Essilor Intl - FR0000121667 EI

Elle doit être une aide à la décision. Rien de plus.
Ben quand même ! Si tu décides (sur le fondamental) de te porter sur un titre, l'analyse technique te permet de cibler le moment opportun ou le niveau que tu juges intéressant pour passer à l'acte, avec un achat stop par exemple (MACD, RSI14, stochastique)
 
La préservation du capital est le 1er sujet de préoccupation en bourse.
Je pense qu'il faudrait détailler cette affirmation.
Parce que dite comme ça, je la trouve à la fois totalement fausse et totalement vraie :/

Une personne qui investit en bourse avec la préservation du capital comme premier sujet de préoccupation n'a rien à faire en bourse...
Mais dans les faits, effectivement, il semble que la majorité des investisseurs se focalisent sur le signe qu'ils voient sur leur bilan (mais j'ai tendance à dire qu'ils se sont trompé de support di'nvestissement: le fond euro est plus pour eux)
 
Si tu décides (sur le fondamental) de te porter sur un titre, l'analyse technique te permet de cibler le moment opportun ou le niveau que tu juges intéressant pour passer à l'acte, avec un achat stop par exemple (MACD, RSI14, stochastique)
Si tu décides de te porter sur un titre, c'est que tu le juges de bonne qualité.
Si ton avis est partagé par le marché, il y a peu de chance que le cours baisse sensiblement. Et réciproquement, si le cours baisse beaucoup, c'est que le marché n'est pas d'accord avec ton analyse.

Du coup on en revient à l'investisseur qui s'estime meilleur que le marché, alors que globalement il a moins d'informations, et de moins bonne qualité.

Si on veut aller contre le marché, il faut le faire lors d'évènement spéciaux qui font surréagir le marché. Là, on peut prendre des positions risquées mais rémunératrices.
Mais dans une situation "normale", attendre avant d'acheter une valeur dans laquelle on croit n'a pas de sens (enfin, elle n'a de sens que si on s'estime meilleur que la majorité des acteurs du marché)
 
Je pense que nous allons être globalement d’accord sur de nombreux points, bien qu’avec des nuances !

Qui se dit gérer en 'bon père de famille' ne mettra pas tous ses œufs dans le même panier et diversifiera ses placements.
Et ce, d'autant plus que le PEA est supposé être une épargne captive pour au moins 8 ans.
On pourra admettre cette définition, même si elle n’est pas gravée dans le marbre ; mais à titre d’exemple, j’ai pris des risques bien plus importants en immobilier qu’en bourse !

Ensuite, il faut aussi considérer le palier des 5 années, où l'exonération d'IR se trouve acquise ...

Je suis d'accord pour la répartition des lignes sur des valeurs de qualité au sein d'un Portefeuille boursier, pas sur la manière de les gérer.
Tant qu’à choisir des valeurs, autant qu’elles soient de qualité ; mais cette sélection repose pour moi sur des données d’analyse fondamentale (données économiques de base, management, part de marché etc ….)

La préservation du capital est le 1er sujet de préoccupation en bourse.
Il me semble que c’est effectivement le préalable, l’optimisation des performances venant ensuite.

Raison pour laquelle, il faut aussi savoir protéger ses positions ...

Ceci suppose que l'on matérialise des opérations gagnantes quand l'occasion se présente et non pas attendre d'avoir besoin d'argent.
Oui, et lorsqu’une plus-value se présente et persiste, autant la concrétiser, en procédant à une vente (au moins partielle) venant renforcer le compte de liquidités du PEA.

D'ailleurs, avec un PEA, ce besoin n'existe pas puisque l'argent y est supposé bloqué.
Il n’existe certes pas de la même façon que dans un compte titres ordinaire, mais cela permet justement de permettre une phase de redistribution favorable à la diversification, sans qu'il soit nécessaire de procéder à un rachat ....

Je suis d'accord pour essayer de maintenir un équilibre entre les titres, mais pas pour forcément renforcer sur des titres en perte.
Je sais bien qu’il existe des adeptes des moyennes à la baisse, mais il y a assez longtemps que j’en ai constaté les effets pervers !

Quant à l'analyse graphique, ne la résumez pas aux seules moyennes mobiles… Perso, je ne m'en sers absolument pas.
Elle doit être une aide à la décision. Rien de plus.
Mais je suis convaincu qu’elle doit se résumer à cette aide, aide sur le moment d’intervenir, aide sur le niveau d’intervention.

Ensuite, il s’agit d’utiliser les types d’ordres qui le permettent …
 
Oui, Paal, on est en phase!

Je sais bien qu’il existe des adeptes des moyennes à la baisse, mais il y a assez longtemps que j’en ai constaté les effets pervers !
Oui, moi aussi, j'ai pris assez de claques dans le passé avec les moyennes à la baisse pour les avoir éliminées de ma pensée.
Je préfère raisonner en portefeuille global.

Je pense qu'il faudrait détailler cette affirmation.
Parce que dite comme ça, je la trouve à la fois totalement fausse et totalement vraie
Trop souvent on attire le particulier, censé être un néophyte en bourse, en faisant miroiter des gains bien supérieurs à tout autre placement.
Qui n'a pas entendu dire que la bourse est le meilleur placement à long terme.
Pour qui s'y lance, les désillusions vont vite les refroidir.
D'où mon constat d'avoir en tête la préservation du capital comme préoccupation…. Et d'avoir comme objectif (ou espoir), celui de faire beaucoup mieux que les placements traditionnels.
Un placement doit être rémunéré à la hauteur du risque pris.
Mais, bons pères de famille que nous sommes, ne jamais oublier de préserver notre capital en matérialisant de temps en temps des plus-values par des ventes bénéficiaires. Ce qui revient à diminuer le prix moyen de notre ligne, et donc de sécuriser cet investissement.
…. C'est ce que je fais actuellement avec Total : J'allège après avoir acheté à différents niveaux autour et sous les 40.
Et c'est ce que je vais peut-être commencer à faire avec Essilor si le cours arrive sur les 110 alors que j'ai acheté à différentes reprises entre 97 et 101.
C'est ma manière de fonctionner. Je n'en fais pas une règle universelle. A chacun sa stratégie d'investissement.
 
Trop souvent on attire le particulier, censé être un néophyte en bourse, en faisant miroiter des gains bien supérieurs à tout autre placement.
Trop souvent on lui dit qu'il doit être prêt à perdre la totalité des sommes qu'il met en bourse...

matérialisant de temps en temps des plus-values par des ventes bénéficiaires
C'est typiquement quelque chose que je considère comme n'ayant pas de sens: vendre une action particulière juste parce qu'on a un bénéfice dessus (alléger globalement son protefeuille, je comprends et je trouve ça légitime, mais vendre une action donnée, non)
Je vends une entreprise si j'estime qu'elle est franchement moins bonne que les autres que je possède, pas parce qu'elle m'a rapporté de l'argent.
 
Oui, Paal, on est en phase !
Oui, moi aussi, j'ai pris assez de claques dans le passé avec les moyennes à la baisse pour les avoir éliminées de ma pensée.
Je préfère raisonner en portefeuille global.
Oui, je crois de plus en plus que nous avons des approches voisines !

J’ai encore en tête le souvenir d’une éloquente démonstration d’un certain André Malpel (toujours organisateur du Salon parisien de l’AT) qui lors de cette présentation n’aura pas eu besoin d’insister beaucoup sur les risques de cette technique ….

Trop souvent on attire le particulier, censé être un néophyte en bourse, en faisant miroiter des gains bien supérieurs à tout autre placement.
Qui n'a pas entendu dire que la bourse est le meilleur placement à long terme.
Pour qui s'y lance, les désillusions vont vite les refroidir.
C’est effectivement quelque chose que j’ai entendu à plusieurs reprises, et j’ai un jour souhaité le vérifier sur une période de 10 années (glissantes) en utilisant 2 indices de marchés, à savoir le Cac et le Dax.

De mémoire, c’était autour des années 98, donc après le krash de 87, et avant les attentats du WTC.
Et globalement (à l’évolution du contenu des indices près), cela se vérifiait, et lorsqu’il y avait de creux de marché, ils se trouvaient résorbés sur la durée …

Il me semble qu’aujourd’hui les marchés sont devenus beaucoup plus volatils ….

D'où mon constat d'avoir en tête la préservation du capital comme préoccupation…. Et d'avoir comme objectif (ou espoir), celui de faire beaucoup mieux que les placements traditionnels.
Un placement doit être rémunéré à la hauteur du risque pris.
Cela fait partie des quelques principes de base de la gestion boursière, à savoir :
- faire en sorte qu’une possible perte lors d’une entrée en position soit tolérable, mais soit limitée
- faire en sorte qu’une petite perte ne devienne pas un gouffre, et sortir de position avant !

Mais, bons pères de famille que nous sommes, ne jamais oublier de préserver notre capital en matérialisant de temps en temps des plus-values par des ventes bénéficiaires. Ce qui revient à diminuer le prix moyen de notre ligne, et donc de sécuriser cet investissement.
On aborde là une démarche qui n’est probablement pas partagée par tout le monde ….
Postulat de base, s’intéresser à des titres sur la base d’une qualité confirmée par une analyse fondamentale.

Postulat secondaire, lorsque l’évolution des cours le permet, acheter des positions complémentaires destinée à une optique de Swing trading (profiter des ondulations du cours d’un titre, pour effectuer des prise de bénéfices partielles), ce qui revient ensuite à diminuer le prix de revient de la position d’origine ….
 
Oui Paal, nous avons une approche partagée de la Bourse.

C'est typiquement quelque chose que je considère comme n'ayant pas de sens: vendre une action particulière juste parce qu'on a un bénéfice dessus .
Vendre ne veut pas dire vendre toute la position.
J'ai 2 grosses lignes sur Essilor et Total qui ont été constituées récemment pour Essilor et depuis plus longtemps pour Total.
Sur Essilor, si le cours atteint 110 dans les semaines à venir, je fais une 1ère vente pour 1/5 de la position.
Sur Total, je suis sur des allègements à 1/12ème de la position, une 1ère fois à 45,50, puis récemment à 48,19. La prochaine fois sera à plus de 50 si jamais le cours y arrive.
Ceci sans couper la position et maintenir un bon niveau d'investissement tout en abaissant le point mort.
Ça me convient plutôt bien comme stratégie.

Paal le résume finalement beaucoup mieux que moi en moins de mots:
"Postulat secondaire, lorsque l’évolution des cours le permet, acheter des positions complémentaires destinée à une optique de Swing trading (profiter des ondulations du cours d’un titre, pour effectuer des prise de bénéfices partielles), ce qui revient ensuite à diminuer le prix de revient de la position d’origine …."
 
Vendre ne veut pas dire vendre toute la position.
Cela me semblait une évidence, mais peut-être pas pour tout le monde ….

Il est vrai que lorsque Buffeto opère, il lui arrive de tout vendre, et d'un coup ; mais ce n'est pas dans mes principes de base !

J'ai 2 grosses lignes sur Essilor et Total qui ont été constituées récemment pour Essilor et depuis plus longtemps pour Total.
Sur Essilor, si le cours atteint 110 dans les semaines à venir, je fais une 1ère vente pour 1/5 de la position.
Sur Total, je suis sur des allègements à 1/12ème de la position, une 1ère fois à 45,50, puis récemment à 48,19. La prochaine fois sera à plus de 50 si jamais le cours y arrive.
Ceci sans couper la position et maintenir un bon niveau d'investissement tout en abaissant le point mort.
Ça me convient plutôt bien comme stratégie.
Nous avons donc une technique proche, mais pour aller un poil plus loin, comment effectuez-vous vos prises de bénéfice partielles ?

Paal le résume finalement beaucoup mieux que moi en moins de mots :
"Postulat secondaire, lorsque l’évolution des cours le permet, acheter des positions complémentaires destinée à une optique de Swing trading (profiter des ondulations du cours d’un titre, pour effectuer des prise de bénéfices partielles), ce qui revient ensuite à diminuer le prix de revient de la position d’origine …."
En moins de mots je ne sais pas, mais c’est la technique que j’utilise ; et cela fait une petite quinzaine d’années que cela dure …

En me reconnectant sur le net, j’ai reconnu un intervenant US dont le nom était sorti de ma mémoire (Oliver Velez), et je me souviens d’avoir filmé sa prestation lors de l’un des salons de l’AT auquel il aura participé ….
 
Dernière modification:
Vendre ne veut pas dire vendre toute la position.
Oui, c'est évident. Je ne pense pas avoir dit le contraire.

(profiter des ondulations du cours d’un titre, pour effectuer des prise de bénéfices partielles), ce qui revient ensuite à diminuer le prix de revient de la position d’origine …."
Si tout se passe bien...
C'est génial quand on lit les forums, tout le monde sait vendre en haut et acheter en bas. Tout le monde baisse ses PRU les doigts dans le nez...
Sauf que non. Quand vous baissez vos PRU, vous le retenez, et quand vous ne pouvez pas le faire, vous vous dites que c'est parce que le cours augmente et que donc vous êtes gagnant.
Ce n'est pas foncièrement faux, mais ça ne prend pas en compte le cout d'opportunité, qui est une perte, même si vous ne la voyez pas.

Attention, je ne dis pas que c'est une mauvaise technique: je dis qu'il ne faut pas la prendre pour ce qu'elle n'est pas.
 
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