Bonjour,
Mais pour coller à la question de toriabelle sur le niveau de l'apport personnel, je maintiens qu'un apport personnel plus important de sa part ne pourra pas lui nuire et ne conduira pas à un ce refus de crédit.
S'il y avait refus ce serait forcément pour une autre raison.
Non, la banque ne raisonne pas uniquement "produit"; elle raisonne "client".
Ceci signifie qu'elle peut accepter une marge nulle sur un produit donné si le compte d'exploitation "client" dans sa globalité reste bénéficiaire.
Et ce raisonnement "client" elle le tient dans le temps et dans l'espace :
=> Dans le temps
+ Situation historique
+ Situation présente
+ Potentiel bénéficiaire sur l'avenir
=> Dans l'espace
+ Environnement familial (sens large) de l'emprunteur
+ Notoriété/pouvoir de prescription (positive et négative = image) de l'emprunteur.
Une banque digne de ce nom n'accorde pas un crédit au motif que l'emprunteur propose de bonnes garanties; une banque consent un crédit si son analyse risque lui permet d'estimer que l'emprunteur présente - actuellement et sur la durée du prêt - une capacité de remboursement suffisante.
Une banque digne de ce nom n'est pas un prêteur sur gage et si, d'aventure, il lui venait l'idée de procéder autrement en exigeant "trois ceintures et quatre paires de bretelles" en cas de défaillance les tribunaux savent - à juste titre - lui opposer que cette surabondance de garanties est la preuve qu'elle ne croyait pas à la viabilité économique/capacité de remboursement de l'emprunteur. Prêter dans ces conditions c'est faillir à son devoir de conseils et/ou du soutien abusif.....et tant pis pour la prétendue banque qui procéderait ainsi.
Elle est une condition nécessaire du fait des aléas toujours possibles dans le temps dans la situation - notamment financière - de l'emprunteur. C'est pour parer à toute éventualité en cours de vie du crédit qu'une telle garantie a toute son utilité.
En termes de risques pour le prêteur, plus la quotité d'apport personnel est élevée moins le risque de perte en capital et intérêts est important.
C'est la raison pour laquelle le taux du prêt - qui intègre le coût du risque - sera plus faible avec un apport significatif.
Rien d'anormal à ce que chaque banque ait sa propre stratégie, ses propres objectifs et critères d'appréciation.
Pour ce qui me concerne fin d'échanges sur ce sujet qui - probablement - ne répond pas au souci de toriatelle.
Cdt
Là, j’ai cru percevoir chez Aristide comme une pointe d’agacement, lui qui est d’ordinaire d’un calme olympien !
Je n'ai jamais dit le contraire.C’est certes une entreprise qui n’est plus d’Etat, mais devenue commerciale et dans un environnement privé, ce qui la rapproche d’une grande surface !
Par contre à la différence de cette grande surface, elle se réserve le droit de ne pas faire (et donc de ne pas accorder son crédit), sans pour autant qu’elle ait à en justifier, du moins du motif RÉEL de refus !
Mais pour coller à la question de toriabelle sur le niveau de l'apport personnel, je maintiens qu'un apport personnel plus important de sa part ne pourra pas lui nuire et ne conduira pas à un ce refus de crédit.
S'il y avait refus ce serait forcément pour une autre raison.
Certes, mais comme toute entreprise commerciale elle a des frais fixes, et c’est dans ce cadre que la banque va se fixer une grille d'acceptation dans laquelle
- elle va éliminer les transactions qui ne lui couvrent pas ses frais fixes, et c’est ainsi qu’une demande d’un faible montant, assortie de frais administratifs aussi lourds qu’un emprunt plus important, demande qui lambinera au fond d’un tiroir ;
Non, la banque ne raisonne pas uniquement "produit"; elle raisonne "client".
Ceci signifie qu'elle peut accepter une marge nulle sur un produit donné si le compte d'exploitation "client" dans sa globalité reste bénéficiaire.
Et ce raisonnement "client" elle le tient dans le temps et dans l'espace :
=> Dans le temps
+ Situation historique
+ Situation présente
+ Potentiel bénéficiaire sur l'avenir
=> Dans l'espace
+ Environnement familial (sens large) de l'emprunteur
+ Notoriété/pouvoir de prescription (positive et négative = image) de l'emprunteur.
- elle va aussi éliminer le financement d’un bien qui comporte un risque réel en cas de défaillance précoce de l’emprunteur, à moins qu’il n’apporte une sur-garantie sur un autre bien ne présentant plus d’engagement de garantie …
Une banque digne de ce nom n'accorde pas un crédit au motif que l'emprunteur propose de bonnes garanties; une banque consent un crédit si son analyse risque lui permet d'estimer que l'emprunteur présente - actuellement et sur la durée du prêt - une capacité de remboursement suffisante.
Une banque digne de ce nom n'est pas un prêteur sur gage et si, d'aventure, il lui venait l'idée de procéder autrement en exigeant "trois ceintures et quatre paires de bretelles" en cas de défaillance les tribunaux savent - à juste titre - lui opposer que cette surabondance de garanties est la preuve qu'elle ne croyait pas à la viabilité économique/capacité de remboursement de l'emprunteur. Prêter dans ces conditions c'est faillir à son devoir de conseils et/ou du soutien abusif.....et tant pis pour la prétendue banque qui procéderait ainsi.
Ainsi que dit ci-dessus en tant que telle la garantie ne permet pas seule l'acceptation d'un crédit; la garantie est une condition nécessaire mais pas suffisante.- en clair, et c’est quand même variable selon la valeur du bien visé (entre un studio et un immeuble de plusieurs lots, le traitement sera différencié), il faudra un apport qui soit à la fois suffisant, sans apparaître trop important, auquel cas, le concours pourra être considéré comme trop accessoire !
Elle est une condition nécessaire du fait des aléas toujours possibles dans le temps dans la situation - notamment financière - de l'emprunteur. C'est pour parer à toute éventualité en cours de vie du crédit qu'une telle garantie a toute son utilité.
La quotité de financement est importante lorsque le cycle de remboursement se déroule mal, surtout à son début, et qu’il devient nécessaire de finir par avoir recours à une vente judiciaire aux enchères, avec l’incertitude de se trouver en présence d’enchères plus ou moins désertes, à cause d'une mise à prix initiale trop élevée !
En termes de risques pour le prêteur, plus la quotité d'apport personnel est élevée moins le risque de perte en capital et intérêts est important.
C'est la raison pour laquelle le taux du prêt - qui intègre le coût du risque - sera plus faible avec un apport significatif.
C'est un critère certes apprécié, mais de façon parfois très différente ; il suffit de faire un petit tour des propositions auprès de plusieurs établissements pour une situation identique pour s'en convaincre !
Rien d'anormal à ce que chaque banque ait sa propre stratégie, ses propres objectifs et critères d'appréciation.
Pour ce qui me concerne fin d'échanges sur ce sujet qui - probablement - ne répond pas au souci de toriatelle.
Cdt