Conséquences d'une location saisonnière

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Bonjour,
Premier post, donc merci d'être indulgents si je n'ai pas respecté toutes les formes :ange:

Nous avons acheté à deux notre résidence principale avec un crédit bancaire et un crédit 1%. Aucune aide de l'état car nous anticipions un déménagement. Cet achat a été effectué été 2009 avec un crédit sur 10 ans, mensualité de 1200 euros.

Dans les mois à venir nous devrons déménager pour raisons professionnelles à la capitale et nous ne tenons ni à revendre ni à mettre en location à l'année notre appart. Nous sommes attachés à la région et souhaitons y revenir souvent. L'alternative est donc la location saisonnière pendant la haute saison. Nous nous accordons une année d'essai pour voir si financièrement cela est viable.

Mes questions, en vrac, sont les suivantes:
- Dans un premier temps, ce sera location sur Paris. Quel est le régime fiscal de propriétaires louant de façon saisonnière leur propriété secondaire?
- Nous paierons l'impôt foncier et toutes le charges à l'année, mais qu'en est-il des autre charges : impôt sur le revenu, etc...?
- Les revenus associés à la location saisonnière seront à déclarer, j'imagine?
- Les intérêts d'emprunt pourront être déduits ou pas, du fait qu'on n'habite plus notre résidence principale?

- Autre question subsidiaire, nous avons pour projet à court terme d'investir dans l'immobilier locatif. Studio pour étudiant dans les 30-40k€ dans une ville étudiante (Poitiers ou Strasbourg) que je connais. Notre apport pourrait couvrir la totalité du prix d'achat.

Or, j'ai lu sur le forum que "l'interet d'emprunter la totalité vient du fait que les intérets d'emprunts vont venir en déduction des loyers , et auront donc une influence significative sur l'imposition qui va en résulter."
Pensez-vous qu'il est préférable d'ouvrir un PEL pour faire fructifier cet apport de 30-40k€ afin d'acheter une résidence principale, plutôt que d'investir dans du locatif alors que nous serons locataire?

Merci pour vos réponses :cool:
 
Bonsoir,

en fait vous trouverez réponses à toutes vos questions dans la notice de déclaration des revenus fonciers que vous pouvez telecharger sur le site des impots.

En moins d'un heure vous aurez établi votre stratégie.

Et pour être sûr n'hesitez pas à prendre RV avec un conseiller aux impots en exposant votre probleme.
 
Merci pour ton conseil. J'ai eu quelques réponses à mes questions sur le site des impôts, mais pas sans mal.

Concernant les revenus liés à la location saisonnière, ils ne sont pas considérés comme revenus fonciers mais comme des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux). Un abattement de 71%(environ) sur les loyers perçus, d'où une imposition sur 29% des loyers seulement.

Je ferai le calcul plus tard, car cela ne prend pas moins d'une heure mais un peu plus, avec des prises de tête en perspectives :confused: Je prendrai aussi rdv avec un conseiller des impôts qui m'éclairera un peu plus.

Pour ma question sur la déduction des intérêts d'emprunt sur ma résidence, qui ne sera plus principale, j'ai pas encore trouvé de réponse.

Sinon, que pensez-vous de la stratégie sur l'investissement locatif et le paiement sans avoir recours à un crédit?
 
- Pour les impots, telechargez les notices .

La 2044, et la 2035 (je crois).


Pour votre question, la réponse dépend de vos liquidités.

Pour ma part, je mets une année de salaire en liquidités (livret A,LDD, etc...) que j'appelle le "dispo facile".

(Les AV, PEA etc...) ne sont pas comptés car pas vraiment disponibles sans frais.

Et la difference entre ce "dispo facile" et le montant total des liquidités guide ma stratégie. Cette difference sera soit un apport total ou partiel.

La deduction des interets d'emprunt des loyers percus n'est pas donc pas la cause mais la consequence de la strategie
 
Dernière modification:
Je vais télécharger ces formulaires, merci.
Je pense que dans un premier temps je vais oublier le projet d'investissement locatif pour me concentrer sur gonfler ma "dispo facile" et mes économies dans l'objectif d'acquérir ma résidence principale.

Sinon, j'ai trouvé sur le site de l'anil "Si vous devez quitter votre résidence principale à la suite d’une mutation professionnelle, l’avantage fiscal n’est pas remis en cause, sauf si vous mettez en location le logement que vous avez quitté et si vous en achetez un nouveau qui constituera votre résidence principale. "

Reste à savoir si le cas de figure "mettre en location le logement" s'applique à une location saisonnière. Il faut que je fasse mes comptes entre un crédit d'impôt d'environ 1000 euros et une location saisonnière cet été...
 
C'est bien d'étudier cela de près.

Je vous confirme le bien fondé d'acheter d'abord sa residence principale PUIS d'investir dans le locatif
 
C'est sur... C'est la meilleure stratégie.
C'est d'ailleurs ce que j'ai fait mais du fait d'une mobilité professionnelle je me retrouve à louer mon logement principal.
Je me laisse environ 1an pour gonfler mon apport (malgré les loyers et le crédit qui sortent :cry:), faire une étude du marché et surtout m'assurer d'acheter une fois bien établi professionnellement.

Merci pour vos conseils, et qui dit projet étudié en avance, dit embuches évitées. :cool:
 
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