CTO / PEA ... rendement ETF

Un ETF smart beta est un ETF qui au lieu de suivre un indice comme un ETF classique va suivre une stratégie.
Cette stratégie va se baser sur des critères techniques car l'ETF doit rester un instrument de gestion passive, sinon nous basculons dans la gestion active comme les fonds actifs SICAV.
Par exempe, l'ETF Euro dividend 30 va acheter les 30 sociétés européennes de l'indice MSCI Europe qui offrent les plus gros dividendes annuelles (cet ETF va mettre en place la stratégie Aristocrate).
L'ETF Value va faire de l'investissement à la "Warren Buffet" en achetant des actions de sociétés sous-évaluées, cette sous-évaluation se basera aussi sur de simples critères techniques, si une société X rencontre ces critères elle rentrera dans l'ETF automatiquement, car c'est de la gestion passive.
Etc.
https://www.epargnant30.fr/etf-smart-beta/Voici un lien expliquant le smart beta
 
Bonjour à tous,

Je ressors ce topic car je viens de lire un article qui m'a fortement éclairé sur le fonctionnement des etf synthétiques et physique, finalement c'est un sujet pas si simple et qui a élevé ma connaissance sur le sujet, notamment sur la partie fiscalité des dividendes en tant qu'européens, (je me souviens avoir lu ici des 10ene de pages sur le sujet avec les principaux intervenants du forum)

Le voici :)

https://myalternativeinvestor.com/f...s-etf-trackers-analyse-dun-professionnel-1-2/

Bonne soirée
 
Mais tu ne pourrais pas faire un résumé en 15 lignes ?
Bonjour,

Si j'ai bien compris : le fait que l'investisseur particulier français ne puisse pas récupérer le prélèvement à la source étranger sur les dividendes versés par les sociétés qui composent l'indice Net Total Return (NTR) (et donc l'ETF) ajoute des "frais cachés" appelés "coût fiscal" (différence entre l’indice Total Return et l’indice Net Total Return).

Ce qui d'après l'auteur, je cite, "motive les émetteurs d’ETF comme Amundi à privilégier des réplications synthétiques plutôt que des réplications physiques car (...) structurellement il est compliqué et très lourd de réaliser la réplication et l’optimisation fiscale des dividendes par rapport au niveau de marché".
Toujours d'après l'article : comme les émetteurs d'ETF et les contreparties du swap arrivent à récupérer une partie des prélèvements à la source finalement ce coût fiscal pratique est plus faible que la théorie.

Juste 2 points où je ne suis pas d'accord :

1) Au début de l'article quand l'auteur évoque les TRS (Total Return Swap), il explique que seul la BNP en France peut fournir ces services et peut être la SG. Or pour les ETF actions Lyxor c'est la SG qui les fournit quasi exclusivement.

De même dans la documentation du CW8 en cherchant un peu dans le prospectus du 15/09/2021 à la page 353 :
À la date du présent Prospectus, BNP Paribas SA ou toute autre société du groupe BNP Paribas SA a été choisie pour les compartiments indiciels en actions, tandis que Société Générale Corporate and Investment Banking ou toute autre société du groupe Société Générale en tant que contreparties ou intermédiaires a été désignée pour les compartiments indiciels obligataires
On voit qu'Amundi travaille avec BNP et la SG.

Autre exemple avec l'ETF S&P500 de la BNP éligible au PEA, à la page 14 du rapport annuel (31/12/2020) les contreparties qui fournissement les swaps sont les suivantes : BNP, Barclays, Bank of America, Société générale, JPMorgan Chase et Morgan Stanley.

Encore une fois la SG est présente.

2) Quand l'auteur écrit (...) motive les émetteurs d’ETF comme Amundi à privilégier des réplications synthétiques plutôt que des réplications physiques. C'est le contraire qui se produit, les émetteurs d'ETF ayant tendance à privilégier les réplications physiques car se sont les plus demandés par les institutionnels.

Sinon l'article est très technique. J'ai coupé certaines phrases extraites pour éviter de surcharger le message, vous pouvez aller consulter l'article pour vous faire votre propre opinion.
 
Merci pour le résumé, en vrai je n’ai pas encore eu le temps de m’y coller !

Article technique effectivement mais ça nous permet d’en apprendre plus sur les techniques de constructions et de leur gestion des risques,

Ce qui m’a le plus impressionné c’est l’utilisation de 10% du versement dans letf et que le reste est affecté à d’autres activités
 
Ce qui m’a le plus impressionné c’est l’utilisation de 10% du versement dans letf et que le reste est affecté à d’autres activités
Je n'ai pas tout compris à ce paragrapheo_O

En réplication synthétique et ETF action l' émetteur échange la performance de l'indice contre quelques chose ici un panier d'actions. Donc il est nécessaire qu'il achète ces actions, les 90% me paraissent beaucoup.
 
Si je reprends toujours le rapport annuel (31/12/2020) de l'ETF S&P 500 de la BNP, page 19, Politique de gestion :
le compartiment BNP Paribas Easy S&P 500 UCITS ETF mettra en œuvre des techniques de réplication synthétiques de l’indice S&P 500. Ces techniques permettent d’échanger la performance des actifs du compartiment, par utilisation d’instruments financiers à terme de gré à gré (swaps, ..) contre une indexation à l’indice de référence. L’actif du compartiment est essentiellement composé d’un panier d’actions européennes.

Et quand je lis le bilan, page 101, on voit que l'actif est composé très majoritairement d'actions (environ 3,4 milliards d'€) puis investissement dans d'autres fonds OPCVM et instruments financiers à terme (futures et swaps).

Pour info je reprend l'ETF de la BNP pour exemple car j'ai la documentation à porté de souris étant investi dessus. En aucun ce n'est un conseil d'investissement sur l'ETF. Les autres ETF doivent fournir le même type de documents.
 
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