ahhhh enfin la france exporte son savoir faire

Bravo, vous lisez le grec moderne ?

J'ai pourtant été sous l'autorité d'un Président grec durant 10 bonnes années, mais lorsqu'il souhaitait que je ne comprenne pas, il écrivait ostensiblement dans sa langue natale ....

Bien que marié à une épouse grecque communiquant admirablement en français, l'anglais nous permettait de communiquer ; par contre, il comprenait l'essentiel d'une conversation en français ...

Vu que les propositions doivent être compréhensibles par les autres parlementaires et ministres, il existe nécessairement un document en anglais. Certaines propositions dataient du précédent jet, car il va être difficile d'avoir des mesures effectives au 01 juillet pour quelque chose de peut-être voté dans 8 minutes (11 juillet on va dire), ou pas. Le reste est un peu fait à l'arrache comme quelques typos ci et là. e.g. acronyme pour le fonds d'investissement hellénique.

PS: et pourquoi croyez-vous aussi que notre PR se félicite de la qualité des propositions grecques qui sont "sérieuses" et "crédibles"? Un peu d'auto-congratulation ne fait jamais de mal et c'est une bonne chose pour le rayonnement de la France on va dire. Zut, je voulais rester politiquement correct. :)
 
Bon, c'est pas gagné cette affaire. En tout cas, dans les deux cas, le retour de bâton pourrait être défavorable pour nous.

D'un côté, s'il y a accord, il doit y en avoir une qui aura une dent contre la France et on verra bien ce qui se passera quand il faudra ré-évaluer le budget/déficit de la France. La politique, ce sont des humains, et les humains sont faillibles par leurs émotions et états d'âme...

De l'autre côté, s'il n'y a pas d'accord, le problème économique et financier sera le cadet des soucis devant les autres risques géopolitques. La Grèce reste quand même une porte d'entrée majeure en Europe, dans tous les sens du terme. Et si le pays est incontrôlable économiquement, il peut l'être aussi en matière de flux voire juste une poignée d'humains: réfugiés, ou autres personnes malveillantes.

Il y a un autre aussi, celui qui s'occupe du Monde, qui devrait regarder près de chez lui: (i) Porto Rico notamment, mais (ii) légiférer aussi en faveur d'une loi qui condamne des banques malveillantes qui foutent un pays à mal. En l'espèce, s'il s'avère que Goldman Sachs ait participé activement au truquage des données économiques de la Grèce lui permettant d'entrer dans la zone Euro, on pourrait supposer qu'un Président qui ne se représente pas puisse peut-être créer une loi pour faire condamner ce genre de banques à verser d'incommensurables indemnités au FMI, qui les reverserait au pays concerné...
 
Bon, ce n'est pas gagné cette affaire. En tout cas, dans les deux cas, le retour de bâton pourrait être défavorable pour nous.
Dans les 2 hypothèses, il n’y aura PAS que la France qui sera concernée, mais pour le moins tous les pays de la zone Euro, et c’est bien ce qui provoque la rigidité financière de pays comme la Finlande ou l’Allemagne …

D'un côté, s'il y a accord, il doit y en avoir une qui aura une dent contre la France et on verra bien ce qui se passera quand il faudra ré-évaluer le budget/déficit de la France.
Oui, et c’est d’ailleurs assez cocasse de constater que les propositions grecques soient passées à la moulinette de fonctionnaires de Bercy …

Pour le coup, au prochain dépassement (ou déficit considéré excessif), la France va avoir droit à un sérieux rappel à l’ordre !
Et cela pourrait fort bien conduire tout droit à un prélèvement à la chypriote (one shot, et le FMI en avait parlé, et Mosco avait même pris le risque de le commenter !)

La politique, ce sont des humains, et les humains sont faillibles par leurs émotions et états d'âme ...
Certes, mais pour ce coup, ce n’est pas nouveau du tout !

De l'autre côté, s'il n'y a pas d'accord, le problème économique et financier sera le cadet des soucis devant les autres risques géopolitques. La Grèce reste quand même une porte d'entrée majeure en Europe, dans tous les sens du terme. Et si le pays est incontrôlable économiquement, il peut l'être aussi en matière de flux voire juste une poignée d'humains: réfugiés, ou autres personnes malveillantes.
Pour l’instant, nous étions (sommes encore) dans une discussion entre argentiers ; on verra si cette question géopolitique se trouve prise en compte lors de la rencontre des chefs d’Etats, notamment par les pays réfractaires à un maintien de la Grèce en zone Euro (ce qui à mes yeux est la moins mauvaise solution) mais qui doit s’accompagner d’un planning de suivi de mise en œuvre des réformes qui sont (resteront ?) sur la table !
Et il va falloir que le régime grec (quel que soit son gouvernement) s’attache à les respecter …

Ensuite, la proposition d’un grexit temporaire est complètement incompréhensible (sauf à servir d’instrument de pression), car si cette proposition devait être adoptée, ce n’est pas une exclusion temporaire, mais DÉFNITIVE qui entrerait dans les faits ; je vois mal un grec se ramasser un tel camouflet, et accepter ensuite de continuer à coopérer avec des personnes et institutions qui l’auront mise en exil monétaire …

C’est un tel manque de psychologie, que cela en devient affligeant !

Il y a un autre aussi, celui qui s'occupe du Monde, qui devrait regarder près de chez lui: (i) Porto Rico notamment, mais (ii) légiférer aussi en faveur d'une loi qui condamne des banques malveillantes qui foutent un pays à mal. En l'espèce, s'il s'avère que Goldman Sachs ait participé activement au truquage des données économiques de la Grèce lui permettant d'entrer dans la zone Euro
Oui, et il n’est pas inutile de rappeler l’origine de cette situation, à savoir une recommandation d’une banque américaine (et pas n’importe laquelle !) qui aura conseillé et orchestré le MAQUILLAGE (mon épouse appelle cela du trompe cou…lons) des comptes grecs, afin de lui permettre d’apparaître éligible à une entrée dans l’Europe …

Il est d’ailleurs assez paradoxal de constater que l’on parle aujourd’hui de CRÉDIBILITÉ et de CONFIANCE envers les gouvernants grecs, alors qu’à l’époque de l’entrée, on aurait dû surtout se poser la même question à propos de la banque qui aura prodigué ses conseils ; quand on vous dit qu’il ne faut pas les suivre aveuglément !

On pourrait supposer qu'un Président qui ne se représente pas puisse peut-être créer une loi pour faire condamner ce genre de banques à verser d'incommensurables indemnités au FMI, qui les reverserait au pays concerné...
Primo, c’est oublier un instant que les USA sont les seuls à pouvoir s’endetter sans vergogne, mais qu’ils ont, comme ailleurs dans le monde, besoin des milieux financiers pour placer leurs bonds !

Secundo, et quand on connaît les procédures de justice américaines, on peut légitimement se dire qu’une telle issue n’est peut-être pas pour demain, et que de toute façon, même si un procès devait se trouver engagé, il durerait tellement longtemps qu’aussi bien le Président US que les dirigeants de la banque auraient changé avant que le jugement ne soit rendu (s’il devait l’être !)
 
Pour l’instant, nous étions (sommes encore) dans une discussion entre argentiers ; on verra si cette question géopolitique se trouve prise en compte lors de la rencontre des chefs d’Etats, notamment par les pays réfractaires à un maintien de la Grèce en zone Euro (ce qui à mes yeux est la moins mauvaise solution) mais qui doit s’accompagner d’un planning de suivi de mise en œuvre des réformes qui sont (resteront ?) sur la table !
Et il va falloir que le régime grec (quel que soit son gouvernement) s’attache à les respecter …

Je pense au contraire que la rencontre entre chefs d'états sera tout sauf basée sur des préceptes économiques ou financiers. Ils ont la capacité de suppléer(? overrider) à la décision dans un intérêt supérieur. Dans la mesure où les Grecs ont déjà fait beaucoup d'efforts pour accepter au final le plan initial, je pense qu'on peut à la limite discuter sur le montant de l'aide en question (30 Mds -> 70 Mds EUR?)

Update: accord trouvé apparemment.

Primo, c’est oublier un instant que les USA sont les seuls à pouvoir s’endetter sans vergogne, mais qu’ils ont, comme ailleurs dans le monde, besoin des milieux financiers pour placer leurs bonds !

Secundo, et quand on connaît les procédures de justice américaines, on peut légitimement se dire qu’une telle issue n’est peut-être pas pour demain, et que de toute façon, même si un procès devait se trouver engagé, il durerait tellement longtemps qu’aussi bien le Président US que les dirigeants de la banque auraient changé avant que le jugement ne soit rendu (s’il devait l’être !)

Je ne suis pas d'accord avec cette analyse. "Quand on veut, on peut" et les américains l'ont bien montré sur leur sol. Vous voulez qu'on fasse le listing des dizaines de milliards de dollars versés par les banques et autres pétroliers pour les dommages causé sur leur sol ou via leur monnaie? J'aimerais que l'UE (**union** européenne) puisse quand même faire bloc là-dessus et fléchir la position US, ce serait un juste retour des choses, et Angela pourrait mettre sa hargne là-dessus après ce qu'ils lui ont fait aussi. :)

PS: bon, félicitations à notre PR tout de même, mais espérons pas de retour de bâton pour notre prochain excès de déficit...
 
J'ai pourtant été sous l'autorité d'un Président grec durant 10 bonnes années, mais lorsqu'il souhaitait que je ne comprenne pas, il écrivait ostensiblement dans sa langue natale ....

ah voilà qui explique tout. vous avez convaincu ce Président d'utiliser votre technique d'analyse technique sur les sicav, avec l'argent des contribuables grecs !

cela explique leur gouffre budgétaire !!

bon , ok je sors, mais c'était trop tentant...:biggrin:
 
Ah voilà qui explique tout. vous avez convaincu ce Président d'utiliser votre technique d'analyse technique sur les sicav, avec l'argent des contribuables grecs !
Il est quand même dommage qu'il n'existe pas une figurine "éclats de rires", tellement c'est gros et hors de propos !

Alors primo, ce président était de nationalité grecque (en compagnie de 2 autres directeurs) d'une organisation gouvernementale, et j'avais (entre autres) une mission, celle de rentabiliser des capitaux disponibles ; alors l'outil que j'utilisais pour choisir et gérer les instruments de placement, ce n'était pas SON problème, même si le CD (Comité de direction) disposait d'un reporting mensuel lui indiquant la nature des supports utilisés, et leur résultat potentiel/réalisé en cas de cession...

cela explique leur gouffre budgétaire !!
bon , ok je sors, mais c'était trop tentant..
Alors, avant de sortir, 2 petites précisions :
- les actifs de l'organisation valaient tellement peu, qu'ils étaient valorisés à un montant symbolique dans le bilan :cool:
- dans ces conditions, le règlement d l'organisation ne prévoyait AUCUN recours possible à un déficit budgétaire :p, et cela se reflétait dans les différents budgets proposés à l'appréciation des Etats auxquels ces budgets étaient soumis ...

La règle, c'était donc que les recettes prévisionnelles soient supérieures aux obligations et engagements ; le gouvernement grec y apportait sa contribution, mais les autres Etats de l'organisation aussi ...

Et c'était la règle aussi bien au niveau des prévisions que des réalisations ; si un poste budgétaire venait, pour une raison QUELCONQUE à déraper, il va fallait d'une part que ce dérapage soit maîtrisé, et d'autre part qu'il soit compensé ...:verre:

Dans le règlement de l'organisation, il existe aussi un système de suspension des droits d'un Etat à participer à ses activités (il reste toutefois informé), mais cette mesure n'est utilisée que lorsque l'Etat ne se trouve plus en situation d'assurer son obligation financière, et qu'il est devenu en retard de paiement de plus d'une contribution annuelle ...


Bon, j'ai tenté de faire simple, mais si cela devint du chinois :confused:, faites-le savoir !
 
Bon, j'ai tenté de faire simple, mais si cela devint du chinois :confused:, faites-le savoir !

on va s'y faire car à mon avis , après la grèce , dans quelques semaines , on va parler de la chine ...( bon on va éviter les contrepèteries communes du style : il faut toujours rapprocher les nippons de la chine ....:biggrin:
 
Dernière modification:
T'as oublié la partie swing trading à court terme sur des SICAV. :)
Il devient évident que cela vous apparaît curieux, mais c'est tout à fait possible, et le résultat c'est même que cela me conduit à procéder (selon les contrats AV) à une fourchette d'arbitrages comprise entre 4 et 12 par an ...

Alors :
- OUI, j'utilise l'analyse technique à la fois sur des titres vifs et sur des valeurs liquidatives de Sicav ;
Bien entendu, sur un tracker, on peut poser un seuil d'intervention, qu'il n'est pas possible d'utiliser sur une Sicav ou une UC ; la différence c'est que l'on peut faire du tout ou rien sur un titre côté en continu, alors que cela conduit à procéder par étapes successives sur une UC ;
Mais de toute façon, et sur un titre vif, je sors avec des stops (de protection ou de profits - dits trailing stops), et sur une même position, je peux avoir jusqu'à 3 niveaux de stops de sortie ...

- OUI, j'utilise le Swing trading dans ma gestion, qu'il s'agisse du PEA ou des UC de contrats d'AV, car c'est un horizon de gestion qui me va bien !
 
Dernière modification:
on va s'y faire car à mon avis , après la grèce , dans quelques semaines , on va parler de la chine ...( bon on va éviter les contrepèteries commune du style : il faut toujours rapprocher les nippons de la chine ....:biggrin:

Joli. :)

Concernant la Chine, je crois que c'est un non-événement. D'une part parce que une bourse qui fait +150% sur un an, il n'est pas déraisonné de penser à une bulle qui va éclater prochainement, et qui vient de le faire un peu. D'autre part, il est déjà acquis que la Chine n'est *plus* compétitive tant en coûts que technicité, et ce dans plusieurs domaines du textile au high-tech. Là encore, ce sera des considérations non financières qui entreront en jeu.

Je rappelle que l'objectif de la Chine c'est d'être auto-suffisant, cf. Five-Year Plans. i.e. à terme, toute techno "étrangère" tendra à être exclue.
 
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