Bonjour,
Ce qui est amusant c est que dans L arrêt de cassation de mai 2017, c est la banque qui demandait L application du til de L année de signature
Dans l’arrêt de la
Cour de Cassation N°14-27253
il ressort que le Taux Effectif global était
pour le prêt de 2002 5.3572 %
pour le prêt de 2009 4.607 %
Si l’on retient une incidence pour les frais de dossier – les assurances DPTIA et les frais notariés de 0.50 % nous obtenons les taux conventionnels indicatifs suivants :
Année 2002 = 5,3572 % - 0.50 % = 4.8572 %
Année 2009 = 4,607% - 0.50 % = 4.107 %
Aux mêmes dates le taux d’intérêt légal était pour
2002 = 4.26 % et pour 2009 = 3.79 %
Le client et ses conseils au moment de l’assignation avaient connaissance de ces taux. Ils ont dû demander au TGI : la substitution au taux conventionnel du taux légal des différentes années, en évoquant vraisemblablement l’Arrêt de 1992, ce qui leur était le plus favorable.
En septembre 2014 la Cour d’Appel de Montpellier a confirmé la décision d’autant plus facilement que dans un arrêt de Mars 2014 particulièrement bien écrit, précis et motivé elle avait déjà retenu cette sanction dans une affaire qui opposait une banque de ce même groupe à une mairie.
Comme l’a fait remarquer Joseph44 la banque a formé un pourvoi en cassation pour demander l’application du taux légal à la date du contrat plutôt que le taux légal évolutif.
Evidemment cette solution aurait été pour elle plus avantageuse, car cela revenait à baisser les taux des deux crédits entre 0.40 % et 0.70 %, voire un peu plus si les assurances n’étaient pas obligatoires.
Cette réduction aurait été très faible au regard de l'évolution du taux d'intérêt légal depuis 2010. En effet ce taux l des différentes années lui fait diviser son taux conventionnel par pratiquement 10 et même par 100 pour les années 2013 et 2014 (0.04 %).
Ce pourquoi la réponse de Seba06 sur l’arrêt de la Cour d’Appel de Douai, sera intéressante car nous pourrons avoir une tendance sur l’évolution ou non de la sanction retenue.
Si pour un prêt à taux indexé il paraît "logique" de faire varier le taux légal, pour un prêt à taux fixe la retenue d'une variation semble plus difficile à admettre.
Cdlt.