Trois causes:
- hausse des taux d’intérêt et l’augmentation du nombre de refus de prêts immobiliers
- nouvelle réglementation RE2020 [] qui [] fait bondir le coût de revient
- augmentation du coût des terrains – que l’objectif de zéro artificialisation nette des sols inscrit dans la loi
On pourrait y ajouter le nouveau DPE.
La première est conjoncturelle. Quoiqu'avec des taux à 15 ans à moins de 1%, il était difficile d'espèrer une baisse supplémentaire.
Pour les trois autres causes, elles sont aussi nécessaires qu'impulsées par les politiques publiques. Lesquelles politiques publiques n'ont pas vraiment accompagné cette nouvelle donne, si ce n'est par la reconnaissance de "la fin du pavillon", l'envoi de la patate chaude aux collectivités locales et le non-examen en PLF 49-3isé d'un crédit d'impôt primo-accédant comme sous le début de la présidence Sarkozy.
Tout tombe en même temps.
Le marché immobilier et la fiscalité immobilière sont complément archaïques en France, avec le culte du prix au m2, la prime à l'achat dans le diffus et le lointain à peine corrigé par des impositions qui remontent maintenant aux communautés de communes, l'accumulation de capital foncier dans une couche générationnelle, des gestions de copros souvent dramatiques incitant à la propriété indidivuelle et l'absence de prise en compte de l'obsolescence technique.