Moi je dirais qu'elles sont aussi peu liquides l'une que l'autre.
La file "Ruée vers les scpi" a produit 144 pages de commentaires depuis 02/2019, et personne ou presque n'a d'expérience de la revente ... symptomatique du type de placement. Là ce n'est plus du Buy and Hold, c'est du Buy and Forget ...
Le vrai souci dans ces histoires de SCPI et SCI, c'est que selon la philosophie et les appétences de chacun, certains investisseurs verront le verre à moitié plein tandis que d'autres verront celui à moitié vide.
Car les SCI ou SCPI feront leur vie tandis que l'investisseur se positionnera au cours de celle-ci. Certains de ceux-ci seront heureux parce que cela aura été un bon coup, tandis que d'autres pleureront parce que mauvais timing. Certes, mais cela apporte quoi comme informations ? Qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain ?
De plus, au sein d'une même classe d'actifs, certains engendreront des soucis lors de la revente, tandis que d'autres seront d'une simplicité enfantine (j'ai vendu dernièrement des SCI, et tout s'est déroulé idéalement).
Idem lors de l'achat de biens immobiliers qui s'avèreront au final plus ou moins difficiles à vendre, cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille arrêter d'acheter des maisons et appartements à cause d'une liquidité faible.
Dans toute décision de sa vie, il faut faire deux colonnes : une pour les points positifs, et une autre pour les points négatifs. Ensuite, on se positionne et on fait son choix en connaissant les tenants et aboutissants (d'où l'intérêt d'un bon forum de vulgarisation des ingénieries financières comme MoneyVox et autres)
Tout cela pour dire en conclusion, que oui nous sommes souvent le flou (doux euphémisme), mais qu'il faut aussi savoir faire la part des chose en prenant de la hauteur et non réduire notre vision à un seul aspect, sinon on ne verra que par le petit bout de la lorgnette.