Bonsoir,
Voilà ma situation. Pardon, suis bavarde.
J'ai des revenus en dents de scie depuis 6 ou 7 ans, depuis que j'ai quitté mon ancien métier de consultante et suis devenue auteur. Je suis dans la même agence (et la même banque) depuis 20 ans.
Comme beaucoup, n'étant pas férue de calculs ni de comptes, j'ai découverte, horrifiée, à la lecture d'un relevé de frais adressé par ma banque en début d'années (une loi récente je crois), que celle-ci m'avait prélevé plus d'un milliers d'euros en 2008 sur mon compte pour divers incidents de fonctionnements (hors rejet) certainement justifiés.
Je traverse aujourd'hui des difficultés liées à des retards de paiement de mes éditeurs, eux aussi en difficultés. Etant régulièrement à découvert depuis plusieurs mois, et en tout cas depuis au moins 3 mois sans "retour dans le vert", ma banque m'a adressée un recommandé après avoir suspendue ma carte bancaire.
Il se trouve que j'ai deux petits prêts à la consommation chez eux, et que j'ai demandé à mon conseiller, face à mes difficultés, si je ne pouvais pas, pour palier ce problème de trésorerie, les reconstituer en un seul et m'octroyer au passage cette trésorerie qui me manque pour échapper à ces frais.
La réponse fut catégoriquement non, sa banque se refusant m'a-t-il dit à restructurer les emprunts et de surcroît consentir un prêt pour des besoins de trésorerie.
Je me sens à vrai dire un peu flouée. En consultant avec attention mes relevés sur les 5 dernières années, je me suis aperçue que plus d'une dizaine de milliers d'euros de frais mont été prélevés, au point que je me demande si ces frais ne sont pas avec le recul la cause des ces difficultés que naturellement ils entretiennent. Ils s'élèvent sur 5 ans à plus de quatre fois le montant de mon découvert aujourd'hui.
En parcourant ce site très instructif, j'ai cru comprendre qu'un découvert de plus de 90 jours entrainait pour la banque, en vertu d'une loi Scrivener (1 je crois) l'obligation de faire une offre de crédit au débiteur, à peine pour la banque de se voir déchue de ses agios. Et ce dispositif semble adapté à la débitrice que je suis, dans la mesure où ma position de compte me coute chaque mois en frais ce qu'un simple prêt représenterait d'intérêt en un, voir deux ans !
Ais-je bien compris ? Et si c'est le cas, cette déchéance porte-t-elle sur toute la durée du découvert continue, au delà des 90 jours ? Est-ce la seule sanction pour la banque, dont les frais d'incidents (suivis maintenant de frais rejet) semblent évidemment plus conséquents que les intérêts du crédit qu'elle pourrait (devrait ?) consentir....
Je dois être "bâle" ou "Mac..." quelque chose, 3, 4, 5 ou plus..sans revenu fixe, non salarié, non propriétaire, logée à titre gratuit (SDF comme je l'ai lu quelque part..), célibataire, sans enfant, la cinquantaine approchant.. et sans compte d'épargne...
N'ais-je d'autre choix, après 20 ans dans la même banque (et naturellement sans incident de paiement) que de décevoir et inquiéter son "scoring" et, face à une difficulté que je sais passagère, d'aller alimenter le fichier des surendettés fauchés ?...j'avoue être choquée, mais ça doit être l'âge.
Votre aide sur l'étendue et les sanctions du non respect de cette loi Scrivener me serait précieuse, Wikipedia étant d'une pauvreté édifiante sur le sujet.
Voilà ma situation. Pardon, suis bavarde.
J'ai des revenus en dents de scie depuis 6 ou 7 ans, depuis que j'ai quitté mon ancien métier de consultante et suis devenue auteur. Je suis dans la même agence (et la même banque) depuis 20 ans.
Comme beaucoup, n'étant pas férue de calculs ni de comptes, j'ai découverte, horrifiée, à la lecture d'un relevé de frais adressé par ma banque en début d'années (une loi récente je crois), que celle-ci m'avait prélevé plus d'un milliers d'euros en 2008 sur mon compte pour divers incidents de fonctionnements (hors rejet) certainement justifiés.
Je traverse aujourd'hui des difficultés liées à des retards de paiement de mes éditeurs, eux aussi en difficultés. Etant régulièrement à découvert depuis plusieurs mois, et en tout cas depuis au moins 3 mois sans "retour dans le vert", ma banque m'a adressée un recommandé après avoir suspendue ma carte bancaire.
Il se trouve que j'ai deux petits prêts à la consommation chez eux, et que j'ai demandé à mon conseiller, face à mes difficultés, si je ne pouvais pas, pour palier ce problème de trésorerie, les reconstituer en un seul et m'octroyer au passage cette trésorerie qui me manque pour échapper à ces frais.
La réponse fut catégoriquement non, sa banque se refusant m'a-t-il dit à restructurer les emprunts et de surcroît consentir un prêt pour des besoins de trésorerie.
Je me sens à vrai dire un peu flouée. En consultant avec attention mes relevés sur les 5 dernières années, je me suis aperçue que plus d'une dizaine de milliers d'euros de frais mont été prélevés, au point que je me demande si ces frais ne sont pas avec le recul la cause des ces difficultés que naturellement ils entretiennent. Ils s'élèvent sur 5 ans à plus de quatre fois le montant de mon découvert aujourd'hui.
En parcourant ce site très instructif, j'ai cru comprendre qu'un découvert de plus de 90 jours entrainait pour la banque, en vertu d'une loi Scrivener (1 je crois) l'obligation de faire une offre de crédit au débiteur, à peine pour la banque de se voir déchue de ses agios. Et ce dispositif semble adapté à la débitrice que je suis, dans la mesure où ma position de compte me coute chaque mois en frais ce qu'un simple prêt représenterait d'intérêt en un, voir deux ans !
Ais-je bien compris ? Et si c'est le cas, cette déchéance porte-t-elle sur toute la durée du découvert continue, au delà des 90 jours ? Est-ce la seule sanction pour la banque, dont les frais d'incidents (suivis maintenant de frais rejet) semblent évidemment plus conséquents que les intérêts du crédit qu'elle pourrait (devrait ?) consentir....
Je dois être "bâle" ou "Mac..." quelque chose, 3, 4, 5 ou plus..sans revenu fixe, non salarié, non propriétaire, logée à titre gratuit (SDF comme je l'ai lu quelque part..), célibataire, sans enfant, la cinquantaine approchant.. et sans compte d'épargne...
N'ais-je d'autre choix, après 20 ans dans la même banque (et naturellement sans incident de paiement) que de décevoir et inquiéter son "scoring" et, face à une difficulté que je sais passagère, d'aller alimenter le fichier des surendettés fauchés ?...j'avoue être choquée, mais ça doit être l'âge.
Votre aide sur l'étendue et les sanctions du non respect de cette loi Scrivener me serait précieuse, Wikipedia étant d'une pauvreté édifiante sur le sujet.
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