Je lance une nouvelle discussion pour rendre compte ici de nos actions envers les parlementaires (sénateurs et députés).
Ce matin j'avais rendez-vous à la permanence du sénateur du finistère. J'avais bcp réfléchi à ce que j'allais dire. J'ai l'impression d'avoir été écouté. Il faut savoir que les témoignages semblables vont être recherchés dans toutes les permanences parlementaires.
C'est donc le moment de profiter de la couverture médiatique pour informer vos parlementaires.
Ci-dessous les arguments que j'ai avancés:
- Je suis personnellement dans une situation difficile, la banque n'ayant pas jugé utile de répondre à mes courriers, j'ai saisi le médiateur de la banque. C'est la dernière possibilité de résoudre le problème à l'amiable (et j'ai peu d'espoir) avant d'aller en justice.
- Plusieurs milliers de personne sont concernés (d'après le crédit foncier), et vous verrez que je suis resté très sobre dans mes courriers à la banque, puisqu'il s'agit à coup sûr d'une tromperie à la vente parfaitement organisée. Les témoignages spontanés (sur le forum cbanque) des clients abusés partout en France le prouve. Le discours des vendeurs est absolument similaire (prêt "capé") dans chaque agence.
Tous les médias citent actuellement cette affaire grâce à l'intervention de l'AFUB, même si peu ont l'honnêteté intellectuelle de préciser la responsabilité réelle des banques. Une déviation du sujet vers l'arrivée de la crise des subprimes en France semble plus attirante médiatiquement, bien qu'inexacte.
- Les associations de consommateur demandent insistement une loi pour des actions de groupe en justice. Le projet de texte législatif, apparemment édulcoré, est sans cesse repoussé.
Pour l'histoire qui nous concerne, aucun client ne possède de preuve écrite lui permettant d'obtenir gain de cause en justice, s'il veut prouver la tromperie de manière individuelle. Par contre, nos témoignages concordent et permettraient une issue favorable si les actions de groupe existaient. Ainsi j'ose espérer qu'un cas concret de l'ampleur du "scandale crédit foncier" sera de nature à éclairer les débats et peut-être à accélérer le projet de loi.
- Le crédit Foncier qui a bonne réputation, dans l'opinion publique aurait néanmoins pu faire faillite en 1996 suite à des investissements risqués. Comme le montre les débats au parlement de cette période (voir notamment JO Sénat du 24/10/1996 - page 2777) la caisse de dépôts et de consignations a pris le contrôle de la société en 1996 par une OPA. Elle a été revendue au groupe Caisse d'Epargne en 1999 pour 4,9 MdF.
Il est inadmisible de voir qu'une société ayant bénéficié de l'intervention de l'Etat, et probablement des deniers publics, ne se comporte pas de façon exemplaire.
Ce matin j'avais rendez-vous à la permanence du sénateur du finistère. J'avais bcp réfléchi à ce que j'allais dire. J'ai l'impression d'avoir été écouté. Il faut savoir que les témoignages semblables vont être recherchés dans toutes les permanences parlementaires.
C'est donc le moment de profiter de la couverture médiatique pour informer vos parlementaires.
Ci-dessous les arguments que j'ai avancés:
- Je suis personnellement dans une situation difficile, la banque n'ayant pas jugé utile de répondre à mes courriers, j'ai saisi le médiateur de la banque. C'est la dernière possibilité de résoudre le problème à l'amiable (et j'ai peu d'espoir) avant d'aller en justice.
- Plusieurs milliers de personne sont concernés (d'après le crédit foncier), et vous verrez que je suis resté très sobre dans mes courriers à la banque, puisqu'il s'agit à coup sûr d'une tromperie à la vente parfaitement organisée. Les témoignages spontanés (sur le forum cbanque) des clients abusés partout en France le prouve. Le discours des vendeurs est absolument similaire (prêt "capé") dans chaque agence.
Tous les médias citent actuellement cette affaire grâce à l'intervention de l'AFUB, même si peu ont l'honnêteté intellectuelle de préciser la responsabilité réelle des banques. Une déviation du sujet vers l'arrivée de la crise des subprimes en France semble plus attirante médiatiquement, bien qu'inexacte.
- Les associations de consommateur demandent insistement une loi pour des actions de groupe en justice. Le projet de texte législatif, apparemment édulcoré, est sans cesse repoussé.
Pour l'histoire qui nous concerne, aucun client ne possède de preuve écrite lui permettant d'obtenir gain de cause en justice, s'il veut prouver la tromperie de manière individuelle. Par contre, nos témoignages concordent et permettraient une issue favorable si les actions de groupe existaient. Ainsi j'ose espérer qu'un cas concret de l'ampleur du "scandale crédit foncier" sera de nature à éclairer les débats et peut-être à accélérer le projet de loi.
- Le crédit Foncier qui a bonne réputation, dans l'opinion publique aurait néanmoins pu faire faillite en 1996 suite à des investissements risqués. Comme le montre les débats au parlement de cette période (voir notamment JO Sénat du 24/10/1996 - page 2777) la caisse de dépôts et de consignations a pris le contrôle de la société en 1996 par une OPA. Elle a été revendue au groupe Caisse d'Epargne en 1999 pour 4,9 MdF.
Il est inadmisible de voir qu'une société ayant bénéficié de l'intervention de l'Etat, et probablement des deniers publics, ne se comporte pas de façon exemplaire.