Et alors....!!!...???
Les scoring....je connais.....pas pour avoir lu ce que c'est à droite ou à gauche ....mais pour avoir amplement collaboré à la définition et mise en place de plusieurs.
Là, j’ai cru percevoir chez Aristide comme une pointe d’agacement, lui qui est d’ordinaire d’un calme olympien !
Par ailleurs une banque est une entreprise commerciale et, comme tout bon commerçant elle préférera toujours vendre moins mais cependant vendre quelque chose (= moins de PNB préférable à pas de PNB)
C’est certes une entreprise qui n’est plus d’Etat, mais devenue commerciale et dans un environnement privé, ce qui la rapproche d’une grande surface !
Par contre à la différence de cette grande surface, elle se réserve le droit de ne pas faire (et donc de ne pas accorder son crédit), sans pour autant qu’elle ait à en justifier, du moins du motif RÉEL de refus !
Dans le même esprit elle préférera une moindre marge financière à pas de marge financière du tout. Ce sont les raisonnements à l'instant "t" de la négociation du crédit.
Certes, mais comme toute entreprise commerciale elle a des frais fixes, et c’est dans ce cadre que la banque va se fixer une grille d'acceptation dans laquelle
- elle va éliminer les transactions qui ne lui couvrent pas ses frais fixes, et c’est ainsi qu’une demande d’un faible montant, assortie de frais administratifs aussi lourds qu’un emprunt plus important, demande qui lambinera au fond d’un tiroir ;
- elle va aussi éliminer le financement d’un bien qui comporte un risque réel en cas de défaillance précoce de l’emprunteur, à moins qu’il n’apporte une sur-garantie sur un autre bien ne présentant plus d’engagement de garantie …
- en clair, et c’est quand même variable selon la valeur du bien visé (entre un studio et un immeuble de plusieurs lots, le traitement sera différencié), il faudra un apport qui soit à la fois suffisant, sans apparaître trop important, auquel cas, le concours pourra être considéré comme trop accessoire !
Mais la rentabilité réelle ne se décrète pas a priori ; elle ne se vérifie qu'au terme du crédit (comprendre après le règlement de la dernière échéance) et la notion de risque est très dépendante de la quotité de financement.
La quotité de financement est importante lorsque le cycle de remboursement se déroule mal, surtout à son début, et qu’il devient nécessaire de finir par avoir recours à une vente judiciaire aux enchères, avec l’incertitude de se trouver en présence d’enchères plus ou moins désertes, à cause d'une mise à prix initiale trop élevée !
Donc je redis que l'importance de l'apport personnel est un critère très apprécié par les banques.....et qui parmi les critères qui servent à l'élaboration d'un score, peut aussi ressortir comme ayant une efficience suffisamment significative pour être aussi retenu parmi divers autres; voire par priorité à d'autres. Cdt
C'est un critère certes apprécié, mais de façon parfois très différente ; il suffit de faire un petit tour des propositions auprès de plusieurs établissements pour une situation identique pour s'en convaincre !