Questionnaire de santé et opérations/traitements bégnines/communes

Ceux que je connais, en assurance emprunteur, remontent à 10 ans, pas plus. Après en prévoyance générale cela remonte parfois plus, mais pas en assurance emprunteur. Si vous avez un assureur qui remonte à plus de 10 ans... cela peut être une bonne raison d'en essayer un autre dans ce cas qui, lui, ne remontera pas au-delà de 10 ans, et de faire jouer la concurrence.
 
Ceux que je connais, en assurance emprunteur, remontent à 10 ans, pas plus. Après en prévoyance générale cela remonte parfois plus, mais pas en assurance emprunteur. Si vous avez un assureur qui remonte à plus de 10 ans... cela peut être une bonne raison d'en essayer un autre dans ce cas qui, lui, ne remontera pas au-delà de 10 ans, et de faire jouer la concurrence.
Il peut parfois y avoir des questions liées à certains antécédents. Par exemple, une opération du dos, même si elle remonte à 15 ans, est nécessairement un facteur aggravant d'incapacité/invalidité.
Ce n'est pas parce qu'un assureur pose la question qu'il est "en tort". C'est une question de gestion de la sinistralité, rien de plus.
Certains veulent avoir un maximum de clients en allégeant la sélection mais seront bien absents quand il faudra indemniser, d'autres sont plus pointilleux à la "sélection médicale" mais paieront sans difficulté en cas de sinistre car le dossier était parfaitement connu et analysé
 
Oui je suis d'accord avec vous, et je comprends ce que vous dites. Mais pour un que je connais bien, le questionnaire dit texto
"Antécédents médicaux -
(i) Au cours des 10 dernières années : avez-vous ... , avez-vous ..., avez-vous ...
(ii) Etes-vous ou avez-vous été atteint au cours des 10 dernières années de : ..."

Les questions sont donc bien bornées dans le temps "au cours des 10 dernières années" dans les 2 cas.
Ce qui signifie que le souscripteur qui remplit ce questionnaire médical n'a pas à déclarer une pathologie dont il aurait été atteint il y a plus de 10 ans (sous réserve bien entendu qu'elle ne soit pas encore en cours, ou qu'elle ne se soit pas prolongée durant la période des 10 dernières années).

Il est donc clair qu'il existe des questionnaires de sélection médicale bornés dans le temps. Et dans ce cas, même si un élément médical qui s'est produit il y a 15 ans pourrait en théorie être un facteur aggravant, je suis bien d'accord avec vous, cet assureur ne demande pas de le déclarer. Il en fait donc son affaire et accepte de ne pas en connaître.

C'est la raison pour laquelle je réitère mon point sur le fait que, si vous avez des événements qui sont survenus il y a plus de 10 ans, faites jouer la concurrence et préférez un assureur qui ne vous demande pas de déclarer au-delà de 10 ans à un assureur qui vous demande de déclarer sans limite de temps.

Il ne vous sera jamais reproché de ne pas avoir déclaré un élément que le questionnaire médical ne demandait pas.
 
Je ne dis pas que l'assureur reprochera quoi que ce soit s'il n'a pas enquêté, je dis que certains vous font la guerre des justificatifs et procédures pour vous décourager en cas de sinistre, d'autres non.
Certains ont aussi la question bonus "avez-vous connaissances d'éléments susceptibles de......" et ses variantes... et là bam ça fait des chocapics
 
Oui oui nous sommes bien d'accord sur le fond.

Raison de plus pour choisir un qui ait un questionnaire borné dans le temps et pas de question bonus.

Je suis bien d'accord que les questionnaires sont variables et plus ou moins larges et plus ou moins vicieux (cf la question bonus que vous mentionnez).

Tout ceci porte à en faire un usage habile : bien entendu toujours tout déclarer (cf début de la discussion) mais en arbitrant d'un assureur à l'autre si on est dans une situation qui peut le nécessiter.

S'il n'y a rien, de toute façon il n'y a rien et quel que soit l'assureur cela ne changera rien.

Sur la gestion en cas de sinistre c'est effectivement variable, je suis d'accord.
Il n'est pas aisé de le savoir dès la souscription sauf à se faire aider ou recommander par quelqu'un qui a déjà pratiqué. Sinon, par définition, on découvre cela lors du sinistre. Et vous avez raison, cela peut être plus ou moins pénible et/ou décourageant selon les assureurs. Il faut alors tenir bon.
 
Bonjour,

La loi est la loi. Même si on vous demande si vous avez eu un cancer, si cela fait plus de 10 ans, vous avez le droit de répondre non par application du droit à l'oubli.

Dans tous les cas, le délai au-delà duquel aucune information médicale relative aux pathologies cancéreuses et à l'hépatite virale C ne peut être recueillie par les organismes assureurs ne peut excéder cinq ans à compter de la fin du protocole thérapeutique.

Certains ont aussi la question bonus "avez-vous connaissances d'éléments susceptibles de......" et ses variantes... et là bam ça fait des chocapics
Non ce type de questions n'est jamais opposable car pas assez précise, c'est pas la loterie... La cour de cassation a eu à maintes reprises l’occasion de le rappeler. Les questions doivent être précises. Si vous avez :

"Citez les différents éléments de votre vie (orientation sexuelle, alimentation, génétique, visite chez des généralistes et spécialistes) ayant une incidence probable ou supposée sur votre condition de santé future".

Vous pouvez envoyer ce contrat à une association de consommateurs...
 
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