Vous dites qu’il est préconisé de répartir les actifs entre actions, obligations et immobilier. C’est une évidence, puisque ce sont les 3 seules classes d’actif (ou presque) que l’on trouve en assurance-vie et qu’il est important de diversifier, comme tout le monde le dit, en fonction de la conjoncture économique et de son goût ou aversion pour le risque, le risque étant corrélé avec la possibilité de rendement mais aussi de perte.Merci @jmi12 pour ce retour.
Ma question était mal posée. Je la repose : souvent dans les allocations, il est préconisé de répartir son patrimoine entre obligations, actions et immobilier (voire or ou autres). Pour la partie obligations, entend-on fonds euros garanti et/ou fonds euros boosté / dynamique ?
En effet, dans certains cas, la composition des fonds dynamiques est très différente :
- Fonds Opportunités (Suravenir) : 68% obligations, 20% immo, 12% actions ;
- Fonds Allocation Long Terme 2 (Spirica) : 66% immo, 13% obligations, 3% actions...
Dans le cas ci-dessus, le fonds ALT2 est clairement peu exposé aux obligations.
Les fonds en euros de base sont investis majoritairement en obligations (emprunts d’état majoritairement et obligations d’entreprises privées à titre accessoire). Les fonds boostés ont une allocation plus ou moins modifiée pour essayer de doper le résultat. Certains augmentent l’allocation immobilière et(ou) les actions. Le Fonds Allocation Long Terme 2 de Sipira est à dominante immobilière.
Dans tous les cas, les fonds euros, qu’ils soient boostés ou pas, ont l’avantage d’être garantis en capital, avant ou après frais de gestion suivant les contrats, contrairement aux UC.
Personnellement, je ne vois pas très bien l’intérêt de votre questionnement, sachant qu’il n’y a pas de règle immuable en la matière et qu’il faut adapter son allocation en fonction des circonstances et de son tempérament. S’il suffisait de choisir des classes d’actif et de leur affecter un % pour obtenir la sécurité et le rendement, ça se saurait et nombre d’investisseurs ayant subi de lourdes pertes aujourd’hui ne se seraient pas fait prendre.
Personnellement, je mets les fonds euros (boostés ou de base) à part puisqu’il s’agit de produits à capital garanti contrairement aux UC. Il me semble évident qu’il vaut mieux investir sur le fonds euros boosté quitte à arbitrer, dès validation de l’opération, tout ou partie des UC vers le fonds euro de base, comme cela reste encore possible chez Fortunéo. Concernant les fonds obligataires, il ne faut pas perdre de vue que leur rendement est dérisoire, s’ils sont investis en emprunts d’états, les fonds obligataires dits à haut rendement pouvant rapporter plus, mais étant plus risqués car concernant des entreprises moins bien notées. La volatilité et le risque attachés à ces derniers actifs a pu être vérifiée, par les détenteurs actuels d’UC de cette catégorie. Avec la baisse actuelle des indices boursiers, il est peut-être intéressant de miser sur des fonds actions dont la valorisation a récemment été décotée et qui devraient remonter à plus ou moins long terme.
Mais, en la matière, il n’y a pas de certitude scientifique.