Taux négatifs

Bah non il faut consommer, c'est bien ça l'idée d'ailleurs, relancer l'économie en incitant les épargnants à sortir leurs fonds qui ne rapportent plus rien (et bientôt qui leur coûteront) pour acheter acheter acheter pour faire tourner la machine.
Et faire augmenter le bénéfice des entreprises, donc augmenter la valeur de leur action, donc rapporter un meilleur rendement aux épargnants qui ont la prudence de posséder une part raisonnable de leur patrimoine en actions au lieu de tout placer à -1% *


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Et faire augmenter le bénéfice des entreprises, donc augmenter la valeur de leur action, donc rapporter un meilleur rendement aux épargnants qui ont la prudence de posséder une part raisonnable de leur patrimoine en actions au lieu de tout placer à -1% *


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Exact, les taux négatifs poussent aussi à investir dans le capital des entreprises (actions) plutôt que sur leur dette.
 
Bonjour,

Un exemple......extrapolable :

Prenons le cas d'une personne ayant 100K€ de capital, des dépenses de 1000€/mois et un salaire de 1250€/mois
Supposons que son salaire et ses dépenses suivent l'inflation
Supposons que son capital est placé à 1% au dessus de l'inflation.

Avec une inflation de 2%, son épargne annuelle va croitre en moyenne de +1% chaque année.

Dans cette hypothèse le taux de rémunération de l'épargne serait donc de 3%.

=> Au bout d'un an :

+ Le total de l'épargne en euros courants serait donc de 100.000€ + [(1.250€ - 1.000€) x 12] = 103.000€

+ La valeur acquise en euros courants du capital initial serait de 100.000€ x 1,03 = 103.000€

+ En supposant une capitalisation mensuelle des intérêts (?) la valeurs acquise par une épargne progressive de 250€ par mois à terme d'avance (placement en début de mois) serait de :
= 250 x ((1+(3/1200)^12) - 1)/(3/1200) x (1+(3/1200) = 3.049,20€

=> Le total de l'épargne intérêts capitalisés en euros courants serait donc de 103.000€ + 3.049,20€ = 106.049,20€

=> Si l'on"déflate" cette valeur acquise avec le taux supposé de 2% sa valeur en euros constants devient 106.049,20€ x (1,02 ^ (-1)) = 103.969,80€

=> Dès lors la variation du capital en euros constants serait de 103.969,80€ - 103.000€ = 969,80€

=> Soit un pourcentage d'accroissement de 969,80€ / 103.000€ x 100 = 0,94%.(pas tout à fait exact car les 3.000€ ont été épargnés sur 12 mois et non pas dès le départ. Et ce serait un peu plus en capitalisation journalière type AV et un peu mois an capitalisation annuelle type livret)

Par ailleurs un taux déflaté se calcul comme suit :

+ Td = taux déflaté
+ Te = taux épargne
+ Ti = taux inflation

=> (1+Td) = [(1+Te)/(1+Ti)]

Si l’on prend l’exemple du capital de 100.000€ placé à 3%

=> Valeur acquise en euros courants au bout d’un an = 103.000€

=> Valeur acquise au bout d’un an - en euros constants - avec une inflation de 2% = 103.000€ x (1,02^(-1)) =100.980,39€

=> 1+Td = 1,03/1,02 =1,0098039

=> (1,03/1,02) x 100.000€ = 100.980,39€

Cdt
 
Et faire augmenter le bénéfice des entreprises, donc augmenter la valeur de leur action, donc rapporter un meilleur rendement aux épargnants qui ont la prudence de posséder une part raisonnable de leur patrimoine en actions au lieu de tout placer à -1% *


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humm jusque là je suivais
relancer l'économie en incitant les épargnants à sortir leurs fonds qui ne rapportent plus rien (et bientôt qui leur coûteront) pour acheter acheter acheter pour faire tourner la machine.

mais penser que ceci augmentera la part distribuée aux petits actionnaires.... il y a loin... de nombreux artifices seront mis en place pour réserver la part du gateau aux "gros actionnaires"
à l'image de ces qui a été fait pour le droit de vote.. normalement 1 action= 1 droit de vote, mais les "gros actionnaires" ont inventé des systèmes qui font que finalement le vote lié à l'action du petit actionnaire n'a pas le même poids que le vote lié à l'action du "gros actionnaire"
je mets "gros" entre guillemet: actionnaire averti..ayant droit à des actions préférentielles, à des holding, à des sociétés mères, filles, bref ce qu'il faut pour se parler entre soi ...

donc les taux négatifs, relançant l'inflation, et la consommation, feront que celui qui a quelques économies et n'a pas les manettes, donc le petit épargnant, verra ses économies rongées par l'inflation; de là à dire qu il sera ruiné???
 
humm jusque là je suivais

mais penser que ceci augmentera la part distribuée aux petits actionnaires.... il y a loin... de nombreux artifices seront mis en place pour réserver la part du gateau aux "gros actionnaires"
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donc les taux négatifs, relançant l'inflation, et la consommation, feront que celui qui a quelques économies et n'a pas les manettes, donc le petit épargnant, verra ses économies rongées par l'inflation; de là à dire qu il sera ruiné???

2 remarques :
"Gros actionnaires", aujourd'hui ça me fait penser typiquement aux fonds us type vanguard/blackrock (+ 7000 milliards de dollars investis) qui gèrent l'argent de particuliers (plus ou moins aisés certes). Le petit actionnaire (particulier) investissant en stock picking existe encore mais tend à se raréfier ...

Sur les négatifs : les actifs non risqués sont et seront probablement de plus en plus cher, en d'autres termes avec des rendements de plus en plus faibles, c'est le prix de la "certitude". De là à avoir des taux négatifs sur les dépots des particuliers il reste une grosse étape politique et psychologique à passer ... Pour les sociétés et institutionnels avec de grosses liquidités c'est déjà le cas par contre ...
 
2 remarques :
"Gros actionnaires", aujourd'hui ça me fait penser typiquement aux fonds us type vanguard/blackrock (+ 7000 milliards de dollars investis) qui gèrent l'argent de particuliers (plus ou moins aisés certes). Le petit actionnaire (particulier) investissant en stock picking existe encore mais tend à se raréfier ...

Sur les négatifs : les actifs non risqués sont et seront probablement de plus en plus cher, en d'autres termes avec des rendements de plus en plus faibles, c'est le prix de la "certitude". De là à avoir des taux négatifs sur les dépots des particuliers il reste une grosse étape politique et psychologique à passer ... Pour les sociétés et institutionnels avec de grosses liquidités c'est déjà le cas par contre ...

avec les pseudo que tu as , il vaut mieux écouter tes conseils lorsque tu parles de fonds de pension....
 
avec les pseudo que tu as , il vaut mieux écouter tes conseils lorsque tu parles de fonds de pension....
C'est pile ce à quoi je pensais ;)
Ceci dit, les gros fonds de pension (Carlyle, BlackRock, Apollo, etc) sont achetables, si vous pensez que ce seront eux les gros bénéficiaires.
J'en ai un peu... une bonne opération jusqu'ici...
 
Bonjour,

Bonjour,

J'ai lu sur le net, que des taux négatifs provoqueront la ruine des épargnants . Je voudrais avoir vos avis svp et surtout j'aimerais en savoir un peu plus

Merci à tous

C'est vrai que les discours alarmistes se multiplient, depuis quelque temps, à propos du devenir des fonds euros qui, dans le "meilleur" des cas et d'ici très peu de temps, ne rapporteraient plus rien.

Comme beaucoup de Français et aussi sans doute de cbanquonautes, j'ai une grosse partie de mon patrimoine (65 %) en assurance-vie, dont plus de 40 % de ce même patrimoine sur des fonds euros et je m'interroge sur les placements alternatifs possibles. Le problème, c'est que je n'en vois pas beaucoup :
- les actions ? J'ai déjà 40 % de mon patrimoine sur des actions (actions en direct sur un PEA et SICAV en AV) et je ne souhaite pas particulièrement y être exposé davantage.
- l'immobilier ? C'est un peu dommage d'en acheter "cash" avec les taux d'intérêt actuel...
- les livrets ou l'épargne logement ? J'ai un PEL qui est déjà quasiment plein et les livrets, bof...

Bref, que faire de celle-ci quand on a une somme d'argent à 6 chiffres sur des fonds euros dont on nous dit de plus en plus de nous méfier ?

Vos retours m'intéresseraient beaucoup.
 
Bref, que faire de celle-ci quand on a une somme d'argent à 6 chiffres sur des fonds euros dont on nous dit de plus en plus de nous méfier ?

avec ca tu dois payer pas mal d'impots , non?

dans ces conditions il peut etre utilie d'utiliser les possibilités qui s'offrent au cash pour défiscaliser .

par exemple : achat de FCPI , ouverture d'un PERP , voire sans défisc mais avec une belle PV en perspective de l'achat de nue-propriété de parts de SCPI.

et enfin investir de manière diversifiée : GFF , GFV .

le fin du fin pour le cash et la réduc d'IR restant le girardin industriel .

bons choix.
 
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