Dépenses de couple au prorata : erreur de calcul ?

En fait, ma question était plus d'ordre mathématique/comptable que d'ordre moral.
les maths ne font que mettre en ordre calculable ce qui est décidé;

J'ai des hobbies que je ne me vois pas financer avec le compte commun
pour moi, au contraire, c'est un plaisir...
tu vois que finalement pour mon couple,le calcul n'est pas la solution;
ce qui est la solution c'est que ta moitié ait la même vue que toi et réciproquement...
exemple: ne prendrait elle pas du plaisir à savoir que tes hobbies sont payés par elle?
(Buffeto, ne pense pas aux danseuses)
cela peut se discuter...
enfin c'est mon avis
 
Bonjour,
- D'une part, il s'agit de la situation où l'un d'entre nous possède déjà des économies personnelles acquises au préalable :
Dans ce cas, les économies personnelles ne rentrent pas dans la case "revenus" citée plus haut.
Cela signifie qu'il est possible de créer des dépenses communes supplémentaires (par exemple des meubles), sans pour autant ajouter des revenus.
Il me semble que l'autre se retrouve lésé car il doit contribuer plus, il s'agit en quelque sorte d'argent "virtuel", n'est-ce pas ?
Comment éviter ça ?
:unsure: Désolé, pas compris. :giggle:

- D'autre part, il s'agit de l'arrivée d'enfants au sein de la famille :
Si l'un de nous se consacre au travail de parent au foyer (qui ne génère pas de revenus, ni de retraite dans notre situation), l'autre peut prendre en charge la totalité des dépenses.
Mais comment faire pour que le parent au foyer soit moins lésé en terme d'économies (pour se faire plaisir avec des dépenses personnelles, par exemple) ?
Répartissez-vous les revenus de celui qui travail dans les mêmes proportions que la situation avant parent au foyer et appliquez vos formules comme si chacun avait un revenu.

Cdlt.
 
Répartissez-vous les revenus de celui qui travail dans les mêmes proportions que la situation avant parent au foyer et appliquez vos formules comme si chacun avait un revenu.
Exemple :

Avant :
X gagne 1000
Y gagne 1500
DÉPENSES de 1000
X contribue 400 et économise 600
Y contribue 600 et économise 900

Après (X n'a plus de revenus) :
X gagne 600
Y gagne 900
DÉPENSES de 1000
X contribue 400 et économise 200
Y contribue 600 et économise 300
 
Le bon équilibre c'est quand il convient aux deux.
Pour les enfants, c'est pour ça que lors des divorces il peut y avoir des pensions alimentaires.
Car le couple (entité couple) avait un niveau de vie et repartissait d'une certaine manière les revenus et les tâches du foyer et des enfants. Lors d'un divorce le juge tend à rééquilibrer le niveau de vie en compensant celui qui a plutôt contribué au foyer qu'aux revenus.

Bref, nous à la maison on fait bien plus simple: je paye ci et elle paye ça. Si à un moment donné ça ne convient pas à l'un ou l'autre et c'est arrivé, on remet tout à plat et on reparti de nouveau. Sans chercher à ce que l'équilibre soit à l'€ prêt.
La dernière fois qu'on a équilibré on a équilibré le reste à vivre après revenus hors prime. Et bien au final mes dépenses ont augmenté et les dépenses de mon épouse sont un peu inférieure au calculé. Et au final rien à secoué car on a chacun suffisamment.
L'autre jour il fallait racheter des vêtements aux enfants, j'étais un peu plus juste, mon épouse un peu plus large, elle a pris sans que ça ne fasse débat.
 
Merci pour vos réponses !

Bonjour,

:unsure: Désolé, pas compris. :giggle:


Répartissez-vous les revenus de celui qui travail dans les mêmes proportions que la situation avant parent au foyer et appliquez vos formules comme si chacun avait un revenu.

Cdlt.

Voici un exemple (grossi) :
S'il y a 2500 de revenus pour 3000 de dépenses (car besoin d'acheter des meubles), et que les 500 de dépassement viennent d'un héritage perçu par l'un des deux contributeurs (qui n'entre donc pas en tant que revenus), alors ça créé un delta de -500, comme une sorte de crédit, qu'il sera peut être difficile de compenser pour l'autre contributeur. Ca n'est pas propre à notre situation, ni même à la séparation de bien : le régime aux acquêts stipule que les héritages restent propres au bénéficiaire.


Exemple :

Avant :
X gagne 1000
Y gagne 1500
DÉPENSES de 1000
X contribue 400 et économise 600
Y contribue 600 et économise 900

Après (X n'a plus de revenus) :
X gagne 600
Y gagne 900
DÉPENSES de 1000
X contribue 400 et économise 200
Y contribue 600 et économise 300

Ça me semble être équitable, de mon point de vue.
Tout comme certains payent une nourrice, sauf que c'est une répartition du salaire unique au prorata. Ça fait sens.
Merci pour cette proposition !

Le bon équilibre c'est quand il convient aux deux.
Pour les enfants, c'est pour ça que lors des divorces il peut y avoir des pensions alimentaires.
Car le couple (entité couple) avait un niveau de vie et repartissait d'une certaine manière les revenus et les tâches du foyer et des enfants. Lors d'un divorce le juge tend à rééquilibrer le niveau de vie en compensant celui qui a plutôt contribué au foyer qu'aux revenus.

Bref, nous à la maison on fait bien plus simple: je paye ci et elle paye ça. Si à un moment donné ça ne convient pas à l'un ou l'autre et c'est arrivé, on remet tout à plat et on reparti de nouveau. Sans chercher à ce que l'équilibre soit à l'€ prêt.
La dernière fois qu'on a équilibré on a équilibré le reste à vivre après revenus hors prime. Et bien au final mes dépenses ont augmenté et les dépenses de mon épouse sont un peu inférieure au calculé. Et au final rien à secoué car on a chacun suffisamment.
L'autre jour il fallait racheter des vêtements aux enfants, j'étais un peu plus juste, mon épouse un peu plus large, elle a pris sans que ça ne fasse débat.

C'est certain que si ça convient au deux, c'est l'idéal !

On peut être "juste" car dépensier, tandis que l'autre est "large" parce qu'économe.
Faut-il pour autant que l'économe compense le comportement dépensier de l'autre ?
C'est pour cette raison qu'il y a une caisse commune, qui sert à payer et à économiser ensemble, tandis qu'il reste un pécule à chacun, à hauteur des revenus qu'on réussit à se dégager.
 
On peut être "juste" car dépensier, tandis que l'autre est "large" parce qu'économe.
Faut-il pour autant que l'économe compense le comportement dépensier de l'autre ?
C'est pour cette raison qu'il y a une caisse commune, qui sert à payer et à économiser ensemble, tandis qu'il reste un pécule à chacun, à hauteur des revenus qu'on réussit à se ddégager.
Si ça convient aux 2.
Si ça se trouve le "dépensier" achète des vêtements aux enfants. Dans ce cas est-il juste que l'économe réussisse à épargner et pas l'autre?

Nota: j'ai l'impression que vous me classez en "dépensier" car je dépense plus que ce qui était calculé. Je vais bouleverser vos idées.
Mes dépenses imprévues sont un abonnement eau et électricité + une assurance pour une maison qu'on était censé avoir vendue et qui ne l'est pas.
Les économies non-anticipées pour ma compagne sont sur des frais de garderie car j'essaie d'aller chercher mes enfants le plus souvent possible.

Et je vais encore boulverser vos préjugés. Nous avions initialement calculé un reste à vivre équivalent après salaires hors primes. Je gagne 2 fois plus hors primes.

Vous voyez. Tout dépend du point de vu dans la justice de la répartition.
Alors l'important ça va être de parler.
 
Dernière modification:
Voici un exemple (grossi) :
S'il y a 2500 de revenus pour 3000 de dépenses (car besoin d'acheter des meubles), et que les 500 de dépassement viennent d'un héritage perçu par l'un des deux contributeurs (qui n'entre donc pas en tant que revenus), alors ça créé un delta de -500, comme une sorte de crédit, qu'il sera peut être difficile de compenser pour l'autre contributeur. Ca n'est pas propre à notre situation, ni même à la séparation de bien : le régime aux acquêts stipule que les héritages restent propres au bénéficiaire.
En annualisant ce genre de dépenses ponctuelles le problème doit disparaitre. Sinon cela veut dire que l'on vit au dessus de ses moyens.

Donc :
- soit on n'achète pas ;
- soit on fait un crédit comme dans la vraie vie et ensuite on rembourse les mois suivants, sauf que là le crédit est gratuit et que c'est une tambouille interne au couple car c'est le conjoint qui l'octroie.
 
Ça me semble être équitable, de mon point de vue.
Tout comme certains payent une nourrice, sauf que c'est une répartition du salaire unique au prorata. Ça fait sens.
Merci pour cette proposition !
Il ne faut pas non plus oublier que celui qui décide de perdre ses revenus génère indirectement des revenus au couple.

Ils se traduiront sous la forme d'aides sociales, d'allocation de rentrée scolaire, d'aide personnalisée au logement, de la PAJE, de réductions d'impôts sur les revenus, de chèques énergie, de chèques carburant, de chèques vacances, de bourse... Tout ce qui est octroyé ou calculé par rapport au RFR. Cela réduit également les dépenses de nounou, de garderie, de transport, d'entretien du véhicule, d'essence...

Mais surtout cela apporte une qualité de vie à l'enfant et au couple. Et cela est inestimable. C'est même un investissement sur l'avenir.
 
Nota: j'ai l'impression que vous me classez en "dépensier" car je dépense plus que ce qui était calculé. Je vais bouleverser vos idées.
Mes dépenses imprévues sont un abonnement eau et électricité + une assurance pour une maison qu'on était censé avoir vendue et qui ne l'est pas.
Les économies non-anticipées pour ma compagne sont sur des frais de garderie car j'essaie d'aller chercher mes enfants le plus souvent possible.

Et je vais encore boulverser vos préjugés. Nous avions initialement calculé un reste à vivre équivalent après salaires hors primes. Je gagne 2 fois plus hors primes.

Vous voyez. Tout dépend du point de vu dans la justice de la répartition.
Alors l'important ça va être de parler.

Je ne me serait pas permis de vous classer dans une quelconque catégorie, ne vous sentez pas visé !
Sachez par ailleurs qu'il s'agit de mon exemple personnel et que je suis "juste" justement par l'exemple cité, j'en prends mon parti.
Enfin, je n'ai aucun préjugé, je donne des exemples pour illustrer mon propos.

En annualisant ce genre de dépenses ponctuelles le problème doit disparaitre. Sinon cela veut dire que l'on vit au dessus de ses moyens.

Donc :
- soit on n'achète pas ;
- soit on fait un crédit comme dans la vraie vie et ensuite on rembourse les mois suivants, sauf que là le crédit est gratuit et que c'est une tambouille interne au couple car c'est le conjoint qui l'octroie.

Ça me semble plus clair maintenant, merci !

Il ne faut pas non plus oublier que celui qui décide de perdre ses revenus génère indirectement des revenus au couple.

Ils se traduiront sous la forme d'aides sociales, d'allocation de rentrée scolaire, d'aide personnalisée au logement, de la PAJE, de réductions d'impôts sur les revenus, de chèques énergie, de chèques carburant, de chèques vacances, de bourse... Tout ce qui est octroyé ou calculé par rapport au RFR. Cela réduit également les dépenses de nounou, de garderie, de transport, d'entretien du véhicule, d'essence...

Mais surtout cela apporte une qualité de vie à l'enfant et au couple. Et cela est inestimable. C'est même un investissement sur l'avenir.

En effet, et c'est le but recherché ! :)

Merci à tous pour votre aide, je pense avoir trouvé les réponses que je cherchais.

Bonne fin de journée !
 
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