Transmission de patrimoine

non puisque au décès du père le contrat de 66 ke du père sera dénoué; la somme ne sera plus en AV;
Je parlais du contrat de Mère et non de Père.
par ailleurs sur son propre contrat la mère aura une partie en quasi usufruit, cette partie appartenant en nue propriété aux héritiers du père, d'où naît une dette qui sera imputable sur le reste de la future succession de la mère avant évaluation de l'actif successoral de la mère; comme il y a 4 enfants et que visiblement on sera en dessous des abattements pour les droits(4x100) , cela ne changera pas la valeur des droits à payer; mais supposons avec 1 seul enfant ; au décès de la mère le patrimoine hors av est par exemple de 130 000 euros et la dette liée au quasi usufruit sur le contrat d'av est de 30ke; l'enfant unique héritier ferait le calcul 130-30=100 à hériter, donc pas de droit;
J'ai des doutes sur ces explications.
En cas d'enfant unique, d'un patrimoine hors AV de 300k€ et d'un quasi usufruit de 200k€, l'enfant ne paierait pas de droits?
Alors même qu'en tant que nu proprietaire il ne doit pas en payer sur les contrats de Mère lors du décès de Père d'après je ne sais plus quel arrêt relativement récent.
De plus comment s'articule cette dette sur la fiscalité du solde de l'AV?
Si on suit ton raisonnement de grosses sommes investies sur des contrats d'AV echapperaient aux droits de succession.
 
d'un quasi usufruit de 200k€
le quasi usufruit génère une dette, l'usufruitier doit rendre la somme lors de son décès; or la cour de cassation a indiqué que l'argent du contrat de mère qui est donc constitué à moitié par de l'argent de feu père, génère une dette d'usufruit, mais que le contrat d'av de mère lors de son décès suit les règles fiscales de l'av , et le capital touché, n'éteint pas la dette de quasi usufruit, qui s'impute donc en priorité sur l'actif successoral de mère lors de son décès;

Si on suit ton raisonnement de grosses sommes investies sur des contrats d'AV echapperaient aux droits de succession
ce n'est pas comme cela que ça se passe; l'av suit sa fiscalité et la dette demeure et s'impute sur la sucession; si la dette vient d'un contrat du couple, la dette s'impute au 2éme décès sur l'actif du 2eme décédé; pas sur son contrat;
 
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le quasi usufruit génère une dette, l'usufruitier doit rendre la somme lors de son décès; or la cour de cassation a indiqué que l'argent du contrat de mère qui est donc constitué à moitié par de l'argent de feu père, génère une dette d'usufruit, mais que le contrat d'av de mère lors de son décès suit les règles fiscales de l'av , et le capital touché, n'éteint pas la dette de quasi usufruit, qui s'impute donc en priorité sur l'actif successoral de mère lors de son décès;
Je ne vois toujours pas comment en pratique ce capital peut générer une dette qui vient s'imputer sur l'actif successoral hors AV (donc qui echappe a l'impôt) tout en étant soumis à la fiscalité de l'AV. Voir exemple concret ci dessous.
ce n'est pas comme cela que ça se passe; l'av suit sa fiscalité et la dette demeure et s'impute sur la sucession; si la dette vient d'un contrat du couple, la dette s'impute au 2éme décès sur l'actif du 2eme décédé; pas sur son contrat;
Prenons un exemple:
un enfant unique, un contrat de la mère de 800k€ alimenté par les deniers du couple avant 70 ans. Au déces du père l'enfant ne paie aucun droit sur ce contrat non dénoué. La mère dispose d'un quasi usufruit sur 400k€; l'enfant aurait donc un droit de nu pro sur cette somme de 400k€.
Au décès de la mere l'actif successoral hors AV est de 500k€.
Si j'ai bien compris ton raisonnement, cette dette de 400k€ viendrait s'imputer sur les 500k€ de sorte que l'enfant n'aurait rien à payer!! Je pense qu'il y a erreur.
Mais supposons, toujours en suivant en partie ton raisonnement, que l'enfant au décès de sa mere touche les 400k€ dont il est nu pro en exonération de droits et soit imposé sur l'actif successoral hors AV de 500k€ (et sur les 400k€ restants de l'AV), il n'en demeure pas moins que la somme de 400k€ aurait échappé à tous droits de succession, ce qui me paraît anormal, alors qu' en appliquant les règles fiscales de l'AV à l'ensemble du contrat de 800k€ les 400k€ du quasi usufruit aurait été imposés.
C'est pourquoi il me semble plus logique que le capital de l'AV de la mère soit intégralement soumis à la fiscalité de l'AV à son décès sans incidence sur les autres actifs successoraux.
J'essaie de faire preuve de bon sens mais je n'ai pas de texte confirmant ou infirmant mon propos.
 
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Je ne vois toujours pas comment en pratique ce capital peut générer une dette qui vient s'imputer sur l'actif successoral hors AV (donc qui echappe a l'impôt) tout en étant soumis à la fiscalité de l'AV. Voir exemple concret ci dessous.

Prenons un exemple:
un enfant unique, un contrat de la mère de 800k€ alimenté par les deniers du couple avant 70 ans. Au déces du père l'enfant ne paie aucun droit sur ce contrat non dénoué. La mère dispose d'un quasi usufruit sur 400k€; l'enfant aurait donc un droit de nu pro sur cette somme de 400k€.
Au décès de la mere l'actif successoral hors AV est de 500k€.
Si j'ai bien compris ton raisonnement, cette dette de 400k€ viendrait s'imputer sur les 500k€ de sorte que l'enfant n'aurait rien à payer!! Je pense qu'il y a erreur.
Mais supposons, toujours en suivant en partie ton raisonnement, que l'enfant au décès de sa mere touche les 400k€ dont il est nu pro en exonération de droits et soit imposé sur l'actif successoral hors AV de 500k€ (et sur les 400k€ restants de l'AV), il n'en demeure pas moins que la somme de 400k€ aurait échappé à tous droits de succession, ce qui me paraît anormal, alors qu' en appliquant les règles fiscales de l'AV à l'ensemble du contrat de 800k€ les 400k€ du quasi usufruit aurait été imposés.
C'est pourquoi il me semble plus logique que le capital de l'AV de la mère soit intégralement soumis à la fiscalité de l'AV à son décès sans incidence sur les autres actifs successoraux.
J'essaie de faire preuve de bon sens mais je n'ai pas de texte confirmant ou infirmant mon propos.
bonjour, ici une mise en garde d'un cabinet qui explique que faire exprès ce montage pour éviter l'impot serait borderline; alors que la cour d'appel a bien précisé que c'est possible; je dis bien faire exprès de metttre sur un nouveau contrat d'assurance vie des sommes en quasi usufruit pour bénéficier du double effet bien connu; mais le double effet lorsqu'il n'est pas recherché, mais qu'il s'impose par l'ancienneté du contrat du couple, et que l'usufruit est né naturellement sur le contrat d'av, te sera confirmé par tous les avocats et notaires; j'ai eu sur le forum il y a 2 ans a peu près une longue discussion avec Paal, où j'avais cité tous les éléments juridiques mais je ne retrouve pas le fil de discussion;
https://expertises.wealthmanagement...-des-fonds-dun-quasi-usufruit-6adc-8f2fc.html
 
Bonjour,

Autre question concernant un un parent de 85 ans (> 70ans) et qui herite de 150 KE de son mari lors du déces de celui ci ==> le souhait est de le placer sans risques (ou trés peu de risques) durant encore quelques années.
et avec 4 enfants et un patrimoine successions total < 400 KE (pas de droits de successions à son décés)

ouvrir une nouvelle AV n'est pas une bonne option (car > 70 ans) et droits d'entrée dans les banques tradi.

quels sont les autres placements disponibles ?
  • pas ou trés peu de frais d'entrée (déces court/moyen terme malheureusement pas improbable)
  • peu ou pas de risques
  • rendements ==> probablement faibles, mais en visant le mieux possible ?

est ce que ouvrir un PEA et avec un contenu "securité"ou risque faible est une option ?
 
et qui herite de 150 KE de son mari lors du déces de celui ci ==> le souhait est de le placer sans risques (ou trés peu de risques) durant encore quelques années.
cumuler la liquidité et le rendement et la non fiscalisation est difficile;
Pourquoi ne pas tenter une partie en donation? en conservant la partie que l'on veut avoir à disposition au cas où?
ou une donation avec clause de "soins" ou de prise en charge des dépenses, si les dépenses contraintes obligatoires sont supérieures à tel montant;
 
Merci de vos reponses

On voulait éviter les donations de suite.

On a pas besoin de liquidité, sauf à vivre jusqu'à 110 ans et +, l'argent ne sera pas utilisé par le parent vivant

Concernant le PEA, bien sur le PEA doit être soldé au second déces, mais mon interrogation porte sur le fait que : Peut on mettre en PEA typiquement des lignes avec un risque minime (type fonds/ETF avec un indice 3 = encore moins variable qu'un ETF World ) et qui ne monteront que trés peu mais ne peuvent pas non plus descendre beaucoups ==>typiquement avoir sous PEA un equivalent AV securisé ?

est ce que un compte à terme peut faire l'affaire ?

Ou un produit structuré et assez sécurisé, dont le petit rendement croit avec la durée ?
 
On voulait éviter les donations de suite.

On a pas besoin de liquidité, sauf à vivre jusqu'à 110 ans et +, l'argent ne sera pas utilisé par le parent vivant
je vois là une contradiction, mais chacun ses choix....

Ou un produit structuré et assez sécurisé
oxymore...qui n'existe pas;
au delà du livret A tout placement a des risques, et plus tu montes en rendement potentiel, plus il y a de risques; si tu cherches 5 à 7% de rendement comme dans les produits structurés, tu es prêt à perdre 20 ou 30% du capital...chacun ses choix

Concernant le PEA, bien sur le PEA doit être soldé au second déces, mais mon interrogation porte sur le fait que : Peut on mettre en PEA typiquement des lignes avec un risque minime (type fonds/ETF avec un indice 3 = encore moins variable qu'un ETF World ) et qui ne monteront que trés peu mais ne peuvent pas non plus descendre beaucoups ==>typiquement avoir sous PEA un equivalent AV securisé ?
à mon avis bénéficier des 30500 euros de l'abattement de l'AV est supérieur pour une somme de 150 000 euros au bonus du rendement que tu pourrais espérer sur un PEA;

sur l'av tu connais la taxation d'avance et les profits seront éxonérés: la taxation portera sur 150 000-30500=119500 dont une partie ne sera pas taxé puisque bénéficiant des abattement successoraux non remplis, puisque la future succession sera en dessous de 400 000; supposons 300 000 donc il restera à taxer de l'av 19500 euros, vu qu'il ya 4 enfants 4875 par enfants soit des droits à payer de 5% de 4875=244 euros a payer par enfants;
donc si le patrimoine est de 300ke +150 d'av; les droits à payer quelque soit le rendement de l'av seront au total de 4x244=976 euros......
Pourquoi chercher ailleurs?
 
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