[IMMO] nouvelle taxe vente => un axe de négociation pour primo-accédants?

badioio

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Bonjour à toutes et à tous,

Savez vous quand seront mises en place ces nouvelles taxes?
Dans cet article finalement, ce n'est pas très clair.
https://www.moneyvox.fr/placement/actualites/25278/mesures-fillon-un-vent-de-rigueur-souffle-sur-epargne-et-immobilier

Certains propriétaires, qui attendaient les 15 ans fatidiques pour vendre, risquent donc de tomber de haut. D’autant que le gouvernement ne leur laissera pas le temps de se retourner. Pour éviter l’effet d’aubaine, il a en effet décidé de rendre la mesure effective au 24 août (soit le jour de l’annonce), même si elle ne sera votée qu’en septembre, dans le cadre du collectif budgétaire. Qu’en sera-t-il des compromis signés d'ici la publication de la loi ? D'un point de vue juridique, la question mérite d'être posée.

Auprès de qui pouvons nous poser la question qui
mérite d'être posée d'un point de vue juridique?

De plus, c'est quoi exactement une résidence secondaire?
Par exemple, la maison dans laquelle je suis locataire est elle une résidence secondaire de mon bailleur?:oops:

Auquel cas -si vous suivez mon raisonnement ! - c est peut être le seul moment où les primo-accédants pourraient faire une "affaire".:p
Admettons que la taxe ne soit pas encore mise en place.
Les vendeurs potentiels sont donc pressés de vendre avant qu'elle soit mise en place, n'est ce pas?
Et cette taxe peut représenter une perte de 70 000 euros, par exemple:
voir ci après:
http://www.immobilier-danger.com/Plan-de-rigueur-suppression-des-447.html

Donc, Mr le vendeur, je vous fais une proposition à Prix-de-vente moins quarante mille euros avant que la taxe soit mise en place.:cool:


Bonne journée à toutes et à tous et vive cbanque ! :)
 
Donc, Mr le vendeur, je vous fais une proposition à Prix-de-vente moins quarante mille euros avant que la taxe soit mise en place.:cool:

Oui, ca ou il va augmenter le loyer entre chaque locataire pour "se refaire"...

et je ne comprends que l'on maintienne ce PTZ+ tel quel...quel gouffre...
 
Pour ma part ce sera clairement une augmentation du loyer de tous les apparts pour "gommer" l'effet de l'augmentation CSG.
(De toute manière j'augmente deja tous les ans ... l'augmentation sera un peu plus haute cette fois ci.)
Quand a la mise en place de la taxe vu que l'annonce de FIllon était : actif au 24 aout ... (meme si j'ai du mal avec de l'effet retroactif) le délai de mise en place est certes peu clair mais bon ca se fera surement assez vite quand il s'agit de rentrer du cash .... ....

PS : Si ton proprio fonce pour te vendre son appart cela m'etonnerait bien ...

Au niveau vente pareil apres la mise en place de la loi ben j'attendrais un ou 2 ans de loc de plus pour gommer l'effet PV imposé et je revendrai plus chero que ce que je pensais initialement.
Cela va surtout je pense bloqué un peu le marché immob faire monter les prix et rendre encore plus hesitant les proprio bailleurs a investir dans ce genre de produit.
 
Pour ma part ce sera clairement une augmentation du loyer de tous les apparts pour "gommer" l'effet de l'augmentation CSG.

l'IRL n'augmentant que de 1% par an environ, tu ne peux pas faire +, ou alors il faut que cela change de locataire pour te donner les mains libres pour fixer le loyer de ton choix. Et tu ne peux pas forcer le locataire a sortir...
 
nous parlons pour ne rien dire puisque de toutes façons rien n'est encore acté de manière certaine tant que le parlement n'a pas étudié le sujet .....o_O
 
Legalement ... mais bon on peut tjrs rattraper facilement les 4-5 années sans augmentation et remonter facilement a chaque changement de locataire.
 
La loi ne serait pas votée avec la loi de finances fin septembre...mais avec la loi autorisant le plan d’aide à la Grèce, avec une discussion qui débutera au Parlement le 6septembre.
Ceci a son importance à cause de ce que j’ai signalé plus haut.

Les forêts sont touchées aussi.

La FNAIM conseille d’attendre pour signer des compromis, ce qui est une ânerie.
 
http://www.lemonde.fr/politique/cha...-tuera-t-il-la-croissance_1564027_823448.html

Chat:
En France la fiscalité est "compliquée, injuste, et incompréhensible"

Henri Sterdyniak, économiste, directeur du département économie de la mondialisation de l'OFCE | LEMONDE.FR | 26.08.11
Pensez-vous que le plan de rigueur est de nature à rassurer les marchés ? Henri Sterdyniak :

Par définition, les marchés ne peuvent pas être rassurés. Les marchés sont actuellement dans une phase de spéculation et ils cherchent constamment de nouveaux arguments pour spéculer contre l'euro. Quand un gouvernement essaie de rassurer les marchés en diminuant le déficit public, les marchés s'inquiètent car cette politique réduit la croissance.

J'ajoute que notre AAA qu'il s'agirait de conserver, c'est un mirage car nous avons:

- les taux les plus élevés de tous les pays AAA;
-et plus élevés que ceux des Etats-Unis malgré la perte récente de son AAA(par une seule agence)...

Henri Sterdyniak : Effectivement, la France a maintenant impérativement besoin d'une réforme fiscale. Son système est devenu beaucoup trop compliqué, injuste, et incompréhensible pour les contribuables. Mais la réforme fiscale suppose de tout mettre à plat. C'est donc un sujet de tensions entre les différentes professions et couches sociales. Les lobbies vont intervenir et aucun gouvernement n'a eu le courage de se lancer dans ce travail d'Hercule.

La crise explique donc le déficit public, selon vous. Mais nos politiciens votent des budgets en déficit depuis des années... Henri Sterdyniak : Il faut d'abord rappeler que tous les pays développés ont des déficits publics pratiquement chaque année depuis 1974 : ce n'est pas une spécificité française. Selon la vraie "règle d'or" des finances publiques, un pays peut avoir un déficit égal au montant de ses investissements publics, soit pour la France 2,5 % du PIB. C'est le niveau que nous avions en 2005-2006.
Un pays n'est pas un ménage. Il n'a pas à rembourser sa dette. Sa dette est demandée par les marchés financiers et par les épargnants. Il n'a pas de raison de se fixer un objectif d'équilibre des finances publiques.


Henri Sterdyniak : Il n'est pas question de faire défaut, c'est-à-dire de ne pas rembourser sa dette, mais simplement de constater qu'un pays comme la France peut avoir en permanence une dette de 60 à 80 % de son PIB qu'il n'a pas besoin de rembourser comme le ferait un ménage. Les Etats peuvent avoir une dette perpétuelle parce qu'il y a toujours des agents économiques qui veulent détenir de la dette publique et parce que chaque génération transmet à la génération suivante un stock de richesses qui contrebalance largement le stock de dettes.
En période de difficulté économique, les entreprises ne veulent pas s'endetter, les ménages veulent épargner. C'est donc l'Etat qui doit s'endetter. Si les marchés financiers refusent cette logique, l'économie plonge dans une récession et l'Etat n'a plus d'instrument pour l'en sortir.

Henri Sterdyniak : Contrairement à ce que l'on croit, le capital est déjà taxé en France de manière importante. Par exemple, les dividendes supportent d'abord l'impôt sur les sociétés au taux de 34 %, puis les prélèvements sociaux au taux de 12 %, puis l'impôt sur le revenu au taux de 19 %. Il est difficile de faire plus. Le problème, c'est surtout les plus-values qui réussissent à échapper à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Par exemple, les familles les plus riches logent leurs revenus financiers dans des sociétés ad hoc, ce qui leur permet d'échapper à l'imposition.
Lutter contre ce type de niche fiscale, supprimer les avantages fiscaux de l'assurance vie ou des plans d'épargne en action, pourraient rapporter 20 milliards d'euros, ce qui n'est pas négligeable, mais ne résolveraient pas la totalité de notre question de déficit.
 
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