Valeur du bien inférieure à ce que l'on doit encore à la banque

asi77

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Bonjour,

Au vu de la baisse des prix de l'immobilier, de nombreux emprunteurs vont se retrouver dans le cas où la valeur de leur bien sera inférieur au capital restant dû à la banque (ce que l'on appelle la "Negative Equity").


Que se passe t il :

  • pour ceux qui ont obligation de vendre (divorce, surendettement ...)
    Quel procédure ?
  • pour ceux qui ont toujours la capacité de rembourser mais qui souhaite revendre pour acheter un autre bien. Est ce possible (en réinjectant ce montant dans le nouvel emprunt) ? Est ce dépendant du bon vouloir de la banque ? Du montant lié à la Negative Equity ?

Merci par avance.

Pour en savoir + sur la "Negative Equity", je vous recommande le site de l'ANIL (Agence Nationale pour l'Information sur le Logement) :

http://www.anil.org/en/publications.../1999/expertise-et-negative-equity/index.html
 
C'est effectivement le risque quand on a acheté trop cher, c'est à dire plus que ça ne vaut.

Personne n'est obligé d'acheter trop cher.

On a vu passer des pavillons à 250 000 € qui avaient été achetés 500 000 francs (soit 76 000 €) 15 ans plus tôt.

Ceux qui ont acheté 250k€ ce genre de produit comprennent maintenant la belle subvention qu'ils ont versée au vendeur !
 
Le prix de vente n'est pas le soucis de la banque.
Son souci principal est de récupérer les fonds qu'elle a prêté.
Deux cas de figure suivant la garantie, si il s'agit d'un IPPD (ou hypothèque), tant qu'elle ne sera pas intégralement remboursé elle ne fera pas la main levée, un notaire normalement constitué ne passera pas la vente. Le vendeur devra trouver un financement de substitution.
Dans l'hypothèse d'un crédit logement, le notaire ne bloquera pas la vente, soit le client est "honête" et comme ci dessus trouvera un financement complémentaire, soit il l'est moins et ne dira pas qu'il a vendu, tant que les échéances seront honorées, personne n'en verra rien, à défaut la banque se retournera vers Crédit Logement pour se faire rembourser sa créance qui lui ira auprès des tribuanux pour faire reconnaitre ses droits.
 
Qui peut savoir à l'avance qu'il a acheté trop cher ? Quasiment impossible !

Si !

il y a un moyen simple de savoir si c'est trop cher : c'est losque le prix demandé est supérieur à la valeur d'usage du bien.

+ éventuellement pour les puristes le coût d'immobilisation du capital consacré au susnommé bien
 
c'est losque le prix demandé est supérieur à la valeur d'usage du bien.

La formule de calcul m'inetresse bigrement.
Par ailleurs, pour des gens qui font référence au super libéralisme, il me semblait que la valeur était défini par le point de rencontre entre l'offre et la demande et que le marché ne se trompait jamais !

La valeur d'usage n'est elle point un tantinet marxisante ou en perd-je mes références ?
 
je suis flattée, tantôt avec mes notions marxisantes, tantôt mes notions ultralibérales, voilà qui, chers zamis lecteurs montre bien dans quel état de dissonnance cognitive je vous mets....

la valeur d'usage d'un bien immo se calcule, entre autres, en fonction du rendement qui serait procuré par le dit-bien avec le prix du loyer du susnommé bien s'il était occupé par un locataire solvable, on y retire les frais et taxes ainsi que le coût d'immobilisation du capital....et d'autres choses encore que vous chercherez et trouverez....google est ton ami
 
Un cosmonaute ;) :

Qui peut savoir à l'avance qu'il a acheté trop cher ? Quasiment impossible !


Une bolchevique :ange::

il y a un moyen simple de savoir si c'est trop cher : c'est losque le prix demandé est supérieur à la valeur d'usage du bien.
+ éventuellement pour les puristes le coût d'immobilisation du capital consacré au susnommé bien
Marxisme ou libéralisme n’ont rien à voir là-dedans, il suffit de regarder la bulle actuelle :
http://img16.imageshack.us/img16/1267/frig.jpg

pour comprendre que ceux qui achètent depuis 2001, et encore maintenant, s’exposent à revendre à perte s’ils revendent bientôt.
Ou sinon de comparer à la rentabilité locative qu’aurait le bien acheté.
 
Pour illustrer la problématique ci-dessus:

Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers et que les prix étaient surestimés de 80% ?

L'objectif de ce blog est de vous permettre de suivre l’actualité du marché immobilier et de vous aider à comprendre pourquoi les prix peuvent monter mais aussi descendre. Vous pourrez ainsi acheter, vendre ou louer votre logement en sachant exactement où vous mettez les pieds.

Source: blog de Marc Candelier

http://www.indicateurs-immobilier.over-blog.com/archive-01-2010.html
 
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