Publicis - FR0000130577 PUB

Le Verrier

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PUBLICIS GROUPE EST LE 3E GROUPE MONDIAL DE COMMUNICATION.
Il opère dans le numérique, la technologie et le consulting avec Publicis.Sapient (Sapient Consulting, SapientRazorfish et DigitasLBi), dans la publicité, la communication interactive, le marketing digital, les relations publiques et l'événementiel avec Publicis Communications (Publicis Worldwide, Leo Burnett, Saatchi & Saatchi, Fallon, BBH, Marcel, MSL et Prodigious), dans l'achat d'espace et la stratégie média avec Publicis Media (Starcom, Zenith, MediaVest, I Spark et Blue 449) et dans la communication santé avec Publicis Health (Publicis Healthcare Communications Group ; PHCG).
Le CA par marché se ventile entre biens de consommation (15%), finance (14%), technologie, médias et télécommunications (13%), santé (13%), automobile (13%), produits alimentaires (12%), distribution (6%) et autres (14%).
La répartition géographique du CA est la suivante
Europe (28,4%), Amérique du Nord (53,8%), Asie-Pacifique (11,1%), Amérique latine (3,8%), Moyen Orient et Afrique (2,9%).

https://investir.lesechos.fr/cours/action-publicis-groupe,xpar,pub,fr0000130577,isin.html

A 55 € actuellement, je trouve que c'est également tentant.
 
Tentant : oui, plus que pour Bic.
L'action n'est toutefois pas en grande forme. Les résultats annoncés ne sont pas très bons, et Publicis n'a donné aucune indication sur le quatrième trimestre.
S'il y a une chose dont les analystes et les investisseurs ont horreur, c'est bien l'absence de prévisions.
Dans ces conditions, suspectant de mauvaises nouvelles à venir, ils préfèrent s'abstenir.
Pour ne rien arranger, ses concurrents y vont de leurs avertissements sur résultats :
Par le n°1 mondial de la pub, le géant britannique WPP, le 23/08/2017.
Et par l'américain IPG, il y a 2 jours.
Leurs avertissements ciblent plus particulièrement les USA qui sont aussi le 1er marché de Publicis. 1er marché, et de loin avec 53,8% de part de CA.
Voilà qui explique la mauvaise passe actuelle de Publicis qui perd 20% depuis le milieu de l'été.

Ceci dit, avec un PER d'à peine 12 et un rendement de presque 4%, tout excès baissier sur les 50 ou 51 € pourrait susciter l'intérêt des investisseurs.

Graphique en unité de temps hebdo :

Publicis_25_10_2017.gif

Un beau support (ligne horizontale inférieure) existe sur les 51,60 €.
A l'inverse, une toute aussi belle résistance est bien visible (ligne horizontale supérieure) à 68,50 €. Un niveau sur lequel les cours sont venus buter à 3 reprises depuis 2014.
(Tout ceci n'est, bien sûr, que mon humble avis)
 
Pratiquement -15% chez Publicis ce jour, une sanction ridicule, mais bien venu pour celui qui veut rentrer
 
Je m'installe aussi sur ce fil, existe t'il un moyen de s'abonner à la conversation sans forcément rédiger un commentaire qui n'est pas constructif :) ?
 
En fait je disais ridicule dans le sens pourquoi sanctionner alors que les résultats sont pas’si mauvais non plus.

Oui, un T4 en baisse de 0,3% alors qu'une progression de 2,5% était attendue.
C'est bien peu de choses en apparence.
Je pense que la claque vient des propos du management qui a déclaré qu'ils ont perdu en fin d'année des clients aux US, et de manière plus forte que prévue.
Or, si on regarde la répartition du CA, l'Amérique du Nord représente 53,5% de leur activité.
Avec le ralentissement de l'économie US à venir, il n'y a qu'un pas à faire pour imaginer que Publicis pourrait connaître de nouvelles désillusions dans les trimestres à venir.
Ce n'est que mon avis, bien sûr!
 
j'envisage d'ouvrir une ligne de mon PF au vu de son cours actuel et de son dividende qui reste interressant dans un PEA... pensez-vous que cela soit judicieux ? au vu de la conjoncture, de l'actualité de l'entreprise ... bref j'hésite.... si une personne de bien informé peut dresser une perspective de cette entreprise je suis preneur :)
 
Bonjour,
Pour continuer le fil de mes propos du 7 février 2019 "un T4 en baisse de 0,3% alors qu'une progression de 2,5% était attendue." :
Une baisse notamment due aux US (53,5% de l'activité de Publicis) que n'a pas pu compenser les 4,4% de hausse en Europe.
Les ventes annuelles en 2018 sont restées stables, en hausse de 0,1% sur une année 2017 qui avait aussi connu une activité en très faible expansion de 0,8%.
Un secteur d'activité qui soulève l'interrogation des investisseurs sur leur modèle économique avec l'arrivée des Amazon, et autres Google et cie, dans le monde de la publicité.

C'est peut-être la raison pour laquelle Publicis s'intéresse à Epsilon, une entreprise spécialisé dans la data et les solutions marketing ciblées, qui va être cédée par Alliance Data Systems.
Une opération qui est jugée pertinente par les analystes en venant renforcer les compétences de Publicis dans le digital.
Mais, comme toujours il y a un "mais", Epsilon est un gros morceau pour Publicis :
Bloomberg estime que la valorisation d'Epsilon pourrait s'élever à 5Mds$ (4,5Mds€).
Publicis capitalise 11 Mds€.
C'est ce qui effraie les analystes.
Le groupe a une capacité d'investissement proche de 6Mds€ en tirant sur ses lignes de crédit.
Ce qui "accroîtrait sensiblement sa dette ou nécessiterait une levée de fonds" fait remarquer le bureau d'études Crédit suisse.
Ajoutons y les risques liés à l'intégration qui va durer longtemps : 15 à 18 mois en moyenne (Air Liquide, Thales) pour finaliser l'opération, avec parfois le risque que tout ne se passe pas comme espéré (Essilor avec Luxottica par exemple).

Au delà de ces péripéties prévisibles, Crédit suisse estime que l'opération serait relutive pour Publicis de 21% sur le bénéfice par action de 2019. Ce qui semble plutôt optimiste.
Oddo BHF, pour sa part, ne change pas d'avis pour les résultats 2019 et 2020 de Publicis.

Graphiquement, en UT Hebdo, les cours ont franchi en baisse le support LT initié en 2009 (gros pointillés verts).
Ils évoluent dans un canal baissier avec la MM50 périodes faisant office de chape de plomb.

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En graphique Jour :

4378

Publicis semble bien ancré dans une phase baissière sans vraiment de support à court-terme (39,52 pour le 1er que j'identifie).
Les plus bas sont toujours plus bas, et les plus hauts toujours moins hauts.
Les pics baissiers journaliers venant au contact de la ligne basse du canal (07/02/2019 et 01/04/2019 par exemple), se font dans des pics de volumes et les cours réagissent violemment.

Ces 2 dates correspondent aux annonces des résultats du T4 2018 et à cette annonce sur Epsilon.
On peut penser qu'il y a, à la fois de la déception (ou de la crainte), mais aussi de l'intérêt. Ce qui se matérialise par les grandes mèches basses.
Il reste, qu'en l'état, la configuration est négative.
 
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