Conseil AV enfant 2ans

On a l'impression qu'il ne rapporte plus rien, mais en réalité il n'a jamais autant rapporté.
Indexé sur l'inflation, le taux du livret A est actuellement presque 2 fois plus élevé (0,75% à 0,4% d'inflation pour octobre 2016).

Oui, bien sûr Manu, on connaît le ratio livret/inflation;) mais il faut aussi regarder le ratio avec les autres produits.
Car le problème est toujours, quelle que soit la période, de regarder quel est le produit financier le plus rentable dans le contexte économique et financier du moment (inflation, taux ...).

Et en 2015, pour un livret A à 0,75% (défiscalisé certes), les fonds euros (ceux en ligne qu'on recommande toujours ici) ont rapporté environ 3% (bruts bien sûr), voire plus pour certains. Et même après fiscalité, quelle qu'elle soit, le livret A reste bien moins intéressant;) que ces fonds euros.
Et il ne faut pas se leurrer, ce sera encore le cas en 2016... 2017, malgré la baisse inévitable et prévue des fonds euros qui ont quand même encore une certaine marge sur ce pauvre livret A.
Après, il sera toujours temps dans deux ou trois ans de réévaluer ces différents ratios pour envisager éventuellement une nouvelle stratégie, pour ceux qui regardent le sans-risque je précise.
Mais pour l'instant et quelques temps encore: livret A VS fonds euros... il n'y a pas photo.;)
 
Oui, bien entendu c'est le point de vue de l'épargnant et je le partage puisque je le suis...:)

Mais creusons un peu plus les choses, ce que tout épargnant devrait faire avant de d'investir sur un produit :
- le livret A : les fonds de ce livret sont investis dans une économie plutôt solidaire comme le logement social, certaines obligations d'Etat, dans le budget de certaines collectivités locales. C'est la Caisse des Dépôts qui gère les fonds, clairement c'est plutôt L'Etat.
- l'assurance vie : tout dépend des supports, mais les fonds sont investis des obligations privées la plupart du temps, dans des actions, certaines PME, etc... L'investissement finance plutôt le privé, géré par des assureurs privés.

A partir de là, on comprend mieux qu'une telle différence de gestion ne peut pas réellement se comparer. Si l'assurance vie rapporte plus en ces périodes de taux très faibles, cela ne va évidemment pas durer car les assureurs ne tiendront pas comme ça pendant 10 ans, en imaginant que les taux ne vont pas remonter avant 2026. Il faut sans doute s'attendre que dès 2016, la moyenne des fonds € passera vers 1,80% voire moins.

C'est tout l'objet de la loi Sapin 2 et de son ambiguité : l'Etat se mêle de contrats privés. Il est aussi dit que les taux seraient "dictés" par le gouvernement si les assureurs distribuent des intérêts trop généreux.

Les raisons profondes de cette loi sont obscures pour moi : est-ce vraiment pour protéger les épargnants, est-ce pour contrôler les intérêts distribués par les assureurs (n'oublions pas que nous avons un gouvernement socialiste;)), ou est-ce les deux?

Enfin bref, quoi qu'il en soit, quand on investit dans un livret A, on n'investit pas de la même manière que dans une assurance-vie. D'ailleurs, ceux qui se servent d'une assurance-vie comme d'un livret détournent l'objectif même de l'assurance vie. Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent bien entendu, mais je reste persuadé qu'il faut bien comprendre l'objectif et le fonctionnement de chaque produit.
 
le verbe "investir " pour parler du livret A est un peu exagéré , non? :cool:
Très bonne remarque...!
Le livret A n'est pas un "investissement" comme peut l'être une AV. Ce doit être une épargne, de précaution par exemple, et si l'épargne de précaution dépasse 34950€ (LA+LDD), on peut ouvrir un livret fiscalisé qui actuellement rapportent moins que le livret A (sauf si on est peu ou pas imposable).

Comme quoi ta remarque a involontairement (?) souligné le fait que ce sont bien des produits différents, avec des objectifs différents, de par la nature même de leurs fonctionnements respectifs.
 
Pleins de posts en 2 jours, pleins d'avis et d'opinions différentes c'est intéressant.

Si je réfléchi un peu plus a mes objectifs c'est plus basé sur le fait de constituer une épargne en dehors de mon épargne personnelle. L'aspect compte a part est important pour moi.

En effet ne pas ouvrir de compte/contrat en mon nom est certainement une difficulté administrative que je n'avait pas anticipée.

Ce qui me plait dans le gestion pilotée c'est de ne pas trop s'en occuper mais effectivement 0,75% sur une longue durée ça devient non négligeable.

Mais il y a peut-être aussi possibilité de procéder différemment ; ayant eu ce type de problématique avec nos petits enfants, je peux (si vous le souhaitez) vous indiquer ce que j’ai prévu pour eux.!

Un avis, une expérience est toujours bon a prendre.

Et c’est bien le fond du sujet, car tout dépend de ce que connaissez en matière de placement financier (gestion d’un PEA, par exemple, ou d’un contrat multi-support) ; ensuite la question est de savoir comment va évoluer (en terme de versements) le contrat que vous envisagez de souscrire.

Tout peu s'apprendre mais à l'heure d'aujourd'hui mes connaissances sont limitées.

Pour le moment je verse le minima du PEL qui est à 2% brut. Mais j’espère verser plus dans un futur proche.
 
Dernière modification:
Si je réfléchis un peu plus à mes objectifs, c'est plus basé sur le fait de constituer une épargne en dehors de mon épargne personnelle.
L'aspect compte à part est important pour moi.
A moins d’être passé à côté d’une évidence (ou d’une subtilité non révélée), pourriez-vous développer cet aspect ?
Je ne comprends pas pourquoi, il présente autant d’importance ?

En effet ne pas ouvrir de compte/contrat en mon nom est certainement une difficulté administrative que je n'avais pas anticipée.
C’est effectivement un handicap, car les compagnies, même avec des contrats en ligne, elles sont pointilleuses à propos de l’identité du souscripteur, et de l’origine des versements effectués !

Et dans ce cas, l‘origine des fonds du versement n’est pas de l’épargne du souscripteur, mais un don familial ou parental ; et le formalisme administratif, interdit de fait, toute réactivité importante !

Ce qui me plait dans la gestion pilotée c'est de ne pas trop s'en occuper mais effectivement 0,75% sur une longue durée ça devient non négligeable.
Compte tenu des indications que vous nous apportez, il est effectivement vraisemblable que cette gestion pilotée (ou profilée) soit la plus appropriée à votre situation ….

Un avis, une expérience est toujours bonne à prendre.
Alors allons-y ! J’ai une problématique semblable consistant à constituer pour mes petits-enfants une épargne destinée à leur permettre d’accompagner leurs (éventuelles) futures études supérieures …
Pour cela j’ai retenu les éléments suivants :
- ouverture pour chaque petit enfant, dès leur 10ème anniversaire, d’un contrat d'AV à leur nom, destiné à recevoir des versements familiaux ; au 10ème anniversaire, il se trouve doté d’un versement minimal

- durant les 8 années qui les sépare de leur majorité, chaque contrat se trouve modestement alimenté ; la gestion des fonds destinés à s’y trouver ultérieurement versés sont gérés dans l’épargne des donateurs familiaux ; mais chaque donateur peut bien-entendu procéder à des versements à un timing qui leur convient.

J'ai conscience qu'il s'agit d'une situation différente, et que ce n’est peut-être pas adopté à vos objectifs ; à vous de voir !


Tout peut s'apprendre (gestion de PEA ou de multi-support) mais à l'heure d'aujourd'hui mes connaissances sont limitées.
Votre fille a 2 ans, et elle ne sera majeure que dans 16 ans ; si l’on retire le délai de « maturité fiscale » de 8 années, cela vous laisse quelques années pour apprendre et expérimenter ; mais cela demande aussi un investissement en temps !
 
Pour cela j’ai retenu les éléments suivants :
- ouverture pour chaque petit enfant, dès leur 10ème anniversaire, d’un contrat d'AV à leur nom, destiné à recevoir des versements familiaux ; au 10ème anniversaire, il se trouve doté d’un versement minimal

- durant les 8 années qui les sépare de leur majorité, chaque contrat se trouve modestement alimenté ; la gestion des fonds destinés à s’y trouver ultérieurement versés sont gérés dans l’épargne des donateurs familiaux ; mais chaque donateur peut bien-entendu procéder à des versements à un timing qui leur convient.

Ben, c'est exactement ce qu'envisageait de faire sm@rt et qu'il a expliqué dés le début de ce topic, non, Paal?;)
Au détail près qu'il l'envisage dès maintenant pour son enfant (à 2 ans), ce qui n'est pas une contre-indication et même pas plus mal, AMA.
 
pour un enfant, vu les tracasseries administratives (pour chaque versement libre,car titulaire pas majeur et argent qui n'est pas a lui, donation tout le bintz), n'est-ce pas plus simple de mettre direct 5-10K€ sur l'AV du gamin, et de s'arroger toutes les étrennes qu'il reçoit noel et anniversaire. ça évite de se faire les papiers pour 150€ deux fois par an....
 
Pour un enfant, vu les tracasseries administratives (pour chaque versement libre,car titulaire pas majeur et argent qui n'est pas a lui, donation tout le bintz), n'est-ce pas plus simple de mettre direct 5-10K€ sur l'AV du gamin, et de s'arroger toutes les étrennes qu'il reçoit noël et anniversaire.
ça évite de se faire les papiers pour 150€ deux fois par an....
Vous êtes encore bien plus radical que moi !

Mais ce que je proposais diffère en quelques points :
- le moment de l'ouverture (à 2 ans au lieu de 10) ; mais si c'est seulement pour bénéficier d'un meilleur rendement, pourquoi le faire au nom de l'enfant, plutôt qu'au sien ?
- effectivement, si tracasserie administrative on doit subir, autant que ce soit pour un versement significativement plus conséquent !
- il reconnaît aussi avoir sous-estimé cet aspect ; c'est au moins ça !

Mais si la solution proposée à l'origine convient, pourquoi pas !
Ne dit-on pas que c'est en forgeant que l'on peut devenir forgeron ?
 
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