propositions d'assemblées générales, ainsi que des mesures à mettre en oeuvre, suite à ces décisions ....

Mais là aussi, il faut que vous teniez compte du fait que dans toute entreprise, il existe une équipe dirigeante (plus ou moins fortement actionnaire de l'entteprise), mais qu'il existe également au moins un comité qui représente la majorité relative des actionnaires, et que ces deux structures communiquent entre elles ....
 
Jamais facile la revente !...

Petit exemple concret : ce matin je m'apprêtais à vendre une ligne AXA que je détiens sur un CTO et dont je souhaite me défaire avant le détachement du dividende

J'avais donc défini le prix - 24,04€ - soit le niveau de la barrière désactivante du premier turbo put qui me semblait à portée de mains dans la journée, et j'allai passer l'ordre.

Mais, quand j'ai vu comment le marché boostait ce matin, je me suis dit que c'était un peu dommage de ne pas attendre encore un peu, les 24,75€ voire les 25€ n'étant finalement pas si loin, dans ce contexte particulier de pré-détachement.

Donc, ordre non passé et maintenant, je m'en mords un peu les doigts : AXA qui flirtait avec la barrière désactivante et l'a même dépassée vers la mi-journée, est retournée vers les 23,5€.

Résultat, 2 jours de perdus et pas sûr qu'on revoie les 24€, ni même peut-être les 23,8 dans la semaine
 
entre les 2, il y a les cycliques à acheter quand le contexte s'y prête, mais à ne pas garder pour le LT.

Je me permets de rebondir étant un débutant également.

Dans le cadre des cycliques comme total par exemple, quelles sont vos bases pour savoir quand revendre ? Total de ce que j'ai vu monte et descend plusieurs fois dans l'année, avec votre expérience arrivez-vous à percevoir le moment ou il faut vendre ? Evidemment je ne parle pas de boule de cristal mais peut être que certains indicateurs existent (comme une période de l'année peut être) et vous signalent bientôt une descente de l'action.

Peut être que cela est uniquement situationnel mais j'aimerai le savoir ayant investi sur Total.

Merci à vous !
 
Bonsoir,
A vous lire, j'ai l'impression que vous cherchez les points hauts et bas afin de tirer parti de ces mouvements. Je crois que l'on appelle cela du swing trading.
Je n'entre pas dans une scrutation aussi fine en parlant des cycliques à acheter.
Je voulais dire que le contexte économique se prête actuellement à une rotation sectorielle vers les cycliques.
C'est un mouvement de fonds qui a débuté depuis au moins 5 ou 6 mois avec les 2 facteurs déclencheurs qui ont été l'annonce d'un vaccin contre le covid (fin octobre 2020) et l'élection de Biden dans la foulée.
Total et l'ensemble des cycliques (bancaires, matières premières, sidérurgistes, automobile, etc) montent depuis cette date.
C'est ce mouvement dont je veux parler.
Evidemment, il n'est jamais linéaire, et les titres, même si la tendance est haussière, ont des hauts et des bas. Leur particularité étant que les hauts sont toujours plus hauts, et les bas toujours moins bas.
Sur eux, je ne sais pas vous dire quand une action est sur l'un, ou sur l'autre...
Si c'est ce que vous voulez savoir... Personne ne peut le dire.

Sur la journée d'aujourd'hui, je vous livre le commentaire fait par un analyste :
"04/05/2021 - L'amélioration de la conjoncture économique encourage certains investisseurs à privilégier les secteurs cycliques, notamment les valeurs bancaires et de l'énergie, au détriment du segment technologique. "La rotation sectorielle est revenue à l'ordre du jour et va s'accélérer dans les semaines qui viennent", selon Florent Pochon, stratégiste à Natixis.

Je pense qu'il est encore temps de prendre le train en marche, au moins jusqu'à l'ouverture complète des économies mondiales... ce qui laisse encore un peu de temps devant nous.
Sur Total, quand l'économie refonctionnera à plein régime, on peut penser que le titre reviendra sur les 50€.. Son cours d'avant pandémie. Ce qui serait un bon prix de vente de l'action.
 
Bonsoir,
A vous lire, j'ai l'impression que vous cherchez les points hauts et bas afin de tirer parti de ces mouvements. Je crois que l'on appelle cela du swing trading.
Je n'entre pas dans une scrutation aussi fine en parlant des cycliques à acheter.
Je voulais dire que le contexte économique se prête actuellement à une rotation sectorielle vers les cycliques.
C'est un mouvement de fonds qui a débuté depuis au moins 5 ou 6 mois avec les 2 facteurs déclencheurs qui ont été l'annonce d'un vaccin contre le covid (fin octobre 2020) et l'élection de Biden dans la foulée.
Total et l'ensemble des cycliques (bancaires, matières premières, sidérurgistes, automobile, etc) montent depuis cette date.
C'est ce mouvement dont je veux parler.
Evidemment, il n'est jamais linéaire, et les titres, même si la tendance est haussière, ont des hauts et des bas. Leur particularité étant que les hauts sont toujours plus hauts, et les bas toujours moins bas.
Sur eux, je ne sais pas vous dire quand une action est sur l'un, ou sur l'autre...
Si c'est ce que vous voulez savoir... Personne ne peut le dire.

Sur la journée d'aujourd'hui, je vous livre le commentaire fait par un analyste :
"04/05/2021 - L'amélioration de la conjoncture économique encourage certains investisseurs à privilégier les secteurs cycliques, notamment les valeurs bancaires et de l'énergie, au détriment du segment technologique. "La rotation sectorielle est revenue à l'ordre du jour et va s'accélérer dans les semaines qui viennent", selon Florent Pochon, stratégiste à Natixis.

Je pense qu'il est encore temps de prendre le train en marche, au moins jusqu'à l'ouverture complète des économies mondiales... ce qui laisse encore un peu de temps devant nous.
Sur Total, quand l'économie refonctionnera à plein régime, on peut penser que le titre reviendra sur les 50€.. Son cours d'avant pandémie. Ce qui serait un bon prix de vente de l'action.
Très bien, merci pour votre réponse complète !
 
Retour
Haut