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usercb772
@Capach
Il ne faut pas regarder l'intérêt général et l'intérêt particulier séparément.
Il faut les mettre en relation, dans la balance, et laisser les gens choisir.
La politique, c'est la vie de la cité. C'est vivre en communauté.
Il faut revenir aux fondamentaux : pourquoi les individus se forment-ils en communauté au lieu de rester dans un état que Hobbes qualifierait de guerre de tous contre tous ?
La réponse (courte) est simple : pour stopper la guerre justement. Pour garantir ses droits fondamentaux. Dans ces droits fondamentaux, on trouve principalement la propriété (la communauté punit le vol entre citoyens de la communauté), la sûreté (les aggressions ne doivent pas avoir lieu dans cet enclos civilisationnel), etc.
Bref, la communauté dans son terme originel, c'est se mettre à plusieurs, s'entendre sur des règles de vie en commun, pour éviter les aléas que la vie de nomade solitaire engendre.
La phase suivante, c'est transférer le monopole de la violence à l'instance représentative de la communauté (l'Etat ajd) afin que les citoyens ne puissent plus en user les uns contre les autres unilatéralement.
Tu es punis si tu me piques ma pomme dans ma maison, donc sachant cela, je renvoie à la communauté la charge de t'envoyer ma machette en pleine poire.
Tout cela ne tient que si les citoyens de la communauté ont un intérêt supérieur à cette vie en communauté qu'en dehors.
Si aujourd'hui la principale menace à votre droit de propriété, c'est l'Etat (via les impôts) ou que les gens se font justice eux-mêmes car la justice est trop lente et la police inefficace, alors la communauté a failli à son objectif initial.
Lorsque l'intérêt général s'éloigne trop des intérêts particuliers, ou masque des intérêts de certaines classes (politiques, clientélisme, lobbying...), alors il est impératif que les citoyens se ressaisissent du pouvoir.
Et là, puisque vous aimez la philosophie politique, je vais vous citer John Locke : la révolte du peuple est toujours légitime. (ce n'est pas la citation exacte, mais vous pouvez retrouver la phrase exacte dans le Second traité du gouvernement civil)
Il ne faut pas regarder l'intérêt général et l'intérêt particulier séparément.
Il faut les mettre en relation, dans la balance, et laisser les gens choisir.
La politique, c'est la vie de la cité. C'est vivre en communauté.
Il faut revenir aux fondamentaux : pourquoi les individus se forment-ils en communauté au lieu de rester dans un état que Hobbes qualifierait de guerre de tous contre tous ?
La réponse (courte) est simple : pour stopper la guerre justement. Pour garantir ses droits fondamentaux. Dans ces droits fondamentaux, on trouve principalement la propriété (la communauté punit le vol entre citoyens de la communauté), la sûreté (les aggressions ne doivent pas avoir lieu dans cet enclos civilisationnel), etc.
Bref, la communauté dans son terme originel, c'est se mettre à plusieurs, s'entendre sur des règles de vie en commun, pour éviter les aléas que la vie de nomade solitaire engendre.
La phase suivante, c'est transférer le monopole de la violence à l'instance représentative de la communauté (l'Etat ajd) afin que les citoyens ne puissent plus en user les uns contre les autres unilatéralement.
Tu es punis si tu me piques ma pomme dans ma maison, donc sachant cela, je renvoie à la communauté la charge de t'envoyer ma machette en pleine poire.
Tout cela ne tient que si les citoyens de la communauté ont un intérêt supérieur à cette vie en communauté qu'en dehors.
Si aujourd'hui la principale menace à votre droit de propriété, c'est l'Etat (via les impôts) ou que les gens se font justice eux-mêmes car la justice est trop lente et la police inefficace, alors la communauté a failli à son objectif initial.
Lorsque l'intérêt général s'éloigne trop des intérêts particuliers, ou masque des intérêts de certaines classes (politiques, clientélisme, lobbying...), alors il est impératif que les citoyens se ressaisissent du pouvoir.
Et là, puisque vous aimez la philosophie politique, je vais vous citer John Locke : la révolte du peuple est toujours légitime. (ce n'est pas la citation exacte, mais vous pouvez retrouver la phrase exacte dans le Second traité du gouvernement civil)