CTO / PEA ... rendement ETF

The Blue Line

Contributeur régulier
Bonjour,

Je me pose une question avant l'achat d'ETF (sur PEA ou CTO) :

On connait la souplesse du CTO, son plafond très élevé par rapport au PEA et on sait que sur un CTO les ETF achetées sont physiques ....
Mais en dehors de ces critères, qu'est ce qui fait qu'il faudrait privilégié les achats d'ETF sur un CTO ?

En effet, la fiscalité moins avantageuse du CTO par rapport au PEA, est ce bien judicieux d'acheter des ETF sur un CTO... la fiscalité va rogner pas mal les bénéficies le cas échéant non ? (la fameux flat tax de 30%)

Merci de vos éclaircissement
 
En effet, la fiscalité moins avantageuse du CTO par rapport au PEA, est ce bien judicieux d'acheter des ETF sur un CTO... la fiscalité va rogner pas mal les bénéficies le cas échéant non ? (la fameux flat tax de 30%)

Sur la différence entre PEA et CTO, sauf erreur de ma part ce n'est pas 30%, mais plutôt 30 -17.2 = 12.8%
En effet, les revenus sur PEA sont soumis à prélèvement sociaux soit 17.2%, la différence n'est donc pas si importante.

on sait que sur un CTO les ETF achetées sont physiques ....

C'est plus complexe, les ETF peuvent être physique sur PEA (si action zone Euro) et synthétique en CTO. Un des intérêts du CTO est de permettre d'avoir des ETF physique sur des actions hors zone euro (impossible en PEA).
 
PEA: Après cinq ans, exonérés d’impôts sur le revenus mais soumis qu’aux prélèvements sociaux de 17,2%.
CTO: Tous les gains boursiers sont taxés à la fameuse flat tax de 30% (cas général), soit 12,8 points de plus (tout de même !).

Ça fait 12,8% de plus et non pas de moins Pikaoups ;-) Ça commence à compter !!
D’où ma question de l’intérêt des ETF sur CTO si ce n'est l’intérêt pour des ETF physiques hors Europe.
 
Ça fait 12,8% de plus et non pas de moins Pikaoups ;-) Ça commence à compter !!
Bonjour,

Avec l'option de l'imposition au barème et si vous êtes non imposable, on se retrouve dans la situation où l'imposition est de 17,2% (les prélèvements sociaux).

L’avantage du CTO par rapport au PEA est sa souplesse d'utilisation (pas de plafond, pas de limites géographiques, d'autres produits que les actions, ... ).

D’où ma question de l’intérêt des ETF sur CTO si ce n'est l’intérêt pour des ETF physiques hors Europe.
Certains investisseurs préfèrent que l'ETF possède réellement les actifs de l'indice qu'il réplique.
 
Bonjour,

Pour avoir étudié les ETF synthétiques et ETF physiques, finalement, la différence entre les 2 types d'ETF n'a finalement aucune importance réelle pour l'investisseur particulier et ne sera pas perceptible par lui dans sa vie boursière de tous les jours.
C'est avant tout psychologique, beaucoup préfère de l'ETF physique (sans vraiment comprendre pourquoi personnellement car si l'émetteur de l'ETF fait faillite, que l'ETF soit physique ou synthétique, ça ne changera rien ;-), étant donné que le propriétaire des actions de l'ETF physique ça reste l'émetteur, sans parler de la crise systémique boursiére qui se produira avec une telle faillite).
C'est comme certains vont préférer acheter un ETF Daily Hedged pour se protéger sur le risque de change entre l'euro et le dollar avec un petit surcoût de gestion dans l'ETF.

Pour sélectionner un ETF, vos critères doivent être le coût de gestion prélevés par l'émetteur de l'ETF et si l'ETF réplique correctement l'indice (en le dépassant un peu ou en étant légèrement en dessous avec une très faible différence).
Par exemple, j'achéterai l'ETF synthétique si au moins 2 ou 3 conditions si dessous sont réunies :
- si son coût est meilleur que l'ETF physique.
- si l'équivalent en physique n'est pas éligible au PEA
- s'il réplique mieux l'indice sous-jacent que l'ETF physique.
- si son encours est au-dessus de l'ETF physique.

Enfin, LE Critère n°1 le plus important pour choisir son ETF est aussi son encours. Je conseille de ne pas acheter un ETF avec un encours en-dessous de 100 millions d'euro car vous prenez le risque que l'ETF soit fermé à tout moment par l'émetteur lorsque ce dernier manque de succès commercial, cette mésaventure m'est arrivé 2 fois personnellement avec 2 ETF Amundi.
 
Bonjour,

Pour faire suite à votre 2ème question :
Acheter des ETF sur un CTO peut se justifier pour plusieurs raisons :
- L'ETF que vous souhaitez mettre en portefeuille n'a pas son équivalent PEA : Par exemple beaucoup d'ETF avec stratégie Smart Beta ne sont pas éligibles au PEA.
- Si vous souhaitez acheter des ETF obligations ou des ETF de matières premières ==> Là vous n'avez pas le choix.
- La plupart des ETF provenant d'émetteur américain (blackrock, vanguard etc.) ne sont pas éligibles PEA, vous avez souvent le choix qu'entre 3 émetteurs en France pour un PEA : Easy BNP, Amundi et Lyxor.

Personnellement, j'utilise mon CTO pour y placer mes ETF obligations (bon maintenant vous avez une ETF obligation de Lyxor éligible au PEA) et des ETF smart beta, dans le cadre de ma stratégie globale d'investissement.

Attention si vous achetez un ETF éligible PEA, suivez bien l'actualité du site web de l'émetteur ETF car il arrive qu'un ETF perde son éligibilité au PEA au cours de sa vie (bon si vous avez un ETF CAC40 ou DAX30, vous n'avez aucun risque sauf si l'Allemagne sort de l'UE ;-)
Ca m'est arrivé avec le brexit avec certains ETF d'Amundi et Lyxor, que j'ai du revendre (heureusement pas à perte) pour ne pas provoquer la clôture de mon PEA dans les 3 mois qui suivent la perte d'éligibilité au PEA de l'ETF.
Donc, privilégier si possible les ETF dont l'investissement est obligatoirement l'UE par nature, ou les ETF créés spécialement pour le PEA par les émetteurs car ils vous garantissent que l'ETF sera toujours éligibles PEA quoiqu'il arrive.
Ce type d'ETF sont faciles à identifier sur les sites des émetteurs car les ETF spécialement conçus pour le PEA ont "PEA" dans leur nom.

EN résumé, privilégier le PEA si possible pour optimiser votre fiscalité et investissez sur le CTO quand vous êtes obligés.
 
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C'est avant tout psychologique, beaucoup préfère de l'ETF physique (sans vraiment comprendre pourquoi personnellement car si l'émetteur de l'ETF fait faillite, que l'ETF soit physique ou synthétique, ça ne changera rien ;-), étant donné que le propriétaire des actions de l'ETF physique ça reste l'émetteur, sans parler de la crise systémique boursiére qui se produira avec une telle faillite).
Et si la contrepartie du swap (une banque par exemple) fait faillite ?
En excluant la crise bancaire suite à la faillite, l'ETF synthétique n'a plus de contrepartie pour le swap, quelles seront ces performances ?

Certains investisseurs particuliers comprennent pourquoi ils préfèrent les ETF physiques.
Pour d'autres investisseurs, le critères physiques/synthétiques est secondaire.

Chacun est libre de faire son choix entre action et/ou ETF ; ETF physiques ou/et synthétiques suivant ses propres critères de choix.
 
Bonjour Jeune Padawan,

Je vous confirme que c'est psychologique car nous sommes très mal informés dans la réalité comment un ETF physique ou synthétique fonctionne.

Pour vous citer, "Et si la contrepartie du swap (une banque par exemple) fait faillite ?"
La remarque est très pertinente, mais dans la réalité, la contrepartie de l'émetteur est généralement la banque mère de l'émetteur de l'ETF (Lyxor = Société Générale, Amundi = Crédit Agricole), donc si la banque mère fait faillite, l"émetteur en question fait faillite avec ses ETF physiques et synthétiques.

Dans les faits, la réplication synthétique est généralement meilleure que la réplication physique de l'indice, donc un ETF synthétique est généralement plus performant que l'ETF physique car l'ETF synthétique peut jouer sur un autre levier pour augmenter les performances de l'ETF ; l'optimisation fiscale grâce à la structure fiscale de la banque mère qui est très différente par rapport à sa filiale ETF.

Pour revenir au côté psychologique sur la croyance que l'ETF physique est plus sûr que l'ETF synthétique parce que les gens ne sont malheureusement pas assez informés techniquement sur le fonctionnement véritable d'un ETF, l'ETF physique comporte aussi des risques de faillite qui sont minimalisés comme pour les ETF synthétiques.
Voici cet article :
https://investir.lesechos.fr/fonds-...lications-physique-et-synthetique-1083940.php
"Pour l'ETF synthétique, la sous-traitance à une banque d’investissement induit un risque de crédit en cas de défaillance de cette dernière.
Les crises récentes ont démontré que ce risque ne pouvait être considéré comme nul. « Mais le swap [contrat d’échange de performance] représente réglementairement moins de 10 % de l’actif du tracker, précise Régis Yancovici, conseiller financier spécialiste des ETF et fondateur de Jinvestismoinscher.fr. Dans la réalité, il ne pèse que de 1 % à 4 % et est remis à zéro chaque jour. En outre, depuis la crise financière, les contraintes réglementaires ont été accrues. » Ce risque de crédit est donc très faible.

En sens inverse, une réplication physique a pour handicap un tracking error
(qualité de réplication de l’indice) marginalement plus élevé et pour atout une parfaite transparence, puisque les actifs sont ceux de l’indice. En outre, le promoteur peut gommer les coûts de frottement en pratiquant une activité de prêts-emprunts de titres qui rapporte entre 2 et 25 points de base par an en fonction de l’indice sous-jacent. Mais, de nouveau, cette activité génère un risque de contrepartie couvert par un collatéral."
 
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