Stratégie - Assurances vie

On accède aux fond boosté en euros via la "contrainte" de devoir investir sur des UCs

Une précision : on ne peut accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités qu'à l'occasion d'un versement. Par arbitrage, ce n'est pas possible.
 
L interet pour l assureur, c est que la majorité des gens ne vont pas faire ce genre de manips.

Je ne pense pas que cela soit vraiment la raison. Quand on en est arrivé à faire toutes les démarches pour souscrire à une AV en ligne, on n'est plus à un arbitrage près.


On accède aux fond boosté en euros via la "contrainte" de devoir investir sur des UCs mais quel intérêt pour l'assureur si on peut toujours arbitrer vers le fond en euros boosté ?

Mais est-ce que cela arrive vraiment si souvent que cela ? Je m'explique :

Ce n'est pas monsieur tout le monde qui utilise ces contrats. Le tout en ligne fait encore peur à beaucoup d'épargnants. Et ceux qui franchissent le pas se sont généralement renseignés dans des forums ou ont été conseillés.
Donc je pense que suite à ces recherches et à ces conseils, ils se rendent compte qu'investir dans les UC n'est pas forcément une mauvaise chose pour leur épargne à long terme. Et cette "maturité" leur fait conserver cette répartition.

Il y a aussi les gros épargnants qui ont déjà cette culture financière et qui représentent certainement une grosse partie des encours. Ce qui peut rendre marginal (pour l'assureur) les arbitrages de ce genre réalisés par les plus petits (sans vouloir être péjoratif).


Mais ce n'est que mon avis et seuls les assureurs ont la réponse. ;)
 
Roy a dit en introduction:
"J'aimerais donc ouvrir deux voire trois assurances vie (pour diversifier) sur du long terme"

Je ne voudrais pas être rabat-joie, mais: Diversifier en choisissant uniquement de l'AV, est-ce vraiment diversifier?
Roy a acheté sa résidence principale, et un petit appartement qu'il loue.

L'AV est-elle le placement idéal qui aurait toutes les qualités? Je n'en suis pas sûr, et quand je vois l'engouement généralisé pour ce placement, j'ai bien peur que beaucoup n'y trouvent que désillusions dans l'avenir.
Avez-vous lu les articles sur l'effervescence actuelle en Allemagne autour de l'assurance vie et des taux garantis?

L'assurance vie, par leur contrat en euros, n'a pas été pensée pour exister dans la période actuelle de taux bas.
J'avais lu un article sur le sujet en automne. Une des conclusions est assez préoccupante:
"un quart des entreprises d’assurance européennes ne respecteraient pas leurs exigences de solvabilité dans un scénario de taux bas durable."
A l'époque, les taux à 10 ans étaient autour de 0,5% en Allemagne et 1% en France.
6 mois plus tard, ils ont été divisés par 2.
Autrement dit, un contrat en euros ne devrait pas dépasser 1,5% s'il respectait l'essence de sa stratégie, à savoir investir en fonds d'états qui offrent la meilleure garantie de solvabilité.
C'est le but de l'épargnant soucieux de sécurité sur du long terme.
Les taux de 3%, et plus, sont donc gonflés artificiellement. Gonflés par le fait que les compagnies ont encore en stock des obligations émises à des taux beaucoup plus élevés. Ce qui offre un parachute à la baisse.
Mais ce parachute va disparaître inévitablement.
Ou alors, plus grave, serait-on, avec certaines compagnies, dans un scénario à la Madoff: Une ponction étant faite sur les nouveaux entrants pour alimenter artificiellement le rendement servi…
Je me pose des questions quand je lis cette conclusion affirmant que le quart des assureurs ne respecteraient pas leurs exigences de solvabilité.!
C'est pourquoi, voir l'AV comme la poule aux œufs d'or m'inquiète sérieusement. Des déconvenues sont à venir, à mon avis.
Vous me direz: il suffira de migrer sur les UC.
Certes… Beaucoup n'y sont pas préparés. Roy le dit lui-même. Et, pire: De la multitude de sociétés actuelles, pas sûr que toutes s'en sortent.
C'est bien le problème de notre époque: Comment placer son épargne dans un contexte de taux durablement bas.
Question à Roy: Avez-vous pensé PEA, PEE, PERCO?
Patrick
 
C'est pourquoi, voir l'AV comme la poule aux œufs d'or m'inquiète sérieusement.

Il ne s'agit pas de voir l'AV "comme la poule aux oeufs d'or". Il s'agit seulement de voir certains de ses avantages et quel placement est le plus intéressant par rapport à d'autres.

Vous me direz: il suffira de migrer sur les UC.

Effectivement, c'est ce qu'on va te dire.:)
L'AV a le(s) fonds euros d'une part, mais aussi et surtout des UC de toutes sortes et pour tous les goûts.

Certes… Beaucoup n'y sont pas préparés. Roy le dit lui-même. Et, pire: De la multitude de sociétés actuelles, pas sûr que toutes s'en sortent.

Certes...
mais après avoir dit cela, une ligne plus tard, tu veux orienter Roy vers... le PEA.:cool:
Ce n'est pas très cohérent, me semble t-il.;)
 
L'AV est-elle le placement idéal qui aurait toutes les qualités? Je n'en suis pas sûr, et quand je vois l'engouement généralisé pour ce placement, j'ai bien peur que beaucoup n'y trouvent que désillusions dans l'avenir.

Il est clair que si les fond euros descende à 0% on peut se posé la question si on ne risque pas d'avoir des problèmes de disponibilités du capital.
 
Il est clair que si les fond euros descende à 0% on peut se posé la question si on ne risque pas d'avoir des problèmes de disponibilités du capital.

toute la question sera alors: il vaut mieux zéro avec une déflation latente que de prêter à des taux négatifs ;)
 
Il est clair que si les fond euros descendent à 0% on peut se poser la question si on ne risque pas d'avoir des problèmes de disponibilités du capital.
Compte tenu du fait que parmi les souscripteurs d'AV, les souscripteurs sont majoritairement intéressés par un rendement sécuritaire assorti de la préservation du capital (en terme monétaire ...).

Que deviendra la collecte sur ces produits dans le cas d'une rémunération nulle, dans le seul cadre d'un placement ?

Quel pourcentage des souscripteurs acceptera d'aller s'expérimenter sur les UC, une fois une forte aversion au risque franchie ?

Alors bien entendu, un financier vous dira toujours qu'il vaut mieux un rendement à 0.10% qu'un rendement à 0.000%, mais à partir de quel stade l'épargnant va se détourner de ce type de produit, pour juste conserver une somme sur un ou plusieurs comptes bancaires ?

Surtout à partir de quand (et dans quelle proportion) va-t-il consommer tout ce qui ne présentera plus l'intérêt de se trouver placé ?
 
Alors bien entendu, un financier vous dira toujours qu'il vaut mieux un rendement à 0.10% qu'un rendement à 0.000%, mais à partir de quel stade l'épargnant va se détourner de ce type de produit, pour juste conserver une somme sur un ou plusieurs comptes bancaires ?

La question du rendement était secondaire, par contre est ce qu'on sera en mesure de pouvoir récupérer notre argent.
 
Voilà ce que je lis à droite et à gauche...

Il n y pas de futur pour les assurances vie.
Les scpis, une bulle immobilière nous guette.
L immobilier locatif, trop de soucis, le rendement n est jamais celui promis.
Les actions sont surcotees, c est pas le moment de se lancer.
L or c est vraiment instable et spéculatif.

Bon, il faut faire quoi, mettre mon argent sous l oreiller ?
 
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